
Les Histoires du Dauphiné RCF - page 7
Afin de mieux connaître le patrimoine, un historien nous invite à découvrir l’ histoire des lieux de notre quotidien en Isère. Depuis les rues de Grenoble, de places en places, de villages en villages. En racontant aussi la vie de personnages exceptionnels qui ont marqué l’histoire de ce département.
Episodes
21 juin 2022La bataille du Rail
Juin 1944. Partout la Résistance était mobilisée pour paralyser l'ennemi qui avait fort à faire avec le développement des troupes alliées. Pour contrer les déplacements des troupes allemandes, la Résistance dauphinoise fit dérailler et exploser un train ennemi dans le tunnel de Réaumont. D'autres opérations suivirent, privant l'ennemi de précieux moyens de déplacement. On appellera cet épisode : la bataille du Rail.
Droits image: Train explosé par la résistance
14 juin 2022Opération prison
Le 8 mars 1944, trois grands résistants étaient arrêtés par l'ennemi et enfermés dans la prison de Grenoble. D'autres maquisards allaient les libérer. Ils se déguisèrent en faux gendarmes qui se présentent à l'entrée de la prison avec des pirsonniers factices qui dissimulaient sous d'amples canadiennes des pistolets mitrailleurs. Après avoir présenté de faux papiers, le groupe put entrer dans la prison, surprenant les gardiens. Et les 3 résistants furent ainsi libérés.Droits image: Les histoires du Dauphiné
7 juin 2022Paul Vallier et Jean Bocq, un duo de choc !
Le 22 mars 1944, Paul Vallier, de son vrai nom Gariboldy, un grand résistant, trahi sans doute par un traître à la France, fut abattu par l'ennemi à Fontaine. Quatre jours plus tard, c'est son ami Jean Bocq, dit Jimmy, qui était son lieutenant dans la Résistance, qui fut abattu à son tour, à Saint-Nizier-du-Moucherotte. Tous deux avaient accompli d'innombrables exploits dans la Résistance. Pour montrer aux allemands et aux traîtres ce que la Résistance pouvait faire, ils avaient fait sauter, en plein jour, le siège de la milice à Grenoble. Et ils multiplièrent ensuite les actions de ce type.Droits image: Les histoires du Dauphiné
31 mai 2022L'explosion de la caserne de Bonne
Les Allemands avaient perdu une très grande partie de leur matériel de guerre et des munitions avec l'explosion du Polygone d'artillerie. Il ne leur restait plus grand chose. Aussi décidèrent-ils de ranger tout le matériel restant à la Caserne de Bonne, au centre de Grenoble. Et ils y logèrent la plupart de leurs troupes. Au moins là, les "terroristes" (résistants) n'oseront pas tout faire sauter. Et pourtant, elle aussi, la Caserne de Bonne, allait sauter, causant à l'ennemi, dans la nuit du 1e au 2 décembre 1943, un grand malheur. Cette nouvelle explosion catastrophique pour les Allemands était l'oeuvre d'un polonais, Kospisky, enrôlé de force dans l'armée allemande, ce qui ne l'empêcha pas de travailler avec la Résistance grenobloise sous le surnom d'Eloi.Droits image: Les histoires du Dauphiné
24 mai 2022La fin tragique de Jean Bistési et Jean Perrot
Chef départemental du mouvement COMBAT, Jean Bistési, professeur, était un très grand résistant, chez du ROPC (Recrutement, Organisation, Propagande de la Résistance). Il fut arrêté le lundi 29 novembre à son bureau puis abattu par 3 individus qui fouillèrent ensuite son bureau et son laboratoire.
Le même jour, deux individus arrêtaient Jean Perrot, un très grand résistant, responsable départemental du mouvement franc-tireur COMBAT. Jean Perrot était déterminé à ne rien dire et fut abattu à coup de mitraillettes.
En quelques jours, tous les mouvements de la Résistance grenobloise étaient décapités.Droits image: Les histoires du Dauphiné
17 mai 2022La fin héroïque du docteur Valois
Le 27 novembre 1943, à 2 h du matin, le docteur Valois, très grand résistant, qui occupait un poste-clé dans la Résistance grenobloise et qui avait donné un essor important à la lutte clandestine dans la région de Tullins et de Saint-Marcellin est arrêté chez lui et emmené au siège de la gestapo, Cours Berriat à Grenoble où il sera victime d'un odieux interrigatoire et affreusement torturé. Mais le docteur Valois quittera ce monde sans avoir donné le moindre renseignement aux traîtres à la France. Bien d'autres patriotes furent encore arrêtés ce samedi 27 novembre et le lendemain dimanche.
Droits image: Le docteur Valois
10 mai 2022Les commandos anti-terroristes sèment la mort
La journée du 26 novembre 1943 fut particulièrement terrible pour la Résistance. Des commandos qui se disaient "antiterroristes" arrêtèrent et massacrèrent ce jour-là des grenoblois qui étaients de grands résistants. Et notamment le docteur Girard, qui était agent du réseau COTY, le docteur Butterlin, un agent précieux de la Résistance, Alphonse Audinos, membre très actif de Combat et M. Bernard, agent de l'Armée secrète.Droits image: Les histoires du Dauphiné
3 mai 2022Jean Pain, héros de la résistance grenobloise
En quelques mois à la fin de l'année 1943, les Résistants de notre région ont mené près de 500 opérations contre l'occupant et ses amis. Et ceux-ci ont riposté et ont procédé à de nombreuses arrestations, parmi lesquelles Jean Pain, qui était correspondant du Progrès à Grenoble et, en même temps, un grand résistant, adjoint du docteur Vallois, chef des MUR (Mouvements Unis de la Résistance). Son corps fut retrouvé un matin, dans un état horrible, criblé de balles et horriblement mutilé de partout...Droits image: Les histoires du Dauphiné
5 avril 2022La Saint-Barthélémy Grenobloise
Novembre 1943, l'occupant allemand était furieux : la Résistance venait de détruire le Polygone, lui causant de lourdes pertes en matériel et en hommes. Aussi déclencha-t-il de vastes opérations contre les Grenoblois qu'il soupçonnait d'appartenir à cette Résistance, les arrêtant, les massacrant souvent. Ce fut épouvantable. Cette triste période fut appelée la Saint-Barthélémy grenobloise par ceux qui l'ont vécue.
Droits image: Défilé pendant la Saint-Barthélémy grenobloise
29 mars 2022Grenoble, compagnon de la libération
Si nous nous référons à la mémorable et très élogieuse citation qui l'accompagnait, la Croix de compagnon de la Libération fut accordée à Grenoble à titre exceptionnel pour les actions spectaculaires et efficaces de ses Résistants. C'est en effet dès la fin de l'année 1943, juste après l'explosion du Polygone qui a porté un rude coup à l'ennemi que le général de Gaulle décide de récompenser l'attitude héroïque de la capitale des Alpes, la citant en exemple. Mais c'est le 4 mais 1944 que les grenoblois apprirent la nouvelle.
Droits image: Remise de la Croix de compagnon de la Libération
22 mars 2022L'explosion du Polygone en 1943 : un acte de résistance.
Dans la nuit du 13 au 14 novembre 1943 le Polygone d'artillerie grenoblois occupé par les Allemands sutait, causant à l'ennemi une perte considérable en matériel et en munitions. Deux gazomètres ont explosé, l'un de 6 000 mètres cubes, l'autre de 9 000, anéantissant de précieux biens appartenant à l'ennemi qui perdit une vingtaine de ses soldats, beaucoup d'autres étant blessés. C'est un homme seul qui réussit cet extraordinaire exploit de la résistance : Aimé REQUET.Droits image: Les histoires du Dauphiné
15 mars 202211 novembre 1943
Répondant à des affiches collées un peu partout et à des tracts distribués clandestinement, les grenoblois se retrouvèrent assez nombreux le 11 novembre 1943 devant le Monument des Diables Bleus pour manifester leur patriotisme et chanter la Marseillaise. Ce qui déplut à l'occupant allemand. Ses troupes reçurent l'ordre de tirer sur la foule. Un massacre fut évité grâce à la police française qui intervint. Les Allemands arrêtèrent cependant 600 grenoblois. 398 d'entre eux furent entassés dans des wagons à bestiaux qui prirent la direction des camps de la mort en Allemagne.
Droits image: le Monument des Diables Bleus
8 mars 2022La Censure
Deux journaux seulement publièrent l'appel du 18 juin lancé par le général de Gaulle, dès le lendemain. L'un d'eux était le Petit Dauphinois. Ce qui déplut évidemment à l'ennemi et au gouvernement de Vichy, qui créèrent une censure féroce pour tous les journaux, imposant des articles, interdisant la publications d'autres...
Droits image: Matériel d'imprimerie
1 mars 2022L'Ecole des Cadres d'Uriage
Dunoyer de Segonzac a créé à Uriage au début des années 1940, alors que la France était occupée, une Ecole des Cadres qui fut installée au Château et qui appelait les jeunes Français de plus de vingt ans à réagir ! De nombreuses personnalités dans des domaines les plus divers s'y cotoyèrent...
Mais l'ennemi et le gouvernement de Vichy la firent fermer en 1943. Et les stagiaires vinrent grossir les rangs de la Résistance...Droits image: Château d'Uriage
22 février 2022Auguste Ravier un grand peintre dauphinois
Auguste Ravier s'installa trés vite en Dauphiné trés attiré par les paysages de notre province, qu'il passera sa vie à peindre.Droits image: Les histoires du Dauphiné
15 février 2022Champollion Figeac, le frère d'une célébrité
Alors que le Musée Champollion à ouvert il y a peu à Vif, dans le sud du département de l'Isère, dans la masion des Champollion, Claude Muller nous parle cette semaine du frère du célèbre egyptologue...Droits image: Les histoires du Dauphiné
8 février 2022Un Pape prisonnier à Grenoble
Pie VII, qui s’était spécialement déplacé à Paris pour sacré Napoléon empereur en 1801, revint en France quelques années plus tard, en 1808... mais cette fois, prisonnie! Napoléon l’avait fait arrêter à Rome, car il s’était opposé à la politique de blocus continental contre l’Angleterre. Prisonnier, le Pape fit étape à Grenoble le 21 juillet 1808 et y resta quelques jours, pouvant s’entretenir à travers les grilles avec de nombreux grenoblois, pouvant effectuer sous escortes des promenades, s’entretenant longtemps avec les Dames de la ?M?iséricorde, qui veillaient attentivement sur les prisonniers, nombreuses à l’époque.Droits image: Les histoires du Dauphiné
1 février 2022Les nombreuses œuvres de Jean-Baptiste Gerin
?Curé de Notre-Dame, Jean-Baptiste Gerin créa de nombreuses œuvres pour soulager et aider ses paroissiens dans la souffrance et la peine : œuvre de Saint François Régis (régularisation civile et religieuse des nombreuses unions illicites à l’époque et légitimation de leurs enfants); l’œuvre des Demoiselles de Saint François-Xavier (aide spirituel?le? et matérielle aux grands malades); le patronage des enfants; l’œuvre des Bons Livres (qui joua un rôle capital dans le développement de la lecture à Grenoble) et d’autres œuvres encore pour secourir les personnes meurtries, abandonnées, découragées, et remettre ses compatriotes sur les chemins de la Foi, qui avait été bien ébranlée sous la révolution.Droits image: Les histoires du Dauphiné
14 décembre 2021Noël en Dauphiné
Claude Muller évoque les célébrations de Noël en Dauphiné à partir du moyen-âge et jusqu'au XIXème siècle. Quelles étaient les traditions de l'époque, entre la messe de minuit et les repas, à cette période qui marquait jadis la nouvelle année ?Droits image: Les histoires du Dauphiné
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