Au pied de la lettre RCF - page 2

Deux romans qui tournent une fois encore sur les secrets de famille. Dans l’un et l’autre, ce son les ombres des disparus qui envahissent l’existence des vivants.

L’Algérie, la guerre et l’indépendance ont donné lieu à de nombreux livres, documents et fictions sur ces pages d’histoire souvent douloureuse. C’est avec un regard décalé, différent, que les deux romans d’aujourd’hui posent sur cette déchirure entre les deux bords de la Méditerranée.

Deux livres qui vont évoquer des figures de femmes croyantes. Marie, une fois son fils crucifié, que devient-elle? Que devient sa vie? Vingt siècle après, comment une religieuse peut-elle vivre les souffrances du Christ et être engagée dans le monde ?

En ce début d’année, on s’éloigne des fêtes de familles pour s’intéresser aux relations familiales et conjugales parfois soumises à des orages, voire des tsunamis… Deux romans qui n'épargnent pas nos désirs d'harmonie.

 

Aujourd’hui, deux livres nous font entrer dans les coulisses de la justice… et vont aussi nous dévoiler des personnages complexes, ordinaires bien que confrontés à des évènements dramatiques qui percutent les destins.

Deux livres qui nous parlent de l’enfance, mais attention : tout n’est pas simple pour les enfants de la guerre ou ceux qui sont touchés par la maladie. Et si les enfants, dans l’épreuve, avaient quelque chose à dire de notre monde ?

Deux livres nous font entrer dans des histoires de famille. Parce qu’il y a dans nos familles tout ce qui fait les méandres de l’existence. Des liens se tissent entre les membres d’une famille, et parfois se distendent, des nœuds d’incompréhension ne serrent, et les secrets imposent une tension…

Deux livres qui vont nous entraîner dans l’entre-deux guerres et nous conduire à des cas de conscience. Nos héros vont se trouver dans des situations impossibles, quand l’amour est face à un mur de violence, quand les conflits traversent les frontières.

Deux livres qui explorent les limites de la planète et par conséquent de notre humanité. Dominer la terre, est-ce l’asservir au point de menacer les équilibres primaires ? Multiplier les inventions, faire toujours plus pour une vie branchée, faire comme si consommer était le bonheur suprême, voilà qui pourrait nous conduire à une impasse.

Deux livres graves et d’une grande beauté littéraire, aujourd’hui, deux livres qui nous entraînent dans des histoires tragiques, durant lesquelles des personnages au destin bouleversant disent quelque chose des malheurs du monde : "Houris", de Kamel Daoud et "Ceux du lac" de Corinne Royer

Ecrire le plus intime pour le confier au lecteur, sur la place publique, c’est un exercice difficile et c’est un cadeau à ceux qui pourront se reconnaître et mieux se connaître, en lisant les deux livres qui nous réunissent aujourd’hui autour de la place du père. Deux récits, écrits par deux romancières, parce que dire la vie et le réel c’est aussi de la belle littérature.

On va parler littérature avec mes invités. Deux livres aujourd’hui qui racontent des histoires de famille et qui tournent aussi autour des secrets de famille, de ces événements que l’on pressent, qui jouent un rôle clé dans l’existence des membres de la famille et qu’on laisse pourtant dans l’ignorance le plus souvent.

On y est, c’est la rentrée : une seule consigne, restez à l’écoute on va vous donner encore envie de lire, c’est la rentrée 459 romans sur les tables des libraires, il y en aura forcément un pour vous et pour vous aider à choisir, vous nous écoutez.

 On va parler littérature avec mes invités. Deux livres aujourd’hui qui nous font rire, sourire, et rire jaune aussi. Deux histoires de destinées magnifiques qui pourtant cachent quelques fêlures. Avec mes deux invitées, Maude Ventura et son livre Célèbre (L'Iconoclaste) et Jennifer Richard pour La Vie infinie (Philippe Rey).

Deux livres et deux univers, où les choses disparaissent, où les habitants d’une même maison se perdent, maisons hantées ou maudites, personnages trouble ou secrets, tout est possible sous la plume des romanciers.

Deux livres nous font entrer dans des histoires de famille douloureuses. C’est aussi le rôle de la littérature, de dessiner en quelque sorte les blessures, les épreuves, les drames, sans jugement et sans concession.

Deux écrivains qui promettent un avenir sombre à notre planète et à notre humanité par la même occasion. Si la catastrophe n’a pas encore eu lieu dans un des deux romans, dans l’autre, on ignore tout de ce qui est arrivé, mais le résultat est sombre et effrayant.

Deux livres qui nous parlent de la maladie, du handicap, et de la difficulté de trouver sa place dans la société quand on fait partie des plus faibles, des plus fragiles. « On peut être malade, on n’est pas que la maladie », nous dit un des invités. Et si l’écriture nous aidait à comprendre, à accepter, à s’accorder ?

Deux livres, du papier, plein de feuilles pour nous parler des arbres. Ils sont fait de ce bois-là, mes deux invités, attachés à ces arbres qui nous racontent la vie, nous font entrer dans le temps de la croissance et du symbole.

Deux livres qui nous mettent sur la trace de deux journalistes d’un style un peu particulier. Ils sont bien sûr au cœur de l’info, mais avec chacun un regard très personnel, et on espère qu’il ne s’agit, bien sûr, que de journalistes fictifs. Vive le roman, même au cœur de l’actualité.