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Passer de l'autre côté de l'Atlantique

Un article rédigé par Christophe Henning - RCF, le 1 mai 2023 - Modifié le 17 juillet 2023
Au pied de la lettrePasser de l'autre côté de l'Atlantique

L'Amérique nous fascine, elle est le continent de tous les possibles, que ce soit pour les Japonais de l'entre-deux guerres ou les étudiantes de passage. Deux histoires qui font entrer dans la découverte de l'Amérique.

Avec Marie Charrel pour "les mangeurs de nuit" ((Observatoire) et Cécile Balavoine pour "au revers de la nuit" (Mercure de France)

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Cap à l’ouest aujourd’hui, avec deux romans qui nous entraîne Outre-Atlantique, à des périodes différentes qui nous parlent des grands froids et de New York incontournable.

Les mangeurs de nuit, de Marie Charrel (Observatoire)

On commencera avec une fresque canadienne au cœur du XXe siècle, faite de violences et d’épreuves, de nature et de destins… A commencer par les Japonais immigrés entre deux guerres, qui sont pris au piège, alors même que la nature majestueuse et démesurée s’impose comme un refuge, le lieu de destins mêlés de surnaturel.

Marie Charrel est journaliste au Monde, spécialiste de macroéconomie, et aussi auteure de nouvelles, de plusieurs romans. Celui-ci, « Les mangeurs de nuit », est très remarqué, confrontant deux solitudes en Colombie Britannique, province canadienne la plus à l’ouest sur la façade de l’océan pacifique… Un roman par bien des aspects universel mais aussi qui parle d’un lieu bien particulier.

Les mangeurs de nuit , de Marie Charrel, est publié aux éditions de l’Observatoire.

Au revers de la nuit, de Cécile Balavoine (Mercure de France)

Quant à la narratrice de l’autre roman, elle ressemble à s’y méprendre à l’auteur elle-même, qui nous conte les jeunes années d’une étudiante aux Etats-Unis  qui fait la connaissance d’un homme élégant, attachant, fantasque.

Cécile Balavoine est à la fois journaliste et professeur de lettres, "Au revers de la nuit" est son troisième roman. Elle écrit à partir de sa propre existence, romancée, retravaillée, pour en faire ce qu’on appelle une « autofiction ». C’est un matériau sensible, notamment au regard de l’entourage, un cadre qui permet d’approfondir le jeu de la fiction.

Au revers de la nuit, de Cécile Balavoine, est publié au Mercure de France.

Conseils de lecture des invitées :
Marie Charrel conseille La Grosse de Françoise Lefèvre (Babel Actes Sud)
Cécile Balavoine conseille Le Lilas rouge de Reinhard Kaiser-Mühlecker (Verdier)
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