Micro Couloir RCF - page 2

Une inquiétude nous saisit : Jésus que je rencontre, Jésus qui change ma vie,… est-ce bien lui ? Y a-t-il une part de mon imagination ? Heureusement l’Eglise est là, depuis le jour de la Pentecôte, pour me garantir cette rencontre : de siècle en siècle, les évêques, successeurs des apôtres, et les prêtres qui leur sont associés, accomplissent cette mission, en particulier par les sacrements.

L’Eglise persiste à nous faire allumer sur l’autel des cierges tout à fait inutiles. Mais justement l’utilité est-elle un bon critère quand il s’agit de préparer une rencontre ? Il y a la beauté, la gratuité… Allons plus loin : la flamme, le feu, la lumière sont riches d’évocation pour un baptisé qui rencontre Jésus. Un chant monte en nous : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut », telle est notre joie. Et la joie est sans prix.

A cette question majeure et apparemment simple, notre équipe répond d’abord à côté !
Il faut refaire l’histoire de ce « premier jour de la semaine » pour en trouver la force et la saveur.
Cela nous fait redécouvrir la formule puissante d’Ignace d’Antioche : « Les chrétiens sont des gens qui vivent selon le dimanche ».

Cette bonne question nous lance sur des pistes nombreuses : quel lien entre église et Eglise ? Que veut dire « maison de Dieu » ? L’aspersion des murs, un rite magique ? Comment savoir si une église est consacrée ? … pour terminer avec l’émouvant rappel de la (non-)consécration de la cathédrale Sainte Croix d’Orléans !

Réaction sur le vif à la sortie de la Messe de dimanche : « Tout était médiocre, le lecteur et la sono... Je n’ai fait que m’énerver ! ». Bonne occasion pour réfléchir ensemble « que faire ? », « qui peut lire la Parole de Dieu à la Messe ? », « quel soin y mettre ? » …

Le paradoxe peut étonner : à la Messe, le psaume exprime admirablement la palette des sentiments humains, il est notre réponse à la 1ère lecture. Comment comprendre son statut de « Parole de Dieu » ? Retrouvons la Source des Psaumes : l’Esprit Saint qui inspire à la fois l'œuvre de Dieu et la réponse de l'homme.

JAVA, le groupe des jeunes professionnels chrétiens d’Orléans, hésite : lors de leurs rencontres, célébrer la Messe là où se déroulent leurs réunions ou se déplacer pour rejoindre l’église la plus proche ? Il s’agit moins de donner une réponse tranchée que de repérer les enjeux de la décision.

Kyrie eleison est une expression grecque. Combien sont-ils, aveugles, lépreux, et jusqu’au bon larron, qui ont interpellé Jésus avec ce cri de l’ultime espérance : Seigneur prends pitié !
Dans le Sanctus, Hosanna est également un appel vital : Sauve-nous ! mais ce SOS est aussi un Hourra ! devant le Sauveur qui vient, Jésus qui rentre dans Jérusalem au jour des Rameaux.

Cette question montre que nous agissons volontiers en consommateurs.
Pourtant la recherche de l’émotion traduit chez nous une attente profonde : recherche de la prière, de la certitude d’être rejoints par le Seigneur, de la communion et de la joie du service.
Alors soutenir et servir, au moins de temps à autre, notre communauté paroissiale… pourquoi pas ?

Les « lumières de Noël » ne seraient-elles que commerciales ? non bien sûr… mais pourquoi ? Et Noël, est-ce juste le souvenir de la crèche d’il y a 2000 ans ? mais on attend l’avenir, pas le passé ! Retrouvons ensemble la vérité de Noël : il vient le Seigneur, à la rencontre de chacun de nous.

Explorons le silence dans notre vie : il peut nous plonger dans un vide vertigineux, il est la condition pour rentrer en soi-même, il exprime le sommet du partage quand les mots ne suffisent plus. Et à la Messe, quels silences vivons-nous ?

L’origine du mot Avent nous rappelle que Dieu est venu, qu’il vient dans nos vies et que « nous attendons sa venue dans la gloire ».
Dès lors la joie de Noël éclaire déjà l’Avent : notre réponse sera de nous faire une âme de veilleurs

Avant d’accuser Dieu d’être en « mode avion », considérons les silences de notre cœur. Il en est de vides dont nous sommes absents, il y a aussi des silences bien encombrés… comment Dieu se ferait-Il entendre ? Il existe aussi des silences au-delà des mots, parce qu’aucun n’est assez fort. Au fait, avec quelles « oreilles » de notre coeur entendons-nous la voix de Dieu ?

Codée, répétitive, le même scénario de dimanche en dimanche…

Pourtant ce signe d’unité avec toute l’Eglise, dans l’espace et dans le temps, nous réjouit.

Et puis si nous faisions attention à ce qui change ? le temps liturgique et les lectures certes, mais aussi nous-mêmes et notre relation, avec le Seigneur et avec nos frères.

Nous passons en revue les 3 meubles majeurs du lieu liturgique : le siège du président, l’ambon, l’autel. Chacun témoigne à sa place de l’amour de Dieu qui nous rejoint à travers le prêtre, à travers la Parole, à travers l’Eucharistie.

Amen et Alleluia sont deux mots chargés d’histoire, juive et chrétienne.
Amen, je crois, je confirme ce qui vient d’être dit, je m’engage… mais aussi Amen dans la bouche de Jésus : « en vérité ».
Alleluia, Louez le Seigneur, notre chant de joie par excellence, notre cri de victoire.

De messe en messe, suis-je condamné à ce constat ? une vérité qui n’est pas si décourageante quand je découvre que Jean-Baptiste et le Centurion l’ont prononcée avant moi, tout comme l’enfant prodigue… et quand je peux dire la fin de cette prière dans la paix et la confiance : « et je serai guéri » !

Coralie a été confirmée à la Pentecôte et Adrien l’a été il y a juste un an. Qu’est-ce qui les a conduits à cette démarche ? Comment vivent-ils ce nouveau chemin ? Paul devrait-il les envier, lui qui a été confirmé quand il était en 3ème ? La conclusion est unanime : chacun de nous remercie l’Esprit Saint de tout coeur.

L’Ancien Testament, c’est vraiment très… ancien ! Souvent difficile à comprendre ou ennuyeux.

Oui mais… cette Histoire Sainte est le patrimoine de Jésus, donc le nôtre, et beaucoup d’épisodes dessinent déjà son portrait comme en filigrane.

Revisitons le rôle du diacre pendant la Messe : il ne s’agit pas tant de « faire des choses » que d’« être là » : choisi, ordonné, missionné pour nous rappeler l’importance du service, de l’attention aux fragilités, à la suite du Christ « venu pour servir »