Elections municipales à Toulon : Hubert Falco apporte finalement son soutien à Michel Bonnus
Le sénateur Les Républicains a confirmé lundi 15 septembre qu'il mènera une liste pour tenter de conquérir Toulon. La maire sortante, Josée Massi, indique de son côté se laisser le temps de la réflexion avant d'annoncer sa position.
L'ancien maire de Toulon Hubert Falco se range derrière Michel Bonnus. Photo TSCela pourrait servir de base pour le scénario d'une série politique. Un nouveau rebondissement est survenu lundi 15 septembre dans la course à la mairie de Toulon : si Michel Bonnus a confirmé sa candidature, le sénateur Les Républicains peut surtout compter désormais sur le soutien officiel d'Hubert Falco. "Oui, ces dernières années j'ai pu être en désaccord avec quelques prises de position de Michel Bonnus mais notre amour pour Toulon nous a rapprochés. Nous avons de plus, toujours été d'accord sur l'essentiel, privilégier l'intérêt supérieur de notre ville et de ses habitants", indique, dans un communiqué, l'ancien maire de la capitale varoise, de 2001 à 2023.
"La loyauté ne se vérifie pas en paroles"
Alors que ce dernier avait au mois de juin apporter son soutien à Josée Massi, qui lui a succédé à la suite de sa condamnation à 5 ans d'inéligibilité. "Après différents échanges cet été qui n'ont pas abouti, j'ai réuni la semaine dernière les membres de la majorité municipale et Michel Bonnus. Nous avons alors convenu tous ensemble que les deux candidats potentiels devaient encore se voir ce week-end pour travailler à l'unité et au rassemblement. Et que nous nous retrouverions ce lundi pour prendre une décision. Dès lors, qu'elle n'a pas été ma surprise de découvrir dimanche après-midi un communiqué de presse et une lettre de Josée Massi à l'équipe municipale laissant présager une candidature actée […]. La loyauté si souvent prônée ne se vérifie pas en paroles mais se prouve par des actes !" justifie Hubert Falco.
Josée Massi maintient le suspens
De son côté, Josée Massi reconnaît dans une interview à Var Matin avoir été "blessée". Et de poursuivre : "On ne peut pas me dire il faut que tu te présentes et trois mois après me lâcher, ça a été violent". A la question : sera-t-elle aussi candidate en mars prochain ? Elle répond : "Aujourd'hui je ne m'interdis rien. Je ne peux pas vous dire si je vais me présenter ou non, ni si je vais soutenir Michel Bonnus".
