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EVANGILE DU 2 MAI LUC BOUGE

RCF Rennes,  - Modifié le 3 mai 2021
​Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit (Jn 15, 1-8)
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En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Moi, je suis la vraie vigne,
et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi,
mais qui ne porte pas de fruit,
mon Père l’enlève ;
tout sarment qui porte du fruit,
il le purifie en le taillant,
pour qu’il en porte davantage.
Mais vous, déjà vous voici purifiés
grâce à la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous.
De même que le sarment
ne peut pas porter de fruit par lui-même
s’il ne demeure pas sur la vigne,
de même vous non plus,
si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne,
et vous, les sarments.
Celui qui demeure en moi
et en qui je demeure,
celui-là porte beaucoup de fruit,
car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi,
Il est, comme le sarment, jeté dehors,
et il se dessèche.
Les sarments secs, on les ramasse,
on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi,
et que mes paroles demeurent en vous,
demandez tout ce que vous voulez,
et cela se réalisera pour vous.

Ce qui fait la gloire de mon Père,
c’est que vous portiez beaucoup de fruit
et que vous soyez pour moi des disciples. »

Tout savoir sur la taille de la vigne et des sarments : https://wisp-
campus.com/la-taille-de-la-vigne-une-garantie-pour-les-vendanges-
a-venir/.
J’ai vécu une année en famille dans une grande maison au
coeur du Beaujolais. La grande balade avec les enfants
était de monter dans la vigne juste derrière la maison. À
l’automne, nous avons grappillé les grains qui restaient
après le passage des vendangeurs. À l’hiver, nous avons regardé les petits feux
de vieux sarments tout secs au pied des rangées. Au printemps, nous avons vu
les sarments laissés par le vigneron se couvrir de feuilles. À l’été, nous avons vu
les grappes grossir et brunir en quelques jours.
Jésus est la vigne. Son père est le vigneron. Nous sommes les sarments. Jésus
est dans le Père et le Père est en Lui (Jean 14, 11). Leur désir commun, c’est que
nous, les sarments, nous portions du fruit. Non pas seulement maintenant, mais
davantage, de plus en plus de fruits. Du fruit sans limite, du fruit éternel.
Pour porter du fruit, il faut que la relation entre Jésus et nous soit à l’image et à la
ressemblance (Gn 1, 26) de celle entre le Père et Jésus. Jésus nous propose
aujourd’hui de demeurer en Lui et que Lui, la Parole, demeure en nous.
Accepterons-nous ?
De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même, nous ne
pouvons pas établir seul cette relation. Il faut que ce soit le Père lui-même qui
vienne nous purifier. Dans le texte original, le mot qui est employé signifie à la fois
« purifier » et « émonder », c’est-à-dire nous dépouiller du superflu, de toutes nos
branches mortes et stériles. C’est aussi le mot qui est employé dans le texte du
lavement des pieds, lorsque Jésus est agenouillé devant Pierre pour lui laver les
pieds : Quand on vient de prendre un bain, on est pur tout entier (Jn 13, 10).
Cette purification est donc de l’ordre du dépouillement. Au lavement des pieds,
Jésus s’est dépouillé de son vêtement. Ici, c’est à nous de nous laisser dépouiller
de tout ce qui en nous est sale, est impur, est mort. Il ne s’agit pas de souffrir, de
s’imposer des efforts pour devenir parfait. Il s’agit tout au contraire de se laisser
faire par le Père, Lui notre créateur. Ce dépouillement que Jésus propose est
quelque chose de surprenant et de doux, exactement comme Jésus qui
s’agenouille devant nous pour nous laver les pieds avec une infinie délicatesse,
une infinie tendresse, un infini respect pour ce que nous sommes.
Cette purification est de l’ordre de la coupure. Le vigneron choisit les sarments les
plus prometteurs et il coupe tous les autres. C’est lui qui choisit, ce n’est pas la
vigne et encore moins les sarments. C’est difficile de se laisser ainsi émonder.
Est-ce que le Père va bien choisir ? Est-ce qu’Il ne va pas me faire mal ? Est-ce
que qu’Il va bien respecter ce que je suis, ce que je désire ?

Il est bien normal que nous soyons réticents, comme Pierre devant Jésus qui veut
lui laver les pieds. Mais la Parole de Jésus est formelle : Demandez tout ce que
vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Oui, vraiment, cette coupure, cet
émondage si inquiétant, est pour la vie, la vie en abondance, la vie sans limite, la
vie éternelle.
N’ayons pas peur ! Jésus l’affirme : Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que
nous portions beaucoup de fruit.

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