Toutes les semaines, dans "L'éco des solutions", Patrick Lonchampt s'intéresse à une problématique économique et à ses solutions. Interview, portrait, reportage autant de possibilité pour découvrir ces entrepreneurs du changement. Le programme se décline sur le web où tous les mois vous pouvez retrouver l'intégralité de nos échanges et de manière indépendante le portrait et le reportage.
Le temps. Celui qu’on prend. Celui qu’on subit. Celui qu’on perd ou qu’on gagne. Pour les entreprises, le rapport au temps n’a jamais été aussi complexe. Entre urgence climatique, pression économique, rythme de l’innovation et transmission intergénérationnelle, le temps est devenu une ressource stratégique, mais aussi une ligne de fracture. Dans cette émission spéciale autour des Universités Jules Verne 2025, nous interrogeons ce lien intime entre le temps et l’entreprise, à travers trois regards complémentaires : celui d’un dirigeant qui a repris et transformé une entreprise familiale en crise, celui d’une pionnière de l’hydrogène vert qui parie sur le temps long de la transition, et celui d’un acteur du territoire qui observe les rythmes, les tensions et les aspirations des entrepreneurs d’aujourd’hui. Trois voix, un enjeu commun : mieux habiter le temps.
Protéger les océans passe par une alliance entre économie bleue durable, engagement citoyen et régulation internationale. Alors que l’économie maritime se structure, les initiatives philanthropiques et privées se multiplient pour préserver les écosystèmes. Les citoyens, eux, doivent être acteurs du changement, notamment face à la pollution plastique. Mais une autre menace se profile : la guerre des métaux rares, nécessaires à la transition écologique, qui menace à son tour les fonds marins.
" Quand je pense aux chefs d’entreprise, le premier mot qui me vient à l’esprit est « bien commun".
Ce sont les mots du pape François aux entrepreneurs de France en 2023. Nos invités aujourd’hui incarnent cette idée : leurs entreprises innovent, incluent, transforment, en restant centrées sur l’utilité sociale, environnementale et territoriale comme levier de développement durable.
Chef étoilé et entrepreneur engagé, Thierry Marx nous livre son parcours. Il bouscule les codes de la gastronomie pour en faire un levier d’insertion, d’éducation et de transition. À la tête de l’UMIH, il défend une hôtellerie plus humaine, plus durable. Formateur, bâtisseur, militant du lien social, il prouve qu’on peut changer le monde… en commençant par une assiette.
Huit mois après le passage dévastateur du cyclone Chido, Mayotte panse ses plaies. Mais plus que des ruines, l’île révèle une formidable capacité de résilience. Les acteurs économiques, agricoles, et associatifs se mobilisent pour que la reconstruction soit aussi une refondation. À condition, tous le disent, de passer enfin du discours au concret.
Dans cet épisode spécial de L’Éco des Solutions, nous plongeons dans la pensée sociale et économique du pape François, qui n' a cessé de bousculer nos certitudes. À travers ses textes comme " Laudato Si", "Fratelli Tutti" ou encore ses discours aux entrepreneurs, aux jeunes, à assise – il propose une relecture audacieuse des enjeux contemporains à partir d'une réflexion économique du bien commun, de la fraternité et de l’écologie intégrale.
Contre la logique du « tout économique » et du court-termisme, le pape invite à repenser le progrès, à remettre l’humain et la planète au cœur des décisions politiques comme managériales. Il appelle à un changement de paradigme, où l’entreprise n’est plus seulement un lieu de production, mais aussi un acteur de lien social, de justice et d’espérance.
Plus qu’une réflexion théologique, c’est une véritable vision politique, entrepreneuriale et humaine que propose le pape François. Une vision exigeante, mais profondément pastorale pour toutes celles et ceux qui veulent conjuguer performance, responsabilité et quête de sens.
Jean-Luc Catanzaro, ancien chef d’entreprise passé par la rue, et Polo, routard figure fraternelle des sans-abri, incarnent à tous les deux une preuve que le lien social passe par un regard, un sourire et une écoute bienveillante. Avec leur association Un Regard, Un Sourire, Un Toit il donne un logement à ceux qui n'en n'avait plus. Un engagement, né de l’expérience de la précarité, qui redonne dignité et visibilité aux plus fragiles. Aujourd’hui vice-président de la Région Pays de la Loire en charge de l’emploi et de la formation, Jean-Luc défend une politique pragmatique et humaine face aux défis économiques. Leur parcours inspire une action publique et associative profondément ancrée dans l’écoute pro active.
Chaque année voit émerger des « mots de l’année » – bienveillance, entreprise libérée, résilience... Autant de termes qui deviennent des repères dans les discours managériaux, des symboles d'engagement ou de changement, que les organisations s’approprient, adaptent, transforment. Ces mots ne sont pas neutres : ils portent une vision, parfois une promesse, souvent un espoir.
Aujourd’hui, trois mots semblent structurer les réflexions stratégiques : robustesse, résilience, performance.
Robustesse, c’est la capacité à tenir face aux chocs.
Résilience, c’est la capacité à rebondir après un choc.
Performance, c’est la capacité à atteindre ses objectifs, malgré ou grâce aux deux premières.
Mais cette mise en tension n’est pas qu’un enjeu de gestion. Elle touche au vivant démocratique lui-même. Car dans une société traversée par les crises – écologiques, sociales, institutionnelles – le monde associatif devient un acteur-clé du lien social, du soin aux plus fragiles, de l’innovation citoyenne. Et pourtant, il est fragilisé, sous-financé, souvent instrumentalisé.
Or, financer le monde associatif, ce n’est pas faire de la charité, c’est investir dans la robustesse de notre démocratie, dans sa résilience face aux fractures, et dans sa performance citoyenne à long terme. Si l’on attend des associations qu’elles soient des amortisseurs sociaux, des catalyseurs d’engagement, des laboratoires d’expérimentation, alors il faut leur donner les moyens de jouer ce rôle pleinement.
L’arbitrage entre robustesse, résilience et performance ne peut plus être pensé uniquement du point de vue des entreprises ou des institutions publiques : il doit aussi intégrer le tiers secteur comme pilier démocratique.
e 22 mars dernier, la Journée Mondiale de l'Eau a mis en lumière l'importance cruciale et les défis grandissants liés à cette ressource essentielle. Aujourd'hui, 2 milliards de personnes dans le monde n'ont pas accès à une eau potable sûre, et chaque jour, environ 1000 enfants meurent des suites d'une consommation d'eau contaminée. En France, les récentes inondations qui ont frappé plusieurs régions contrastent douloureusement avec le manque chronique d'eau potable à Mayotte, illustrant clairement l’urgence et la complexité des défis liés à l'eau. Ces événements soulignent l'importance d'une gestion à la fois écologique, économique et humaine de cette ressource vitale.
En ce mois du vrac et du réemploi, la Rieuse Économie se structure comme une filière clé pour renforcer notre souveraineté grâce au réemploi et à l’économie circulaire. Célia Rennesson, présidente du Réseau Vrac & Réemploi, partage les avancées et défis de cette transformation. À ses côtés, Navi Radjou, expert en innovation frugale, nous invite à repenser nos modèles économiques en misant sur la sobriété et l’ingéniosité. Ensemble, ils expliquent comment cette approche peut renforcer la résilience de nos territoires et favoriser une consommation plus durable.
Alors que l’égalité progresse, le partage réel du pouvoir entre femmes et hommes reste un défi. Mais quels sont encore les résistances encore présentes dans le monde du travail, de la tech à l’agriculture et de tant d'autres metiers. Faut-il déconstruire, reconstruire afin de porter et accompagner les transformations nécessaires pour un leadership plus équilibré ? Autant de question à se poser pour trouver des solutions et dépasser les stéréotypes, afin d'impliquer pleinement les hommes et construire une gouvernance plus inclusive et équilibrée entre les femmes et les hommes.
Comment allier tradition et modernité ? Comment préserver un héritage tout en insufflant un nouvel élan ?
Dans cet épisode de Visage d’Entrepreneur, Carine Chesneau partage son parcours singulier à la tête du Groupe Lambert, une entreprise familiale qu’elle a su transformer tout en respectant son histoire. Héritière d’un savoir-faire transmis depuis quatre générations, elle a relevé le défi de moderniser l’entreprise, structurant Lambert Manufil Industries et Lambert Clôtures pour en faire un acteur incontournable de son secteur.
Mais son engagement dépasse les frontières de son entreprise. À travers le fonds de dotation de l’Arbre Héron, elle œuvre pour la culture et l’ancrage territorial, convaincue que l’entrepreneuriat ne se limite pas aux affaires, mais doit aussi servir la société.
Dans cet échange sincère, elle revient sur ses choix, ses défis, et cette conviction profonde que la réussite se construit dans le collectif
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