Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.
Commentaire Évangile de Lc, ch 10 v 1 à 9
Bonjour à tous,
Nous pourrions passer des heures à commenter le texte que nous venons d'entendre, les neuf versets en tant que tels et ce vers quoi ils nous renvoient.
Alors, en 3 minutes, nous allons nous limiter à replacer le texte dans l'Évangile de Luc, parler de moisson et proposer une mise en œuvre actualisée.
1 - Le texte d'aujourd'hui est le début du chapitre 10 de l'Évangile de Luc.
Avant, au début du chapitre 9, Jésus envoyait douze disciples proclamer le règne de Dieu et guérir les malades. C'était une étape dans la stratégie de Jésus : il s'adressait d'abord aux Juifs avec le chiffre symbolique correspondant aux douze tribus d'Israël.
Au début du chapitre 10, Jésus envoie soixante-douze disciples également pour proclamer le règne de Dieu et guérir les malades. Soixante-douze correspond au nombre de nations alors connues : Jésus envoie les disciples vers le monde païen, au milieu des loups. Dans notre langage contemporain, on pourrait dire qu'Il les envoie aux "périphéries". Là aussi, "La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux".
2 - Mais quelles sont les significations du mot moisson ? En voici deux.
Dans la parabole du bon grain et de l'ivraie, la moisson, c'est la fin du monde et les moissonneurs, ce sont les anges.
Dans ce texte de Luc, le champ de la moisson est comparé au champ de l'évangélisation du monde qui a besoin d'ouvriers. Le champ est grand et les ouvriers, ce sont vous et moi.
En rédigeant ce commentaire, une erreur de frappe m'a montré un mot proche de moisson : c'est le mot mission ! Il est heureux ce rapprochement qui nous rappelle que nous sommes envoyés en mission !
3 - Et en tant qu'auditeur de RCF Alpha, il est un moyen simple d'être disciple missionnaire pour trouver des ouvriers et pour que dans les maisons les habitants puissent entendre “Le règne de Dieu s’est approché de vous”.
Ce moyen simple est de faire connaître RCF Alpha autour de nous et je vais vous donner une astuce parmi les différentes façons de le faire.
D'abord, bien sûr, prier l'Esprit-Saint pour lui demander de rencontrer au moins une personne aujourd'hui, de nous aider à l'écouter et de nous inspirer les paroles à lui dire.
L'astuce est de donner à cette personne la référence d'une émission qui rejoint un de ses centres d'intérêt. Et là, je vous garantis par expérience personnelle que vous recevrez de la Joie et, en lisant la suite du chapitre 10 de l'Évangile de Luc, vous rejoindrez Jésus qui exulte de joie sous l’action de l’Esprit Saint !
Heureux l'ouvrier qui sème et qui moissonne ! Bonne mission à toutes et tous !
01 Après cela, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
02 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
03 Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
04 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
05 Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.”
06 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
07 Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
08 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.
09 Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.”
10 Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites :
11 “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.”
12 Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville.
13 Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre.
14 D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement.
15 Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non ! Jusqu’au séjour des morts tu descendras !
16 Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. »
17 Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. »
18 Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair.
19 Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire.
20 Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »
21 À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
22 Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
23 Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
24 Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »
Les lectures de ce jour nous invitent à aller au large, avec une image que nous connaissions bien, celle du bateau, celle de la mer, celle de la navigation,
Nous sommes désormais entrés de façon active en Synode, et l’objectif est de revisiter notre Communion en église, notre Participation à la vie de l’église et notre orientation Missionnaire pour construire le corps du christ
Dans l’évangile, nous avons entendu
« Écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth »
Vous noterez que Jésus enseigne la foule au bord du lac, et non pas dans la synagogue ; est ce que la synagogue était trop petite ? Y avait-il des protocoles sanitaires pour limiter le nombre de personnes ?
Ou Jésus rend son enseignement accessible aux gens qui ne vont pas à la synagogue ? des gens avides de sa parole forte, mais qui ne vont pas à l’église ?
Y a-t-il autour de nous des personnes avides de la vie en Dieu mais qui ne viennent pas à l’église ?
Ces personnes sont appelées par François à participer à ce synode ; en effet, beaucoup de personnes ne se tournent plus vers l’église, ; Le monde est toujours en recherche, mais il ne cherche plus du côté des chrétiens, et cela fait mal. Nous devons présenter le message de l’Évangile de telle manière que les gens puissent s’orienter vers le Christ.
« Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon »
Cette barque, c’est la barque de Simon, un pécheur de Galilée
C’est dans ce passage de l’évangile de Luc que Simon devient Pierre, c’est-à-dire que cet homme qui était dans le métier de la pêche, devient apôtre du Christ
Je vous invite à méditer sur cette barque
Jésus demande à monter dans ma barque : il peut m’inviter à différents titres :
parce que je suis dans une famille chrétienne, une culture chrétienne
parce que j’ai rencontré des personnes qui m’ont donné envie de mieux le connaitre
parce qu’il s’est manifesté directement dans ma vie
Si j’accueille Jésus dans ma barque, il me demande d’avancer vers le large, il me demande de jeter les filets ; il me demande de participer à la mission de son église ;
Alors ce matin, je ferme les yeux, je suis sur la barque de Pierre, Jésus tient le gouvernail, quel filet vais-je jeter ?
Jean le Baptiste est mort pour avoir défendu la justice et la vérité : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » disait-il à Hérode. Ce commandement est toujours d’actualité. Jésus a dit lui-même que c’est un adultère, c’est un péché grave.
Cet Évangile nous rappelle un autre commandement qui dit : « Tu ne tueras pas. » Ôter la vie à quelqu’un, c’est un autre péché grave. Il y a de multiples façons de porter atteinte à la vie de quelqu’un : mettre à mort le bébé dans le ventre de sa mère, ou encore tuer un adulte dans un geste de colère. Mais aussi on peut tuer par nos paroles, par notre indifférence, nos jugements.
Hérode était très embarrassé quand il entendait Jean, et pourtant il l’écoutait avec plaisir parce qu’il savait que c’était un homme juste et saint. Il ne suffit pas d’écouter la parole de Dieu, encore faut-il la mettre en pratique. Celui qui écoute la parole de Dieu sans la mettre en pratique, dit Jésus, est comme celui qui bâtit sa maison sur le sable, mais celui qui écoute la parole de Dieu et l’applique dans ses actes est comme celui qui bâtit sa maison sur le roc. Il se prépare une demeure éternelle au ciel près de Dieu.
Cet Évangile de Saint Marc nous rappelle donc ici deux commandements : le respect de la vie d’un être humain depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle, et le respect du mariage, sans lequel on devient adultère. Il est bon de nous rappeler ces deux commandements, sans oublier les autres qui sont de véritables balises sur nos routes d’hommes et de femmes.
Les commandements ne sont pas des contraintes, bien au contraire ils nous ouvrent le chemin vers la vraie liberté, vers la vraie vie, vers la Vie éternelle. En relisant les dix commandements posons-nous sincèrement la question de savoir si nous y sommes fidèles. Si nous avons fait fausse route, Dieu, par un excès de son amour, nous propose de nous pardonner nos péchés, aussi énormes, aussi nombreux, aussi laids soient-ils, à la seule condition de les reconnaître devant lui et de lui demander son pardon dans le Sacrement de la Réconciliation. Pour Dieu aucun péché n’est impardonnable, mais nous doutons souvent de sa divine Miséricorde, et nous ne prenons pas la peine de la lui demander.
À l’image d’Hérode, écoutons donc nous aussi avec plaisir la parole de Dieu, et si nous sommes embarrassés comme il l’était en l’écoutant, c’est sans doute que nous avons besoin du pardon du Seigneur. Amen.
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