Dans mon sac de voyage
Chaque mois, Daniel Bernard vous invite à une conversation originale avec des hommes et des femmes au destin singulier et pour lesquels la foi et la spiritualité n’étaient pas un a priori.
Episodes
- Claude Bonard a été un grand commis de l'Etat genevois. Retiré des affaires depuis dix ans, il poursuit sa vie entre Genève et Varsovie, féru d'Histoire et totalement impliqué dans les coulisses de la vie politique de son pays et du monde. Protestant de confession, il avoue une totale neutralité en la matière, étant rompu à la diplomatie.
- Claudia Mélanjoie-dit-Savoie est l’une des présentatrices de la météo sur la télévision suisse romande (RTS 1) dont elle fut la dernière speakerine. Elle est aussi comédienne et chroniqueuse de radio en Valais. Petite-fille de pasteur, elle s’est toutefois détournée de la religion alors qu’elle dispense, elle aussi, la bonne parole sur les ondes.
Didier Bovard ? Je l’ai rencontré alors qu’il présentait son embarcation My Way à Genève. L’homme m’a plu : traverser les mers comme on traverse les montagnes, en pédalant. Ce réel sportif a vaincu l’Atlantique et bientôt il stationnera en Ecosse, sur le Loch Ness. Y a-t-il un Bon Dieu pour Didier ? Sa réponse est pleine de sens.
Monique Roiné est directrice générale d’un établissement privé de Genève. Tournée vers l’humain depuis ses débuts, elle dirige de A à Z des projets liés à l’éducation depuis 20 ans, en France, au Vietnam, aujourd’hui en Suisse. Derrière la femme manager un peu stricte, d’éducation catholique et fille de militaire, se révèle une femme de talent dont le parcours vaut d’être écouté.
Un homme et une librairie comme on en voit rarement, située à Genève : L’Olivier. Alain Bittar est un chrétien d’Orient dont la vie a commencé au Soudan. Syro-libanais de souche, il prône depuis toujours la paix entre les peuples et les religions. Un parcours humain étonnant d’un homme riche et nuancé que l’on écoute avec bonheur.
Le regard pointé sur les incroyables dictatures contemporaines, Nicolas Righetti conçoit des images fortes, cadrées, presque mises en scène alors qu’on est en reportage. Il montre ces chefs suprêmes à la façon des peintres de la Renaissance quand ils représentaient le Christ. Un monde à découvrir avec ce genevois d’origine tessinoise et de culture chrétienne.
Oriane Aymard revient sur nos ondes après avoir réussi à vaincre l’Everest au printemps de cette année. Marraine de l’émission dans sa version longue, elle nous raconte sa quête, les risques, le défi de l’altitude. Himalayenne et écrivaine, diplômée en Science des religions, elle avait commencé par la biologie marine. Elle s’est rapprochée ainsi du Dieu créateur, selon les Hindous, alors qu’elle se dit elle-même catholique de confession et de culture. On écoute son parcours avec admiration.
Pauline Desnuelles : L'ascension
28 octobre 2023La rencontre
Entre deux travées du Salon du livre à Genève il y a cinq ans, la jeune-femme m’approche avec son dernier livre à la main : 200m, nage libre. Le titre retient mon attention. Je le lis. Cela me plaît. Puis les relations se font de façon très éloignée, et puis la crise du Covid, puis nous gardons le contact, elle revenant vers moi lorsque je signe des livres l’an dernier. Nous abordons les soucis de la vie, nos enfants, l’éducation, nos activités professionnelles, dont, pour elle comme pour moi, sont liées à nos envies. Puis Pauline Desnuelles me parle de son prochain ouvrage : Une ascension, « Sans majuscule ! » précise-t-elle, malicieusement.
Il me vient alors l’idée de l’inviter cette année pour l’émission.
Nous aborderons, outre la foi et les croyances, la recherche de soi, le parcours de vie, les zig-zags et la montagne ! La montagne chère à son cœur et à celui de son héroïne dans son dernier roman, et pas n’importe laquelle. Marguette Bouvier fut la première femme à redescendre du Mont-Blanc à ski en 1929. Y a-t-il des similitudes entre ces parcours distincts ?
Une chose est sure : de Catherine d’Estivelle à Orianne Aymard ou Claude Marthaler, la philosophie de la vie ne surgit pas seulement au coin d’une table. Il faut une vie saine, de l’entraînement et une bonne condition physique.
Pétulante, souriante, pleine d’idées, cette Française en Suisse, Pauline Desnuelles traduit en français depuis l’allemand dans une organisation internationale. Avec son chalet en Valais, ce sont, outre ses deux filles, la montagne et la marche qui la passionnent, ainsi que l’écriture. Avant l’émission elle m’a confié : « Rassurez-vous, je suis croyante… » Une personne à découvrir.
L’homme est simple et amical. De professeur, il est devenu directeur et propriétaire d’une école de management créée par d’autres en 1986 à Genève. Toujours à l’écoute de l’autre, il favorise le parcours d’étudiants de tous horizons et de toutes confessions. Osez l’action ! Tel est le mot d’ordre de son établissement, alternative à l’université traditionnelle.
Plus éloigné des lieux saints que Pierre Gauthier, ce serait difficile ! Toutefois, ce journaliste, animateur socio-culturel au tout début, délégué pour le CICR pendant le conflit des années 90, montre une humanité débordante, avec une touche d’existentialisme, existentialisme-chrétien pourrait-on dire. Il s’est aussi investi en politique comme citoyen élu à la Ville de Genève. Écoutons son parcours !
Mélanie Croubalian est une journaliste suisse bien connue : elle anime chaque semaine l'émission Le grand soir. D’origine suisse et arménienne, elle parle plusieurs langues en plus du français. Sa recherche de ses racines, comme chrétienne d’Orient, soit catholique d’Arménie, a donné son premier roman : Azad. On y découvre la sensibilité extrême de cette femme qui a creusé sa voie (voix) à la Radio Télévision Suisse.
Orianne Aymard, « La foi et les montagnes » 2/2
4 mars 2023La rencontre
Un livre, Sous l’œil de la Déesse, m’arrive dans les mains à l’occasion d’une rentre littéraire que j’anime. Je suis conquis par sa lecture qui me conduit dans les hauteurs de l’Himalaya, à plus de 8000m. La référence à la spiritualité, dont l’auteure nous livre quelques clés, me paraît compatible avec mon émission. La rencontre sur le thème de la montagne et les femmes faut que Orianne Aymard a tant à nous dire qu’elle mérite une émission de radio. Nous prenons acte de cette décision et nous voilà en janvier 2023. Lorsque je propose à Orianne de venir au siège de RCF à Annecy, elle s’exclame avec joie : « Cela me rappellera les souvenirs de la Basilique, où je suis venue une première fois lorsque j’avais 15 ans ! » C’est une première ! Ainsi les deux émissions qui lui sont consacrées ont été enregistrée en studio, dans un grand confort. Cela libère le journaliste que je suis des contraintes techniques, auxquelles je suis rompu bien sûr, mais cela permet surtout de se concentrer encore plus sur le déroulement de l’entretien. Chaque fois, c’est une découverte de notions nouvelles que mon invité nous apporte, comme ce moment très rare et non prévu où Orianne évoquant le moment où elle s’est vue mourir, en Inde, les larmes lui sont montées aux yeux. Alors oui, la femme a du caractère, car il en faut pour grimper à 8000m, de l’entraînement, car il est indispensable d’être en grande forme physique pour réaliser de tels exploits. Et il faut avoir la foi en soi, et, pour elle, sa foi aussi en Dieu, qu’il soit d’ci ou d’ailleurs, puis notre déléguée CICR a été confrontée aux diverses croyances dans le monde. La Mère, comme elle le dit à propos de sa thèse au Canada, est cette femme qu’elle a rencontré à l’époque, en Inde a une importance capitale dans sa vie, puisque c’était une Sainte, version indienne… Toutefois, Orianne Aymard confie qu’elle est catholique de formation. En 4 x 13 minutes, on parvient à capter un peu de son parcours, mais elle reviendra la saison prochaine pour nous raconter sa prochaine aventure.
Pour celle-ci, elle s’est associée avec un groupe de femmes et un site lui est dédié :
Si vous souhaitez participer à l’aventure en faisant un don, c’est possible. L’himalayenne décolle le 1er avril pour un projet qui lui prendre près de deux mois.
Résumé du livre « Sous l’œil de la Déesse » (Éditions du Mont-Blanc)
Victime à 25 ans d’un grave accident cérébral dans les contreforts de l’Himalaya indien, près du samadhi (tombe) d'une des grandes figures spirituelles de l’Inde moderne, Ma Anandamayi, la « Mère de la Joie », Orianne déjoue quelques années plus tard les pronostics médicaux qui la condamnaient à renoncer à la haute altitude. Elle décide de poursuivre son rêve et de gravir le Lhotse (8 516 m), sommet satellite de l’Everest et quatrième plus haut sommet au monde. Seule femme de son groupe, et alors qu’elle n’est ni une alpiniste, ni une himalayiste d’expérience, elle se lance ainsi dans un périple dans « la zone de la mort ». Malgré le déroulement chaotique de son expédition, elle se retrouve le 23 mai 2019 au sommet du Lhotse, contemplant devant elle l’Everest, ou Chomolungma, la Déesse Mère du Monde. Sous l’œil de la Déesse constitue un hymne à la vie, au courage d’être soi malgré les tragédies et les événements douloureux vécus. Il s’agit d’un véritable voyage initiatique pour découvrir ses propres limites et sa capacité de résilience.
- Himalayenne et écrivaine, diplômée au Canada en Science des religions, elle a commencé par la biologie marine. Victime d’une hémorragie cérébrale soudaine alors qu’elle est en Inde, elle décide 20 ans après, de gravir l’Everest, se rapprochant ainsi du Dieu créateur, selon les Hindous, alors qu’elle se dit elle-même catholique de confession et de culture. Sa personnalité est forte et l’on écoute son parcours avec admiration.
- Anne Colliard était étudiante à l’Institut d’Etudes Sociales à Genève dans les années 80. Elle y a coécrit et publié une thèse sur la dépendance dans le monde du culturisme et la drogue dure. Aujourd’hui devenue photographe de talent, elle rayonne toujours, malgré les affres de la vie. Croyante ? Elle n’en sait rien, même si sa maison est pleine de représentations spirituelles de toutes cultures.
- Deuxième rencontre avec Claude Bonard qui a été un grand commis de l’Etat genevois. Retiré des affaires depuis dix ans, il poursuit sa vie entre Genève et Varsovie. En cette période de l’année, c’est L’escalade à Genève et l’on découvrira des aspects peu connus de cette bataille historique ayant opposé les Savoyards aux valeureux citoyens genevois.
Maeva Christelle Dubois est une jeune autrice. Son athéisme supposé recèle toutefois une pensée mystique puissante, intellectuelle, mais ponctuée d’éclats de rire communicatifs. Découvrons un peu de la personne derrière l’œuvre romanesque qui a démarré très récemment.
- L’homme est jovial, bon vivant, prêt au bon mot. Il vous plaît d’emblée.
Toutefois, derrière le secrétaire de la Paroisse Saint-Paul de Cologny se cache un musicien raffiné et un homme de foi. Chef de chœur et compositeur formé au Conservatoire, il dirige sa vie avec ferveur, armé d’une croyance en Dieu très authentique. Découvrons l’homme et sa musique ! Après un mois de coma dû à un accident avec son cheval lors d’une compétition, Celine van Till est revenue à la compétition de haut niveau, certes, avec des handicaps physiques. Elle nous livre son combat quotidien pour la vie, au plus haut niveau. Championnats du monde, JO de Rio, Bachelor en communication et management, athlétisme et aujourd’hui cyclisme. Qu’est-ce qui la fait avancer, toujours plus loin ?
- Deuxième émission consacrée à Hakim Boulouiz, architecte marocain établi en Suisse. Nous l’avions laissé à Liège, à la veille d’arriver en Suisse et nous le retrouvons à Genève. Aujourd’hui c’est avec la photographie qu’il s’exprime. Hakim est la douceur orientale qui se fond dans une spiritualité universelle et poétique. Il raconte son évolution, son mariage avec une Protestante évangélique, la naissance de son fils, en nous livrant une part de sa foi authentique
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