Toutes les semaines, dans "L'éco des solutions", Patrick Lonchampt s'intéresse à une problématique économique et à ses solutions. Interview, portrait, reportage autant de possibilité pour découvrir ces entrepreneurs du changement. Le programme se décline sur le web où tous les mois vous pouvez retrouver l'intégralité de nos échanges et de manière indépendante le portrait et le reportage.
Maya Selva, pionnière dans l'industrie traditionnellement masculine du cigare, a fondé Maya Selva Cigares en 1995, marquant le début d'une entreprise qui allait redéfinir les standards de qualité et d'innovation dans le secteur. Originaire du Honduras, un pays célèbre pour son tabac de qualité, Maya a grandi dans un environnement qui ne semblait pas la prédestiner à une carrière dans l'industrie du cigare, tant par le metier des parents que par les études d'ingénieurs vers lesquelles elle s'était engagée. Ce qu'elle voulait c'était relier la France au Honduras, elle a dans premier temps penser à faire des compotes de bananes, heureusement pour les aficionados de vitoles ce ne fut pas le cas.
Ses débuts ont été marqués par des défis, notamment l'introduction de sa première marque, Flor de Selva, sur le marché français, un pari qui s'est avéré payant et a rapidement conduit à un succès international. L'entreprise s'est ensuite élargie pour inclure d'autres marques telles que Cumpay et Villa Zamorano, reflétant la richesse des terroirs du Honduras et du Nicaragua.
Maya Selva s'est engagée envers la durabilité et l'éthique dans l'industrie du cigare, travaillant étroitement avec les cultivateurs locaux pour promouvoir des pratiques agricoles responsables. Sa contribution au développement économique de ses pays d'origine et son engagement pour la qualité ont été reconnus internationalement, lui valant de nombreux prix et distinctions.
Plus qu'une entrepreneure réussie, Maya Selva est une source d'inspiration, brisant les barrières de genre dans l'industrie du cigare et au-delà. Elle continue d'innover et de surprendre, affirmant son rôle de symbole de changement et d'innovation dans l'industrie du cigare, tout en mettant en avant son engagement envers l'excellence, la durabilité et le développement de sa communauté au Honduras.
Nait-on manager ou le devient-on ?
La question de savoir si l'on naît manager ou si l'on devient manager est au cœur des discussions sur le développement professionnel et le leadership. Comme le suggèrent François Joseph Vella et Sacha Lopez dans leurs ouvrages, la compétence managériale ne se résume pas à une position ou un titre. Elle englobe une série de compétences, d'aptitudes, et surtout, une capacité à évoluer et à s'adapter dans un environnement de travail qui ne cesse de changer, particulièrement avec l'introduction du télétravail.
Le télétravail, en particulier, pose des défis uniques pour le management. Il nécessite des compétences de communication plus affinées, une confiance accrue envers les employés, et une capacité à motiver et à engager à distance. Cela implique également une compréhension profonde des besoins individuels des membres de l'équipe et de la manière dont ils s'intègrent dans la culture d'entreprise globale.
Les bonnes pratiques en management dans ce contexte hybride et en constante évolution sont cruciales. Elles peuvent inclure l'adoption de technologies de communication efficaces, le développement de stratégies pour maintenir l'engagement des employés, la gestion des attentes en termes de productivité et de bien-être, et la capacité à offrir un soutien adapté aux différentes situations personnelles des employés.
En fin de compte, être manager est une compétence qui se développe avec le temps, l'expérience, et surtout, avec une volonté d'apprendre et de s'adapter. La formation continue, la réflexion sur sa propre pratique, l'ouverture aux feedbacks, et l'adaptation aux nouvelles réalités du travail sont des éléments clés pour devenir un manager efficace dans le monde moderne.
François Joseph Vella, consultant et coauteur de l'ouvrage "Les 5 règles vitales du management" aux éditions du bien commun,
Sacha Lopez, cofondateur du Worklab et auteur du "Guide de survie pour un manager en situation hybride" aux éditions Pearson.
Dans un monde de plus en plus diversifié sur le plan culturel et religieux, la question de leur place au sein des entreprises est devenue un sujet de débat complexe. Les entreprises, en tant que microcosmes de la société, se trouvent confrontées à la nécessité de jongler entre les aspects sociaux, religieux, économiques et politiques de cette question. Trouver un équilibre est un défi essentiel pour la cohésion et la prospérité de nos communautés professionnelles et, par extension, de notre société tout entière. Et L'une des réalités incontestables est que les entreprises sont des lieux de travail où se côtoient des individus de diverses origines religieuses, reflet de notre société. Une diversité religieuse qui peut être une richesse si elle est dirigée de manière respectueuse et inclusive. Pouvant favoriser la créativité, la compréhension interculturelle et la capacité à saisir de nouvelles opportunités sur le marché mondial. Mais, comme on dit business is business et Le monde des affaires repose sur l'efficacité et la productivité. Les entreprises doivent veiller à ce que les pratiques religieuses n'affectent pas négativement leur fonctionnement. Alors se pose la question que faire ? Faut-il des aménagements des horaires, plus de travail flexible pour accommoder les pratiques religieuses sans compromettre la performance. Le sujet est complexe et que dit la loi, que dit le droit sue le sujet ? Comment être juste sans être réac ? Les entreprises qui naviguent habilement dans ces eaux trouvent souvent qu'elles sont mieux positionnées pour prospérer dans un monde de plus en plus complexe et interconnecté.
La semaine dernière, une tragédie aux urgences de Nantes a rappelé l'urgence de la situation. Le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, a promis un surplus de 32 milliards d'euros pour le secteur hospitalier, tandis que le Président de la République a souligné la nécessité d'accompagner les transformations démographiques et notre lien essentiel avec la santé. Il y a quelque temps, avec Pierre IVORA, auteur de l'ouvrage "Soigner l'hôpital", fruit de trois années d'enquête nous avions échangé sur son regard approfondi sur les défis actuels de notre système de santé.
Le nouveau DG de France Travail n'est pas un DG comme les autres, même si son parcours académique pourrait le laisser entendre. Et pourtant, son parcours professionnel se distingue avec plus de 13 ans passés dans le groupe ARES en tant que DG. ARES, premier groupe d'insertion par le travail, a bénéficié de son leadership. Peut-être est-il le moins cloisonné des DG de Pôle Emploi, avec à son actif la création d'entreprises de conseils et d'associations, liant toujours entrepreneuriat, inclusion et emploi. Un parcours hors norme que nous allons essayer de découvrir dans notre portrait d'entrepreneur.
Jean-François Cantero, président de l'UFOP, Marvin listoir, français xavier flament et Philippe izart nous ouvrent les portes de ce monde où la technologie et l'humanité se rencontrent pour redonner mobilité et autonomie. Face à des défis sans précédent, marqués par l'inflation et des réglementations obsolètes, les orthoprothésistes luttent pour maintenir la qualité et l'accessibilité de leurs services essentiels. On explore ainsi les enjeux actuels de cette profession, les avancées technologiques, et les histoires personnelles de ceux qui, chaque jour, repoussent les limites du possible et découvrir comment ces professionnels dévoués façonnent un avenir meilleur pour des milliers de personnes, et comment ils se préparent pour les défis de demain, notamment avec les Jeux Paralympiques 2024 en ligne de mire.
La France est le leader européen du secteur avec un marché estimé à 568 millions d'euros en 2022. L'Allemagne et le Royaume-Uni complètent le podium. La force principale du marché national est l’attrait des joueurs français pour les jeux de société. En effet, 91% des Français jouent régulièrement aux jeux de société ; ce qui fait d'eux l'une des populations les plus friandes au monde de ce type de divertissement. Avec une volonté affichée du made in France et de L'éco responsabilité.
Dans le paysage économique français, l'industrie et la métallurgie représentent des piliers historiques, essentiels à la prospérité et à l'innovation. Cependant, ces secteurs font face aujourd'hui à un défi majeur : renforcer leur attractivité dans un monde en constante évolution. Alors que les nouvelles générations aspirent à des carrières qui allient sens, innovation et responsabilité environnementale, l'industrie doit se réinventer pour séduire et retenir les talents.
Cette semaine, comme chaque mois, nous partons à la rencontre d'un acteur du changement, d'un visage d'entrepreneur. Aujourd'hui, je souhaite vous faire découvrir ou redécouvrir Dafna Mouchenik, qui est à l'origine de Logi Vitae, une PME au service des plus fragiles. On les appelle les auxiliaires de vie, les aides ménagères, les aides à domicile… Nous avions reçu Dafna il y a quelques années à l'occasion de la sortie de son premier livre, 'Derrière vos portes'. Il y en a eu ensuite deux autres dont 'Première Ligne', qui nous raconte tout le travail réalisé par ces hommes et ces femmes durant la COVID. Marie Basile, aide à domicile chez Logivitae, et héroïne du livre 'Femme de lien', raconté par Vincent Jarousseau sera notre invitée dans nos 7 minutes pour changer le monde
Il y a des conflits qui durent et qui laissent des traces. Celui-ci fête aujourd’hui ses 50 ans. Il ne s’agit pas du conflit entre Israël et la Palestine. Ce conflit a eu lieu il y a 50 ans, pour être précis, dans le domaine de l’industrie horlogère. On l’appelait le conflit Lip, tout simplement parce qu’il y a 50 ans, cette entreprise était au bord de la faillite. Des salariés se sont levés pour créer une coopérative et reprendre en main le destin de leur propre outil de travail.
Dans le tableau de notre époque, où les hommes se perdent souvent dans le labyrinthe de leurs propres ambitions, il est rare de rencontrer un personnage tel que Philippe Royer. Philippe Royer, avec la foi pour boussole et la bienveillance pour voile, navigue dans les eaux tumultueuses du monde moderne tout au long de son parcours professionnel, Transformant un groupe coopératif en profondeur tant sur le management que sur l’activité économique. Il reprend avec les salariées une librairie en déclin pour en faire phare culturel qui sera par la suite cédée à l'enseigne de la Fnac, montrant que l'entreprise peut être un acte de création, un moyen de redonner vie à ce qui semblait perdu. À la tête des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens, il a prêché, non pas avec des mots, mais par l'exemple, pour une économie du bien commun.
Au cours des dernières décennies, l'industrie française a été profondément impactée par la mondialisation et la quête incessante de réduction des coûts. Cette dynamique a contraint de nombreuses entreprises à fermer, délocaliser ou transférer une partie de leur technologie pour rester compétitives. Certaines ont résisté, tels des villages gaulois, tandis que d'autres ont choisi de rapatrier leur production en France. Néanmoins, la compétitivité sur un marché mondialisé demeure un défi majeur. Comment, dès lors, l'industrie française peut-elle regagner en compétitivité ? Quelles stratégies adopter pour réindustrialiser la France ? Faut-il explorer de nouvelles voies, comme les giga-factories, ou soutenir les entreprises traditionnelles qui ont bâti la renommée de notre industrie ? Et quel rôle les territoires jouent-ils dans cette transformation ? Autant de questions auxquelles la nouvelle convention collective de l'UIMM tente de répondre et de permettre à l'industrie et la métallurgie française de tirer son épingle du jeu.
Les Français ont souvent tendance à éprouver ce que l'on pourrait appeler un 'syndrome de l'imposteur', particulièrement lorsqu'il s'agit d'évaluer leur propre capacité à produire et à innover. Cette perception est cependant une erreur monumentale. En effet, une visite dans les allées du Salon du Made in France suffit pour constater, avec une fierté légitime, que l'industrie et l'artisanat français sont florissants. Dans ce salon, se côtoient harmonieusement des marques ancestrales qui ont bâti et continuent de contribuer au rayonnement de la France. À leurs côtés, de jeunes entreprises émergentes s'installent peu à peu, notamment dans le secteur textile, tandis que des startups prometteuses laissent entrevoir un avenir radieux pour notre industrie, suggérant qu'elle est sur la bonne voie.
La finale de la coupe du monde de Rugby ayant lieu demain, Franck Mesnel, ancien joueur et cofondateur de la marque Eden Park, était l'évidence même pour notre série de visages d'entrepreneurs. Des pelouses vertes aux podiums de la mode, il retrace son parcours de sportif et de chef d’entreprise au micro de RCF.
Actuellement au Sénat depuis quelques jours, le débat sur la loi d’immigration a commencé. Au cœur de cette loi, une interrogation fait la une de tous les médias faut-il oui ou non corréler la régularisation des sans papier à l’acceptation de travailler dans les métiers répertoriés comme en tension. Question centrale certes, mais restreignant l’immigration aux sans papier ou aux demandeurs d'asile alors que la notion d’immigration est nettement plus large selon la définition de L’INSEE. Les a priori sont lourds et l’on stigmatise rapidement le migrant à une seule chose, la charge économique supplémentaire, à un poids économique. Mais qu’en est-il réellement ? Selon Ekrame Boubtane docteur en science économique et spécialisée sur la question du rapport entre économies et immigration s’il y a en effet des efforts budgétaires réel réalisé par l’État pour l’accueil ses travaux démontrent que pris dans l’ensemble l’immigration participe à la vie économique du pays et est globalement positif.
À la suite de la pandémie de COVID, le gouvernement a largement souhaité inciter et insister sur la nécessité pour la France de voir son économie et son industrie reprendre des couleurs. Bien évidemment, le secteur de l'industrie et de la métallurgie n'a pas attendu les annonces gouvernementales pour prendre conscience de la nécessité d'adapter son cadre social à la mutation du secteur. C'est pourquoi, en janvier 2024, l'ensemble du secteur de l'industrie et de la métallurgie française adoptera une nouvelle convention collective. Une convention qui a été repensée en profondeur et plus particulièrement en ce qui concerne les descriptifs de poste et les cotations d’indices. Une nouvelle convention collective qu'il a fallu appréhender pour les services RH qui ont cette double casquette à la fois de l'intégrer dans leurs processus et de la vulgariser pour l'ensemble des collaborateurs.
En mai 2019, le pape François s'adressait aux jeunes du monde entier en leur demandant de réanimer l'économie. Trois ans après, Dans la ville d'Assise, le pape invite de jeunes professionnels du monde entier à réfléchir l'économie de François. Le mouvement « Economy of Francesco » est donc lancé à travers le monde avec une vision mobiliser les énergies de la jeune génération vers un changement d’OS économique et financier. Mais que recouvre réellement cette « économie de François » Est-ce à la jeunesse de réinventer des modèles économiques et financiers ? Autant de questions qui sont adressées à la jeunesse et auxquels certains comme Mathilde Montovert et Alexis Ferté se sentent le devoir de répondre. Le pape François leur affirmant qu'il y a d'abord « urgence de reconstituer le capital spirituel », qui est «essentiel», et qui «génère une joie de vivre nécessaire à l'économie».
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