Municipales 2026 : à Toulon, Michel Bonnus et Hubert Falco tendent la main à Josée Massi

Le message sera-t-il entendu ? Après l'officialisation, lundi 15 septembre, de sa candidature pour les élections municipales de Toulon, Michel Bonnus organisait ce vendredi 19 septembre une conférence de presse entouré de plusieurs membres de l'actuelle majorité : Benoît Pelletier, Manon Fortias, le député Yannick Chenevard, Caroline Depallens, Christophe Moreno, Laurent Bonnet, Valérie Mondone, Mohamed Mahali et Virginie Pin mais aussi de l'ancien maire de la capitale varoise entre 2001 et 2023, Hubert Falco. Pour tous, un seul mot d'ordre : l'appel à l'unité et au rassemblement. 

« Nous avons besoin de toi » 

« Le combat ce n'est pas Josée contre Michel », insiste ainsi le sénateur Les Républicains et ancien élu municipal. « Josée Massi est une amie et elle le reste. Je lui dis : rejoins-nous, nous avons besoin de toi », lance de son côté Hubert Falco. 

Alors que dans une interview à Var-Matin, l'actuelle première magistrate assurait « ne rien s’interdire » concernant une éventuelle candidature, celui qui l'a désigné pour lui succéder à la suite de sa condamnation à 5 d'inéligibilité estime que ce scénario mènerait à une défaite. « La division mène au désastre. Le désastre c'est le Rassemblement national. Nous n'avons pas travaillé comme nous avons travaillé depuis 20 ans pour laisser la ville à Laure Lavalette ( dont la candidature n'est pas encore officielle NDLR ) ».

Le soutien d'une majorité de la majorité

Une main tendue après la discorde. Après avoir soutenu publiquement une candidature de Josée Massi en juin dernier, Hubert Falco s'est finalement rangé derrière Michel Bonnus en début de semaine. Entre temps ? Les deux hommes « fâchés » depuis plusieurs années se sont réconciliés. « Nous sommes deux sanguins. Il y a entre nous une affection qui va bien au-delà de la politique », témoigne le premier. « Je ne dénigre pas Josée mais je connais les qualités de battant de Michel. Les municipales c'est un combat qui sera très difficile », surenchérit-il, tout en reconnaissant avoir été « surpris » par la diffusion, dimanche 14 septembre, d'un communiqué dans lequel la maire sortante expliquait qu'aucun accord n'avait pu être trouvé avec son concurrent. Elle n'aurait, selon son prédécesseur, pas respecté les termes d'un accord que tous trois auraient passé avec les élus de la majorité. A savoir, se laisser jusqu'au lundi pour trancher. 

Michel Bonnus bénéficiant en plus du soutien d'une trentaine d'élus de la majorité, sur 49, c'est finalement lui qui a reçu les faveurs d'Hubert Falco. « Personne ne remet en question les qualités humaines et de travail de Josée Massi. Mais Michel nous semble le mieux placé pour poursuivre le chemin engagé depuis 2001 », plaide pour sa part Valérie Mondone, résumant la pensée de ses camarades de campagne.