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Les Histoires du Dauphiné
Les histoires du Dauphiné

Les Histoires du Dauphiné RCF - page 6

présentée par Claude Muller, Annie Francou

Afin de mieux connaître le patrimoine, un historien nous invite à découvrir l’ histoire des lieux de notre quotidien en Isère. Depuis les rues de Grenoble, de places en places, de villages en villages. En racontant aussi la vie de personnages exceptionnels qui ont marqué l’histoire de ce département.

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Episodes

  • Les histoires du Dauphiné
    4 octobre 2022

    Raymond Bank, chef d'état-major de la résistance

    17 min
    Raymond BANK est né à IVRY-sur-SEINE en 1895. Il s'illustre par sa bravoure au cours de la prmeière guerre mondiale où il fut blessé à mainte reprises. La croix de guerre récompense ses mérites et sa vaillance. Volontaire ensuite pour les opérations du Haut-Atlas, le combatant devint vite journaliste, puis rapidement secrétaire général du Petit Marocain et enfin directeur de l'Echo Marocain. On le retrouva très vite secrétaire général de la Dépêche Dauphinoise à Grenoble, ne dissimulant pas ses sentiments dans ses écrits au début de la 2ème guerre mondiale. Aussi, le gouvernement de Vichy lui interdit d'exercer sa profession. Il déploya alors toute sa fougue, toute sa compétence dans la resistance, devenant chef d'Etat-Major de la Résistance. Il fut abbatu par l'ennemi le 4 mars 1944.
  • Les histoires du Dauphiné
    27 septembre 2022

    Le Général Le Ray

    15 min
    Alain Le Ray avait rejoint dès 1933 les troupes alpines, où il servit successivement au 6e bataillon de Chasseurs alpins avant d'être affecté au 159e régiment d'Infanterie alpine pour commander la section d'éclaireurs-skieurs. Il participa en 1940 à la campagne de France. Il se rallia ensuite à la Résistance, où ses qualités de chef et d'organisateur clairvoyant lui assurèrent les plus hautes responsabilités. Il devint ainsi chef militaire du Vercors, de mai 1943 à janvier 1944, succédant ensuite au commandant De Reynies et devenant chef départemental des FFI, supervisant bien des opérations de la Résistance. Après la guerre, il servit brillamment en Extrême-Orient, puis en Algérie. Il fut un des fondateurs de l'Union des troupes de montagne.
  • Marie Reynoard
    20 septembre 2022

    Marie Reynoard

    16 min

    Née à Bastia en 1897, Marie Reynoard fut une des grandes figures de la Résistance, diffusant en même temps la presse clandestine de l'époque : Combat, Libération, Témoignage chrétien. Elle devint une vraie locomotive pour mener une lutte sans merci contre l'occupant et ses alliés : actions spectaculaires, sabotages, acheminement de ravitaillement. Arrêtée, déportée, elle décéda à Ravensbruck dans d'atroces souffrances. Elle fut considérée comme la première dame de la Résistance et une de ses héroïnes les plus pures.

  • Les histoires du Dauphiné
    13 septembre 2022

    Eugène Chavant, chef civile du Vercors

    15 min
    Eugène Chavant était né le 12 février 1984 à Colombe, près de Vienne. Élève officier en 1916, il fut cité en exemple pendant la guerre de 1914-1918, obtenant la médaille militaire et la croix de guerre avec 4 citations. Aussi le retrouvons-nous parmi les grands opposants aux Allemands et à leurs amis pendant la 2e Guerre mondiale, constituant dans le Vercors le plus important maquis de France avec 4 000 hommes. Et il exerça clandestinement le rôle de préfet dans le Vercors. Le 14 juillet 1944 à la Chapelle-en-Vercors, il proclama la République du Vercors dans ce lambeau de territoire devenu libre. "Le Vercors il ne faudra jamais l'oublier. On n'en parlera jamais assez", avait-il dit, après la Libération.
  • Les histoires du Dauphiné
    6 septembre 2022

    La mort d'un préfet

    16 min
    Mardi 1e août 1944. Dans sa villa de Montfleury, Marcel Besson, propriétaire du Petit Dauphinois, journal le plus important de la région, recevait le nouveau préfet de l'Isère, Philippe Frantz. Soudain, des hommes armés surgirent, demandant qui était le préfet. Georges Biessy s'avança courageausement, disant : " c'est moi ! ". Mais le préfet s'avança à son tour : " non ! Lui c'est le secrétaire général du journal. C'est moi le préfet. " Deux rafales crépitèrent et tous deux s'écroulèrent, criblés de balles. Et les assaillants, des résistants, s'enfuirent ... dans l'automobile du préfet.
  • Les histoires du Dauphiné
    30 août 2022

    L'attaque du château d'Uriage

    16 min
    Juillet 1944 : le château d'Uriage accueillait toujours une école de la milice. Les Allemands et leurs amis formaient de jeunes français pour combattre la Résistance. Mais l'ennemi décida de quitter le château d'Uriage, avec tous ses enseignants et sa centaine d'élèves. La Résistance décida donc d'attaquer l'ennemi, le jour du départ, à la sortie du château, alors qu'il s'apprêtait à monter dans les camions. Ce fut un grand affrontement. Quatre cadres allemands et 17 miliciens furent tués. Du côté des maquisards, on ne déplora qu'un blessé.
  • Les histoires du Dauphiné
    28 juin 2022

    Une gerbe de feu dans la nuit

    16 min
    Juillet 1944. Les troupes allemandes utilisaient beaucoup les routes nationales pour se déplacer et notamment dans notre région la route nationale qui relie Grenoble à Chambéry. Aussi la Résistance décida-t-elle de faire sauter le pont de Corbonne à St Ismier. Et, la nuit venue, 50 hommes creusèrent des trous à des endroits bien précis et y déposèrent des explosifs, les Allemands, redoutant les assauts des "terroristes", ne circulant guère la nuit. Et le pot sauta à 2 heures et demie du matin.
  • Train explosé par la résistance
    21 juin 2022

    La bataille du Rail

    14 min

    Juin 1944. Partout la Résistance était mobilisée pour paralyser l'ennemi qui avait fort à faire avec le développement des troupes alliées. Pour contrer les déplacements des troupes allemandes, la Résistance dauphinoise fit dérailler et exploser un train ennemi dans le tunnel de Réaumont. D'autres opérations suivirent, privant l'ennemi de précieux moyens de déplacement. On appellera cet épisode : la bataille du Rail.

  • Les histoires du Dauphiné
    14 juin 2022

    Opération prison

    14 min
    Le 8 mars 1944, trois grands résistants étaient arrêtés par l'ennemi et enfermés dans la prison de Grenoble. D'autres maquisards allaient les libérer. Ils se déguisèrent en faux gendarmes qui se présentent à l'entrée de la prison avec des pirsonniers factices qui dissimulaient sous d'amples canadiennes des pistolets mitrailleurs. Après avoir présenté de faux papiers, le groupe put entrer dans la prison, surprenant les gardiens. Et les 3 résistants furent ainsi libérés.
  • Les histoires du Dauphiné
    7 juin 2022

    Paul Vallier et Jean Bocq, un duo de choc !

    15 min
    Le 22 mars 1944, Paul Vallier, de son vrai nom Gariboldy, un grand résistant, trahi sans doute par un traître à la France, fut abattu par l'ennemi à Fontaine. Quatre jours plus tard, c'est son ami Jean Bocq, dit Jimmy, qui était son lieutenant dans la Résistance, qui fut abattu à son tour, à Saint-Nizier-du-Moucherotte. Tous deux avaient accompli d'innombrables exploits dans la Résistance. Pour montrer aux allemands et aux traîtres ce que la Résistance pouvait faire, ils avaient fait sauter, en plein jour, le siège de la milice à Grenoble. Et ils multiplièrent ensuite les actions de ce type.
  • Les histoires du Dauphiné
    31 mai 2022

    L'explosion de la caserne de Bonne

    15 min
    Les Allemands avaient perdu une très grande partie de leur matériel de guerre et des munitions avec l'explosion du Polygone d'artillerie. Il ne leur restait plus grand chose. Aussi décidèrent-ils de ranger tout le matériel restant à la Caserne de Bonne, au centre de Grenoble. Et ils y logèrent la plupart de leurs troupes. Au moins là, les "terroristes" (résistants) n'oseront pas tout faire sauter. Et pourtant, elle aussi, la Caserne de Bonne, allait sauter, causant à l'ennemi, dans la nuit du 1e au 2 décembre 1943, un grand malheur. Cette nouvelle explosion catastrophique pour les Allemands était l'oeuvre d'un polonais, Kospisky, enrôlé de force dans l'armée allemande, ce qui ne l'empêcha pas de travailler avec la Résistance grenobloise sous le surnom d'Eloi.
  • Les histoires du Dauphiné
    24 mai 2022

    La fin tragique de Jean Bistési et Jean Perrot

    15 min
    Chef départemental du mouvement COMBAT, Jean Bistési, professeur, était un très grand résistant, chez du ROPC (Recrutement, Organisation, Propagande de la Résistance). Il fut arrêté le lundi 29 novembre à son bureau puis abattu par 3 individus qui fouillèrent ensuite son bureau et son laboratoire.
    Le même jour, deux individus arrêtaient Jean Perrot, un très grand résistant, responsable départemental du mouvement franc-tireur COMBAT. Jean Perrot était déterminé à ne rien dire et fut abattu à coup de mitraillettes.
    En quelques jours, tous les mouvements de la Résistance grenobloise étaient décapités.
  • Le docteur Valois
    17 mai 2022

    La fin héroïque du docteur Valois

    16 min

    Le 27 novembre 1943, à 2 h du matin, le docteur Valois, très grand résistant, qui occupait un poste-clé dans la Résistance grenobloise et qui avait donné un essor important à la lutte clandestine dans la région de Tullins et de Saint-Marcellin est arrêté chez lui et emmené au siège de la gestapo, Cours Berriat à Grenoble où il sera victime d'un odieux interrigatoire et affreusement torturé. Mais le docteur Valois quittera ce monde sans avoir donné le moindre renseignement aux traîtres à la France. Bien d'autres patriotes furent encore arrêtés ce samedi 27 novembre et le lendemain dimanche.

  • Les histoires du Dauphiné
    10 mai 2022

    Les commandos anti-terroristes sèment la mort

    15 min
    La journée du 26 novembre 1943 fut particulièrement terrible pour la Résistance. Des commandos qui se disaient "antiterroristes" arrêtèrent et massacrèrent ce jour-là des grenoblois qui étaients de grands résistants. Et notamment le docteur Girard, qui était agent du réseau COTY, le docteur Butterlin, un agent précieux de la Résistance, Alphonse Audinos, membre très actif de Combat et M. Bernard, agent de l'Armée secrète.
  • Les histoires du Dauphiné
    3 mai 2022

    Jean Pain, héros de la résistance grenobloise

    15 min
    En quelques mois à la fin de l'année 1943, les Résistants de notre région ont mené près de 500 opérations contre l'occupant et ses amis. Et ceux-ci ont riposté et ont procédé à de nombreuses arrestations, parmi lesquelles Jean Pain, qui était correspondant du Progrès à Grenoble et, en même temps, un grand résistant, adjoint du docteur Vallois, chef des MUR (Mouvements Unis de la Résistance). Son corps fut retrouvé un matin, dans un état horrible, criblé de balles et horriblement mutilé de partout...
  • Défilé pendant la Saint-Barthélémy grenobloise
    5 avril 2022

    La Saint-Barthélémy Grenobloise

    15 min

    Novembre 1943, l'occupant allemand était furieux : la Résistance venait de détruire le Polygone, lui causant de lourdes pertes en matériel et en hommes. Aussi déclencha-t-il de vastes opérations contre les Grenoblois qu'il soupçonnait d'appartenir à cette Résistance, les arrêtant, les massacrant souvent. Ce fut épouvantable. Cette triste période fut appelée la Saint-Barthélémy grenobloise par ceux qui l'ont vécue.

  • Remise de la Croix de compagnon de la Libération
    29 mars 2022

    Grenoble, compagnon de la libération

    15 min

    Si nous nous référons à la mémorable et très élogieuse citation qui l'accompagnait, la Croix de compagnon de la Libération fut accordée à Grenoble à titre exceptionnel pour les actions spectaculaires et efficaces de ses Résistants. C'est en effet dès la fin de l'année 1943, juste après l'explosion du Polygone qui a porté un rude coup à l'ennemi que le général de Gaulle décide de récompenser l'attitude héroïque de la capitale des Alpes, la citant en exemple. Mais c'est le 4 mais 1944 que les grenoblois apprirent la nouvelle.

  • Les histoires du Dauphiné
    22 mars 2022

    L'explosion du Polygone en 1943 : un acte de résistance.

    15 min
    Dans la nuit du 13 au 14 novembre 1943 le Polygone d'artillerie grenoblois occupé par les Allemands sutait, causant à l'ennemi une perte considérable en matériel et en munitions. Deux gazomètres ont explosé, l'un de 6 000 mètres cubes, l'autre de 9 000, anéantissant de précieux biens appartenant à l'ennemi qui perdit une vingtaine de ses soldats, beaucoup d'autres étant blessés. C'est un homme seul qui réussit cet extraordinaire exploit de la résistance : Aimé REQUET.
  • le Monument des Diables Bleus
    15 mars 2022

    11 novembre 1943

    15 min

    Répondant à des affiches collées un peu partout et à des tracts distribués clandestinement, les grenoblois se retrouvèrent assez nombreux le 11 novembre 1943 devant le Monument des Diables Bleus pour manifester leur patriotisme et chanter la Marseillaise. Ce qui déplut à l'occupant allemand. Ses troupes reçurent l'ordre de tirer sur la foule. Un massacre fut évité grâce à la police française qui intervint. Les Allemands arrêtèrent cependant 600 grenoblois. 398 d'entre eux furent entassés dans des wagons à bestiaux qui prirent la direction des camps de la mort en Allemagne.

  • Matériel d'imprimerie
    8 mars 2022

    La Censure

    15 min

    Deux journaux seulement publièrent l'appel du 18 juin lancé par le général de Gaulle, dès le lendemain. L'un d'eux était le Petit Dauphinois. Ce qui déplut évidemment à l'ennemi et au gouvernement de Vichy, qui créèrent une censure féroce pour tous les journaux, imposant des articles, interdisant la publications d'autres...

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