Tribunes chrétiennes

Comment faire face à cette avalanche de (mauvaises) nouvelles ? C'est la question que pose Elisabeth Walbaum, alors que les guerres en Ukraine et en Israël se succèdent dans l'actualité. La déléguée à l'animation et à la réflexion spirituelle de la Fédération de l'entraide protestante (Fep) donne une solution pour réussir à ne pas baisser les bras. 

L'inscription du droit à l’avortement dans la Constitution française a fait réagir certaines autorités religieuses, et leurs croyants. Le droit à l'euthanasie provoque les mêmes réactions selon Benoist de Sinety. Mais selon lui, les personnes véhémentes face à ces lois oublient que certains enfants vivent à la rue, ou que les malades en faveur du projet de loi "fin de vie" souffrent.

Le prêtre Benoist de Sinety s'inquiète d'une société plus commentatrice. Il déplore le manque d'analyses et la hausse de réactions à chaud, notamment à la suite de faits divers. Lui tente d'analyser cette violence par une surconsommation.

Le Conseil d'Etat a remis son avis au gouvernement. Le projet de loi "Fin de vie" lui sera présenté ce mercredi 10 avril. Un projet duquel une majorité de Français est favorable. Pascale Morinière, présidente des associations familiales catholiques (AFC), rappelle les modifications du projet.

La fédération de l'entraide protestante, dont Elisabeth Walbaum est déléguée à l'animation et à la réflexion, s'associe au réseau Uniopss, lanceur d'un cri d'alarme sur la crise vécue par les associations des solidarités et de la santé. 

A Pâques, les catéchumènes sont baptisés dans l'eau, symbole de vie. Un élément vital, qui nourrit nos vies et sculpte les paysages. Alors que les régions du nord sont débordées par les crues, et les nappes phréatiques du sud s'épuisent, l'eau est tout à la fois richesse et angoisse, explique Benoist de Sinety.

Pour les chrétiens, catholiques, et protestants, s'ouvrent la semaine sainte, les derniers jours du Carême avant la montée vers Pâques. Les interprétations sur cette semaine si spéciale sont nombreuses et les désaccords profonds. Elisabeth Walbaum appelle avant tout à se soucier des inégalités sociales qui frappent le monde. 

Depuis 4 mois, le nord de la France est immergée dans l'eau. L’Aa ne cesse de déborder. Dans un silence qui ne cesse d’étonner. Le pays semble dépassé par cette catastrophe naturelle pourtant prévisible depuis 50 ans. Benoist de Sinety appelle à agir chacun de notre côté pour tenter de sauver les générations futures. 

Entre l'affaire Enzo, Taylor Swift et Joe Biden, les Fake news envahissent notre quotidien. L'apparition de l'IA est une arme redoutable pour manipuler la vérité. Créé par l'humain, il nous appartient d’en faire bon usage. En ce temps de Carême, Cyrille Payot invite à méditer sur "Qu'est ce que la vérité ?".
 

Quatre ans après la période du confinement,  plus de 40% des trois millions d’étudiants recensés en France, souffrent ou ont souffert de dépression. Prix immobiliers qui explosent et jobs précaires en sont la principale cause. La dépression est avant tout une maladie, pas un caprice. Face à ces personnes, il faut apprendre à se rendre disponible et partir à la rencontre de l'autre. 

La nuit du doute marque le début du ramadan pour la religion musulmane. La mémoire de l'incertitude est un marqueur de l'Islam. Contrairement aux idées reçues, il est sain de se remettre en question. Il suffit simplement de trouver un équilibre entre une méfiance raisonnable et une confiance prudente. Pour  Elisabeth Walbaum, nous sommes aux manettes de ce doute. 

La France a sorti la grande artillerie pour célébrer l'inscription de l'IVG dans la Constitution. Elle en oublie parfois que l'avortement se résout à un drame, imposant sa pratique aux soignants. Pour Benoist de Sinety, lutter contre la pauvreté devrait être tout aussi important. 
 

Jeudi dernier, le convoi de 88 camions humanitaires délivrait de la nourriture à Gaza par le terminal israélien Karem Shalom. Cette mission s'est fini dans un bain de sang avec des civils pour cible. Ironie : Karem Shalom veut dire : "Vigne de la paix". Cyrille Payot revient sur l'importance de la fraternité entre religions et sur le conflit israélo-palestinien.

En septembre dernier, lors de son ordination épiscopale, Luc Terlinden, le nouvel évêque de Malines-Bruxelles, a présenté sa devise. « Fratelli Tutti », du titre de l’encyclique de François, représente ceux qui ressentent l’immense besoin de fraternité. Une pensée partagée par le jeune évêque.

Le salon de l’Agriculture a ouvert ses portes ce samedi. Souvent considéré comme la première ferme de France, cet événement annuel fait face à des enjeux majeurs comme la disparition progressive des exploitations. Elisabeth Walbaum affirme qu’il ne faut pas simplement assister à ce rassemblement mais avant tout agir ensemble.  

"Jamais dans ma vie je ne me suis vu si pauvre en temps. A tel point que parfois, quand je me confie à Dieu, je mendie ce temps dont j’ai le plus grand besoin" écrivait le jésuite Matteo Ricci (1552-1610) tandis qu’il œuvrait à tisser des liens entre l’Europe et la Chine. Benoist de Sinety revient sur l'importance d'accorder du temps au temps pour savoir savourer l'instant présent et par là faire l'expérience de la présence réelle du Seigneur.

Le wokisme est un mouvement né aux Etats-Unis , parmi les esclaves noirs et inspiré directement de l’évangile. Il a pour ambition de déconstruire les normes sociales, morales et scientifiques. En France, il se manifeste par la cancel culture. Dans “Les aventures de Rabbi Jacob”, le réalisateur met en scène un catholique antisémite et caricature la communauté juive. Une représentation qui interroge. Pour Cyrille Payot, il faut plutôt s'interroger aux dérives possibles du wokisme. 

Personne n’a oublié la violence inouïe du pogrom qui a frappé la Terre sainte le 7 octobre dernier. Des millions de vie innocentes sont résignées à se rendre coupable de crimes de guerre. Quant à lui, le peuple palestinien tente d’échapper à leur fatalité. Pour Benoist de Sinety, il est important de rappeler que chaque individu sur cette terre est aimé par Dieu. 
 

Mercredi 14 février, nous fêterons la Saint Valentin. La fête des amoureux rime souvent avec opérations commerciales en tout genre. Notre société de consommation nous fait oublier le but premier de cette fête: célébrer l’amour. Elisabeth Walbaum nous invite à saisir cette opportunité pour entretenir la flamme de l’amour.