
Temps spirituel (Rennes) RCF - page 40
Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.
Episodes
29 avril 2022Evangile du 29 avril Christian DABIN
Commentaire de Christian DABIN de Mt 11, 25-30
Des exégètes proposent de distribuer l’évangile de Mt en 2 grandes parties:la 1ère du chap.3 à 13, où Jésus se présente et la seconde de 14 à 28, où il parcourt le chemin qui le mène par la croix à la résurrection.
Notre passage se situe donc dans la 1ère partie. On peut y distinguer 3 temps: la prière au Père 11,25 et 26, l’affirmation centrale de sa filiation divine v.27 et un appel à devenir disciple 29 et 30.
Le passage débute de façon solennelle par l’expression»En ce temps-là».Il s’agit ici moins d’une indication chronologique, comme souvent ailleurs, que d’une insistance sur le temps que Dieu choisit pour intervenir, avec une dimension eschatologique. C’est le temps de l’avènement, du déploiement du Royaume de Dieu.Puis, quand Jésus prend la parole, Lc en 10,21 précise que Jésus «exulta sous l’action de l’Esprit-saint». Il est rare dans les évangiles que Jésus se donne à entendre , en vrai pédagogue, à prier son Père, révélant leur connaissance réciproque dans une relation exceptionnellement intime. Habituellement, Jésus s’isole dans un endroit désert, la nuit le plus souvent.Cette prière est une véritable apocalypse, un dévoilement de ce qui était resté secret. Le Père et le Fils sont deux personnes distinctes,mais qui forment une unité insécable, dans une communication parfaite, un partage total, la communion.Relation unique où le Fils emploie 5 fois le nom du Père .»Tout m’a été remis par mon Père.» au point que «Nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils,» et il ajoute:» et celui à qui le Fils veut bien le révéler.»
En cachant aux sages, à ceux qui se sont faits les spécialistes de la Parole de Dieu, la sagesse du Père et sa bienveillance dépassent toute sagesse humaine.
Les v.v. 28-30 expriment le don du fils aux hommes. Jésus promet le repos à ceux qui se chargent de son joug. Cela semble paradoxal. Mais Jésus se place lui-même au nombre des anawim, terme hébreu désignant les pauvres de Yahwé, de ces «pauvres en esprit qu’il a déclarés heureux» dans les Béatitudes en Mt5,3-4. Au v. 29 de notre passage, il déclare:»car je suis doux et humble de cœur». C’est Dieu lui-même qui se donne en échangeant notre fardeau contre sa douceur et son humilité.Quel mystérieux échange entre le joug, symbole d’assujettissement, d’oppression épuisante et le repos! Au dernier verset,Jésus insiste:»Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau léger.» Visiblement le joug de Jésus n’est pas un poids, mais un don fraternel, un lieu de repos, mais à condition que nous acceptions de prendre la voie de l’humilité, de lâcher prise,de nous mettre à son école, comme il le dit. C’est donc une relation choisie, donc plus facile à porter. Dès lors, l’appel à devenir disciple,devient un appel à suivre ,jusque dans les difficultés, celui qui se présente ici comme le Fils et Messie, doux et humble de cœur.
Seule la grâce divine peut nous permettre de répondre à cet appel, en nous inspirant de l’émerveillement que le Fils a pour son Père, qu’il loue.
C’est cette grâce que nous sollicitons auprès de Toi, Seigneur Jésus, qui nous lance cette bouée de sauvetage.
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7 avril 2022Evangile du 7 avril Pierre GIAUME
Commentaire de Jean 8, 51-59
Mes amis, vous souvenez-vous de l’élément liturgique important qui s’est déroulé le dimanche 28 novembre dernier ? Je vous donne un indice : nous rentrions dans l’avent. Cela vous revient-il ? Le dimanche 28 novembre était le jour « J » où la nouvelle traduction du Missel romain a fait son apparition dans nos églises. Quelques changements permettaient ainsi de faire en sorte que les réponses des fidèles soient plus exactes dans la proclamation de la foi et la conformité à la langue française. Attardons-nous quelques instants sur Profession de Foi et plus particulièrement sur le Symbole de Nicée où une seule expression a été changée. Notre page d’évangile du jour y est, en quelque sorte, résumée dans le passage qui suit : « Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles. Il est Dieu, né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, consubstantiel au Père, et par lui tout a été fait ».
Consubstantiel. C’est donc LA nouveauté du Credo. D’après la définition du dictionnaire, consubstantiel veut dire : « Qui n'a qu'une seule et même substance (en parlant de Dieu) ». Je ne la trouve pas si simple à appréhender comme notion, pour nous simples humains. Le Père est (du verbe être) le Fils, et le Fils est le Père. Mais alors, s’il est consubstantiel à son Père, pourquoi Jésus appelle Dieu « Abba » une fois sur la croix ? Pourquoi Dieu dit « Celui-ci est mon Fils » lors du baptême de Jésus par Jean Le Baptiste ? Peut-on être consubstantiel et pour autant distinct l’un de l’autre ? Lorsque nous communions à la messe, devenons-nous consubstantiels au Christ pendant quelques minutes alors que le Christ agît en nous ?
Il est facile a posteriori de critiquer les juifs de notre évangile du jour, mais qu’aurions-nous fait à leur place ? J’imagine à quel point le discours de Jésus était disruptif et déroutant pour l’époque. Deux mille ans plus tard, nous, nous savons que le Christ est ressuscité. Qu’il a vaincu la mort. Qu’il est revenu voir ses disciples après être sorti du tombeau. Mais pas eux.
Ceci étant, l’attitude des juifs cités par Jean me rappelle ce proverbe chinois : « Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt ». Jésus évoque la vie éternelle et les juifs, eux, prennent une fois de plus la parole du Christ au sens humain, littéral, premier : ainsi celui qui garderait la parole de Dieu avec lui vivrait alors éternellement mais… sur terre. Il existe d’ailleurs un autre proverbe chinois qui me paraît lui aussi faire écho à la situation vécue par Jésus : « Le sage s'interroge lui-même, le sot interroge les autres ». Les juifs qui incriminent Jésus sont déboussolés par ses paroles, mais ils préfèrent essayer de le tourner en ridicule et songent même à le lapider, plutôt que de méditer sur le message fort proposé par le Christ. Comme si la violence allait leur permettre de clarifier la situation de manière constructive.
Allez, soyons honnêtes, le langage de Jésus nous bouscule nous aussi. Nous avons trop souvent une lecture au premier degré de l’Écriture. Et lorsque l’Esprit Saint vient nous murmurer qu’il faut aller plus loin, nous fermons vite nos yeux et nos oreilles tant cela nous perturbe et nous dérange. C’est pourtant grâce à cette parole que nous cheminerons en direction de la vie éternelle offerte par Jésus. N’oublions pas que notre « vie éternelle » ne commence pas à notre mort, mais qu’elle a déjà commencée lors de notre passage sur terre.
Bientôt la fin du temps de carême. Puissions-nous préparer nos cœurs dans la paix, pour aller vers le Père, toujours guidés par le Fils.
Belle journée à vous mes amis.
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6 avril 2022Evangile du 6 avril Reine de KERDANET
Commentaire de Jean 8 ( 31-42)
Jésus lit dans les cœurs. Il n’est pas si simple de demeurer fidèle à ses paroles, même quand on dit croire en lui et qu’on se déplace pour l’écouter.
Se dire descendant d’Abraham et chercher pourtant à faire mourir le Christ, cela n’arrive pas qu’aux juifs de son temps.
« Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez ».
Cela paraît pourtant si simple, de choisir la vie plutôt que la mort, l’amour plutôt que la haine.
En cette période électorale, il est bon de nous poser cette question :
« De qui sommes-nous les fils ? ». C’est en tant qu’adultes que nous sommes appelés à voter, en vue du bien commun dans notre monde.
Agir comme son père, c’est parfois agir comme un enfant qui certes peut obéir sans réplique, mais peut-être aussi sans réfléchir…
La loi de Dieu n’a de sens que si elle est mise au service de l’amour.
Mettre en pratique la parole de Dieu, ce n’est pas nous réfugier dans un passé idéalisé, copier à l’identique ce que nous ont transmis de glorieux ancêtres.
Le Seigneur nous adresse une parole vivante, il veut nous ouvrir l’oreille pour que nous inventions avec lui notre avenir, en combattant le mal à la racine, c’est-à-dire en nous-mêmes.
« Si vous demeurez fidèles à ma parole, alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres »
La vérité dont il nous parle, n’est-ce pas justement d’avoir conscience que nous sommes tous esclaves du péché ?
« Vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole n’a pas de prise sur vous ». Jésus est vraiment libre, il y a en lui une totale cohérence entre ses paroles et ses actes. Il nous transmet la vie par sa parole, il nous rend différents, autres. On pourrait dire qu’il nous altère pour nous désaltérer.
Il y a des domaines de nos vies où nous nous satisfaisons de nos dilemmes, où nous sommes esclaves de nos habitudes, de nos idoles. La parole de Jésus nous déloge de nos petits conforts. C’est un aiguillon qui nous invite à clarifier nos choix, à nous engager vraiment.
Comme citoyen, nous sommes invités à aller voter, même si aucun candidat ne satisfait toutes nos aspirations.
Comme face à toute décision, posons-nous la question des conséquences de nos choix. Comment, aujourd’hui, en votant, nous pouvons choisir de faire vivre l’amour de Dieu dans notre société, d’être cohérent avec l’évangile ?
Seigneur, toi le libérateur, viens m’éclairer :
Est-ce que j’agis librement ou suis-je mu par des peurs, par des loyautés invisibles envers des morts alors que tu me demande de prendre soin des vivants…
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3 avril 2022Evangile du 3 avril Jean-Pierre POMMIER
5e DIMANCHE DE CARÊME Jn 8, 1-11
Bonjour à tous,
L'Évangile d'aujourd'hui nous parle d'adultère et dans notre monde de mensonge on ne sait plus très bien ce que c'est!
Mais, nous chrétiens, avons la chance d'avoir une référence, c'est le CEC, le Catéchisme de l'Église Catholique.
Dans le paragraphe "offenses à la dignité du mariage", à l'article 2380, il est dit entre autres points que ce mot désigne l’infidélité conjugale. Lorsque deux partenaires, dont l’un au moins est marié, nouent entre eux une relation sexuelle, même éphémère, ils commettent un adultère.
Le sixième commandement proscrit absolument l’adultère.
Les prophètes en dénoncent la gravité. Ils voient dans l’adultère la figure du péché d’idolâtrie. Je vous invite à poursuivre la lecture des articles 2381 et suivants pour prendre conscience de l'ampleur de ce péché.
Car Jésus va plus loin (dans Mt 5, 27-28).: "Vous avez entendu qu’il a été dit : " Tu ne commettras pas d’adultère ". Eh bien ! Moi je vous dis : quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis, dans son cœur, l’adultère avec elle." Et c'est vrai aussi dans l'autre sens.
Et alors que Jésus n'a pas condamné la femme prise en flagrant délit d'adultère et bien qu'on ne sache rien de l'homme qui était avec elle, Jésus termine en disant : "Va et ne pèche plus", ce qui vaut pour tous ceux qui entendent cette parole.
Alors, comment faire ? Là aussi, le Catéchisme de l'Église Catholique nous indique où trouver les ressources.
On entend parfois une réponse très brève en deux mots : abstinence et fidélité, qui correspondrait de façon tout aussi rapide aux deux états de vie du célibat et du mariage. Mais il faut aller plus loin et considérer dans les deux cas la chasteté, c’est-à-dire l'esprit dans lequel on applique la lettre. Et c'est vers le Saint Esprit que nous pouvons nous tourner pour lui demander le don de la maîtrise de soi et le fruit de la chasteté, je vous renvoie à l'article 1832 du Catéchisme de l'Église Catholique.
Pour terminer, j'ajouterais que nous devons pratiquer la vertu de prudence car quand, dans le Notre Père, nous Lui demandons de ne pas nous laisser entrer en tentation nous ne devons pas l'empêcher de le faire. Bonne journée à tous.
EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT JEAN
01 Quant à Jésus, il s’en alla au mont des Oliviers.
02 Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.
03 Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu,
04 et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
05 Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? »
06 Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.
07 Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
08 Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre.
09 Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
10 Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? »
11 Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »
LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Voici que je fais une chose nouvelle, je vais désaltérer mon peuple » (Is 43, 16-21)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Ainsi parle le Seigneur,
lui qui fit un chemin dans la mer,
un sentier dans les eaux puissantes,
lui qui mit en campagne des chars et des chevaux,
des troupes et de puissants guerriers ;
les voilà tous couchés pour ne plus se relever,
ils se sont éteints, consumés comme une mèche.
Le Seigneur dit :
« Ne faites plus mémoire des événements passés,
ne songez plus aux choses d’autrefois.
Voici que je fais une chose nouvelle :
elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ?
Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides.
Les bêtes sauvages me rendront gloire
– les chacals et les autruches –
parce que j’aurai fait couler de l’eau dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides,
pour désaltérer mon peuple,
celui que j’ai choisi.
Ce peuple que je me suis façonné
redira ma louange. »– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 125 (126), 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6)
R/ Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête ! (Ps 125, 3)Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.Il s’en va, il s’en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.DEUXIÈME LECTURE
« À cause du Christ, j’ai tout perdu, en devenant semblable à lui dans sa mort » (Ph 3, 8-14)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens
Frères,
tous les avantages que j’avais autrefois,
je les considère comme une perte
à cause de ce bien qui dépasse tout :
la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur.
À cause de lui, j’ai tout perdu ;
je considère tout comme des ordures,
afin de gagner un seul avantage, le Christ,
et, en lui, d’être reconnu juste,
non pas de la justice venant de la loi de Moïse
mais de celle qui vient de la foi au Christ,
la justice venant de Dieu, qui est fondée sur la foi.
Il s’agit pour moi de connaître le Christ,
d’éprouver la puissance de sa résurrection
et de communier aux souffrances de sa Passion,
en devenant semblable à lui dans sa mort,
avec l’espoir de parvenir
à la résurrection d’entre les morts.
Certes, je n’ai pas encore obtenu cela,
je n’ai pas encore atteint la perfection,
mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir,
puisque j’ai moi-même été saisi par le Christ Jésus.
Frères, quant à moi, je ne pense pas avoir déjà saisi cela.
Une seule chose compte :
oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant,
je cours vers le but en vue du prix
auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus.– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Celui d’entre-vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à jeter une pierre » (Jn 8, 1-11)
Gloire à toi, Seigneur.
Gloire à toi.
Maintenant, dit le Seigneur,
revenez à moi de tout votre cœur,
car je suis tendre et miséricordieux.
Gloire à toi, Seigneur.
Gloire à toi. (cf. Jl 2, 12b.13c)Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
Dès l’aurore, il retourna au Temple.
Comme tout le peuple venait à lui,
il s’assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme
qu’on avait surprise en situation d’adultère.
Ils la mettent au milieu,
et disent à Jésus :
« Maître, cette femme
a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné
de lapider ces femmes-là.
Et toi, que dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve,
afin de pouvoir l’accuser.
Mais Jésus s’était baissé
et, du doigt, il écrivait sur la terre.
Comme on persistait à l’interroger,
il se redressa et leur dit :
« Celui d’entre vous qui est sans péché,
qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
Il se baissa de nouveau
et il écrivait sur la terre.
Eux, après avoir entendu cela,
s’en allaient un par un,
en commençant par les plus âgés.
Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
Il se redressa et lui demanda :
« Femme, où sont-ils donc ?
Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit :
« Personne, Seigneur. »
Et Jésus lui dit :
« Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »– Acclamons la Parole de Dieu.
Droits image: Temps Spirituel
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