La foi en action RCF - page 3

A 50 ans Aude-Reine et Régis Anouil ont quitté la banlieue parisienne pour changer de vie. En quête de sens et d’une vie plus sobre et plus en lien avec la terre, ils quittent Paris en 2017 avec l’ambition de devenir vignerons. Ils reprennent un petit domaine de la côte roannaise au nom symbolique : “La Bénisson-Dieu”. Ils cultivent des plants de gamay saint-romain et de chardonnay dans une démarche d’écologie intégrale. Le couple travaille à la main sur des sols granitiques  et limite au minimum les traitements de cuivre. Le travail au chai est méticuleux pour faire un vin naturel sans sulfites. Vin dont vous avez peut-être entendu parler car il a servi de vin de messe pour la réouverture de Notre-Dame.. Régis nous raconte comment la cuvée de la Bénisson-Dieu est arrivée sur l’autel de la cathédrale de Paris.
 

C'est l’heure des Vendanges au domaine de la Bénisson-Dieu dans la Loire. C’est là que Régis et Aude-Reine se sont installés à l’été 2019. Un changement  de vie assez radical car avant de gérer un vignoble, le couple et leurs 7 enfants habitaient la région parisienne.  Régis était le rédacteur en chef d’Églises d’Asie, l’agence d’information des Missions étrangères de Paris. Quant à Aude-Reine, elle était juriste canonique puis chancelière du diocèse de Nanterre. Aude-Reine nous dit ce qui les a encouragés à quitter cette vie bien remplie.

Il y a six ans Régis et Aude-Reine Anouil choisissent de changer de cap. Ce couple de catholiques, parents de sept enfants a décidé de quitter sa vie en région parisienne, son confort, ses habitudes pour devenir vignerons. Ils s'installent dans la Loire et reprennent un petit domaine au nom symbolique : La Bénisson-Dieu. Un projet destiné à mettre de la cohérence entre leur foi, leurs convictions profondes et leur quotidien. 

Dans l’atelier parisien de Delphine Lafontaine, on trouve aussi bien des sculptures de danseuses élancées de bronze que des bustes en terre cuite. Au centre de la pièce se trouve sa dernière réalisation, le buste de Carlo Acutis qui sera canonisé dimanche 7 septembre à Rome. Le jeune italien mort à 15 ans d’une leucémie foudroyante ne laisse pas l’artiste indifférente et elle a choisi de créer son buste. Un buste en terre cuite patiné. On reconnaît immédiatement le regard vif rieur, et le sourire de Carlo Acutis. Car ce qui plaît finalement à Delphine Lafontaine, c’est d’explorer la beauté du corps humain, ses mouvements, ses expressions, une recherche permanente de ce qui est visible et de ce qui ne l’est pas.

L’art c’est une histoire de famille. Delphine Lafontaine est tombée dedans quand elle était petite. C’est dans les pas de son arrière-grand-mère sculpteur que l’artiste a, dès l’enfance, été initié à la beauté. Elle a des souvenirs très précis des objets d’art qui des bustes et sculptures croisées dans la maison familiale. L'artiste observe avec fascination les moindres détails des sculptures en terre, pierre ou bronze qui disent quelque chose de l’âme humaine. L’artiste se destine naturellement vers des études d’art. Elle commence par un an dans une école d’architecture d'intérieur et de design, puis finalement choisit le marché de l'art. C’est beaucoup plus tard, après avoir pris du temps pour ses enfants, que  Delphine Lafontaine saute le pas. En 2010, Elle suit des cours à l'atelier de sculpture de Jean-Sébastien Raud à Puteaux, en banlieue parisienne, prend des cours de dessins et de peinture. Pour elle, c’est une révélation. Elle travaille la terre,  la matière, recherche les mystères de l’âme humaine à travers les  mouvements du corps, les expressions du visage. Dans cette recherche,  l’enseignement de Jean-Paul II sur la beauté du corps humain a une influence toute particulière.

 Delphine Lafontaine a réalisé un buste de Carlo Acutis à l’occasion de sa canonisation. Hier l’artiste nous a expliqué pourquoi elle avait choisi de modeler le buste de Carlo. Dans l'épisode d'aujourd'hui, elle raconte sa fascination, dès l'enfance, pour les moindres détails des sculptures. 

Cette semaine, Pauline de Torsiac part à la rencontre de Delphine Lafontaine. Elle lui a ouvert les portes de son atelier parisien, où elle travaille à la réalisation d'une sculpture inédite : le buste de Carlo Acutis. Elle réalise cette sculpture dans le cadre de la canonisation prochaine du jeune italien surnommé "le geek de Dieu".