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"Que la paix soit avec vous tous !" Ce sont les premiers mots prononcés par le nouveau pape Léon XIV lors de son élection le 8 Mai dernier. Et si la paix , c'était aussi de comprendre l'autre et d'abandonner les préjugés ? En ce Lundi de Pentecôte, trois chantiers proposés par Hamou Bouakkaz pour inspirer le Saint-Père !
Ce lundi de Pentecôte, les chrétiens célèbrent la descente de l’Esprit Saint sur les apôtres et les hommes et l’envoi en mission pour partager le message d’amour et de Paix du Christ au-delà de la barrière des langues. La paix justement, c’est le premier mot qu’a employé le nouveau Pape Léon 14 lors de son élection le 8 mai dernier. Et c’est un mot qui résonne en vous, Hamou ...
Eh oui, La paix, la paix, la paix. Vous commencez à me connaître avec Lemon Adds, nous cherchons la concorde dans nos entreprises, dans notre société. Or, Léon XIV nous alerte sur nos peurs. D’une certaine manière, la guerre naît du préjugé.
C’est-à-dire ?
En clair : nous bombardons d’abord avec nos clichés avant d’envoyer les missiles. Nous avons peur de la différence, alors nous la maquillons de jugements rapides. Et ces jugements, quand ils sont bousculés, se transforment en carapaces, en violence. Or, s’appliquer à comprendre, c’est déjà désarmer la peur.
Et vous avez un exemple de cette "déconstruction" pour mieux comprendre ?
Prenons l’exemple du handicap, cher à nos cœurs : quand on ne connaît pas la cécité, on imagine l’obscurité. Or la personne aveugle, elle, peut voir mille couleurs au bout des doigts ! La différence fascine quand on la rencontre ; elle terrifie quand on l’évite.
D’accord, mais comment traduit‑on ça du balcon de la basilique aux avenues du quotidien ?
On pourrait imaginer trois chantiers inspirants. D'abord, écouter avant de juger. Proposer que chaque diocèse crée des "cercles d’altérité" : on s’y rencontre entre personnes d’opinions, de croyances, de handicaps différents. Ni lecture, ni catéchisme ; juste l’art de la question ouverte.
Ça c’est un premier chantier. Et les suivants ?
Eduquer dès l’enfance. Enseigner la différence comme une richesse—pas en supplément, mais en tronc commun. On apprend les tables de multiplication : apprenons aussi la table de la coexistence ! Enfin désarmer le langage. Léon XIV bannit les expressions qui font de l’"autre" un objet : "ces gens‑là", "eux", "ce genre". Car la violence est d’abord syllabique.
Ambitieux ! Certains diront que c’est idéaliste et que les conflits géopolitiques se moquent bien des cercles de parole…
Ah, le pragmatisme grisâtre ! Souvenez-vous de François d’Assise : un baiser donné à un lépreux a retourné le Moyen Âge. Léon XIV nous invite à un "baiser de l’esprit " : embrasser symboliquement la personne que l’on redoute. Quand les peuples se voient, ils se reconnaissent ; quand ils se reconnaissent, ils négocient. Peut-on tirer un missile sur quelqu’un que l’on comprend ?
Moins, on l’espère. En tout cas, on sent votre enthousiasme, Hamou. Un vœu pour conclure ?
Qu’on commence par scruter nos propres lunettes. Si elles sont sales de préjugés, le monde paraîtra flou et menaçant. Nettoyons‑les et, qui sait, la différence deviendra notre plus belle lumière. Allez, Vincent, à vos chiffons : la paix, c’est tout de suite, pas après. Bonne semaine, et que la force tranquille de Léon XIV nous souffle un vent frais dans les méninges !
Chaque lundi à 17h53, retrouvez la chronique Hamou braille dans le poste en partenariat avec l'UNADEV et Lemon Adds.
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