
La chronique nature RCF - page 2
présentée par Boisgallais, Vandenberghe
Toutes les semaines, l'A.F.F.O. (Association Faune et Flore de l'Orne) nous parle de notre département à travers une chronique nature.
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24 mai 2025Les papillons
Aujourd’hui, dans la chronique nature de l’Association faune et flore de l’Orne, nous retrouvons Matthieu Le Goïc qui va nous parler d’un insecte bien connu de tous, le papillon !
Alors évidemment, nous avons tous des souvenirs personnels avec le papillon, c’est l’insecte qui passionne le plus les entomologistes, à n’en pas douter, parce que c’est l’un des plus beaux. On peut évidemment avoir en tête des espèces exotiques aux couleurs chatoyantes mais sous nos latitudes, nous retrouvons également des espèces intéressantes, et notamment dans l’Orne.
Je dis bien des espèces parce qu’il en existe un nombre considérable sur notre planète : mais seulement 8% d’entre sont diurnes. Ceux que l’on appelait jusqu’à il n’y pas si longtemps les rhopalocères vivent de jour, et ce sont eux qui nous sont les plus familiers.
Alors dans l’Orne, vous diriez qu’il existe combien d’espèces de papillons de jour ?
Je vous laisse proposer le chiffre que vous m’auriez donné sans avoir lu la suite…
Et bien en 2016, l’Orne comptait 90 espèces. Aujourd’hui, c’est une de plus avec le Brun des pelargoniums, découvert en 2020. Ce n’est qu’une petite de ceux que l’on peut trouver en France (environ 250), en Europe (un peu plus de 400) et surtout dans le Monde (environ 16000 espèces) !
Les premiers travaux concernant les papillons ornais remontent au milieu du XIXe siècle. Mais c’est un travail assez récent qui a mis à jour nos connaissances sur le sujet. Il s’agit d’un ouvrage collectif de l’Association faune et flore de l’Orne, coordonné par François Radigue et illustré par Yves Doux, L’atlas des papillons de l’Orne, paru en 2016 aux éditions du Tilleul.
Cet atlas, c’est donc un ouvrage de référence pour notre département ?
Oui, c’est un peu la bible du lépidoptériste ornais. Pour chaque espèce, nous avons une représentation : un dessin aquarellé très précis de la femelle et du mâle (parce qu’il existe un important dimorphisme sexuel chez les papillons), une carte de répartition à l’échelle de la commune avec des explications concernant celle-ci. Et puis la description du papillon, de son habitat, des plantes dont il se nourrit, de sa biologie et de son comportement, mais aussi de son statut (autrement dit une indication sur le fait qu’il soit commun, rare ou très rare) et éventuellement sur les mesures de protection qui le concerne.
Aux premiers abords, le grand public a l’impression de connaître assez bien les papillons. Pourquoi fallait-il donc un ouvrage si scientifique ?
Et bien quelques exemples parleront d’eux même. Parce qu’il n’existe finalement que peu de papillons que l’on puisse facilement identifier sans trop les connaître : l’Aurore, le Paon-du-jour, le Robert-le-Diable, le Demi-deuil ou encore le Vulcain sont des papillons inconfondables. Mais ce n’est pas le cas de tous :
prenez le Citron, ce papillon un peu jaune fluo, il faut savoir que la femelle n’est pas de la même couleur. Elle est blanche, et des papillons blancs, il en existe d’autres ! Le Gazé par exemple qui se démarque tout de même avec des veines noires sur les ailes, mais ça devient plus compliqué du côté des piérides : celles du chou, du navet ou de la rave !
si l’on évoque le Myrtyl, un papillon qui s’observe en très grand nombre, lorsqu’il a les ailes repliées, peu de choses le distingue de l’Amaryllis, si ce n’est qu’il n’a qu’un seul petit point dans son ocelle noire, là où le second en a deux. C’est la même pour le Satyre (dont la femelle se nomme différement, on l’appelle la Mégère) et le Némusien (dont la femelle s’appelle aussi différemment, à savoir l’Ariane)
Effectivement ça se complique un peu votre affaire !
Et je pourrais encore longtemps multiplier les exemples. Pour distinguer l’Hespérie de la Houque de celle du Dactyle, c’est de le dessous des antennes qui sont de couleurs différentes. Le Souci, lui ressemble à s’y méprendre au Fluoré et au Souffré.
Mais la famille qui reste sûrement la plus compliquée, ce sont les lycènes de la sous-famille dDroits image: La Chronique nature @RCF Orne
17 mai 2025Les méloés
Dans la chronique nature de l’Association faune et flore de l’Orne, nous allons à nouveau parler d’insectes en compagnie de Matthieu Le Goïc et aborder aujourd’hui une famille de coléoptères surprenante, les inconnus. Mais comment en parler alors ?
Effectivement, curieux ce nom ! Les inconnus. En fait, il s’agit d’une des formes vernaculaires avec laquelle on nomme les méloés, des insectes de l’ordre des coléoptères et de la famille des méloïdés. C’est Jean-Henri Fabre qui fut le premier a popularisé cet insecte en France : il y consacre deux articles dans ses célèbres souvenirs entomologiques publiés de 1879 à 1907. Il les décrit ainsi :
« Pour parler des méloés, disgracieux scarabées, à lourde bedaine, dont les élytres mous baillent largement sur le dos comme les basques d’un habit trop étroit pour la corpulence de celui qui le porte. Déplaisant de coloration, le noir où parfois se marie le bleu, plus déplaisant encore de formes et d’allures, l’insecte, par son dégoûtant système de défense, ajoute à la répugnance qu’il nous inspire. S’il se juge en danger, le méloé a recours à des hémorragies spontanées. De ses articulations suinte un liquide jaunâtre, huileux, qui tache et empuantit les doigts. Les Anglais, pour rappeler ces hémorragies huileuses de l’insecte en défense, appellent le méloé Oil beetle, le scarabée à huile. Ce coléoptère serait donc sans grand intérêt si ce n’était ses métamorphoses et les pérégrinations de sa larve. Sous leur première forme, les méloés sont des parasites des anthophores ; l’animalcule, tel qu’il sort de l’œuf, se fait porter dans la cellule par l’hyménoptère dont les provisions doivent le nourrir… »
Le portrait n’est pas très élogieux ! Pourquoi donc s’y intéresser ?
Probablement parce que les méloés sont des insectes qui sortent un peu de l’ordinaire. N’est pas Méloé qui veut, aussi je vous propose de commencer cette chronique en évoquant ses particularités.
Tout d’abord, il s’agit de cleptoparasites (des insectes un peu voleurs donc, comme le laisse à penser la racine grecque du mot). Ce processus mérite d’être expliqué : après leur éclosion, les larves des méloés gagnent le cœur d’une fleur, souvent une ficaire ou une pâquerettes, des petites fleurs jaune assez commune des allées forestières et des talus. On nomme ces larves, qui mesurent seulement quelques millimètres, les triongulins en raison de trois griffes qui sont présentes à l’extrémité de leurs pattes. Historiquement, ils ont d’ailleurs été décrits comme des espèces spécifiques avant que la vérité ne soit rétablie et que l’on comprenne qu’il s’agissait de la larve de cet insecte.
Dans le courant du mois de mai, on peut les observer par plusieurs dizaines sur une même fleur !
Qu’y font-ils ? Se nourrissent-ils de cette fleur ?
Non, en fait ils patientent, au besoin, des jours durant. Ils attendent que l’insecte qu’ils vont parasiter vienne butiner cette fleur. Et dès que l’occasion se présente, ils s’y agrippent. Dans l’idéal, cet insecte doit être un hyménoptère, une abeille sauvage, dans la mesure du possible du genre Andrena. Et nécessairement une femelle !
Bien des triongulins ne parviendront pas à réunir toutes ces opportunités et en conséquence, ne connaîtront jamais l’âge adulte. Mais pour ceux qui y parviennent, commence alors un long voyage !
Incroyable cette histoire, voilà donc nos larves de méloés accrochés sur le dos d’une abeille. Mais pour aller où ?
Et bien, la suite de l’histoire se déroule dans l’obscurité du terrier creusé par cette abeille sauvage. Arrivé dans son nid, le triongulain va s’y cacher alors que l’abeille elle va poursuivre son travail : stocker de la nourriture pour sa progéniture, pondre un œuf et refermer la cellule dans laquelle elle l’a déposé.
La larve de méloé dispose ainsi de tout ce qu’il lui faut pour se développer, elle va manger l’œuf puis continuer son propre développement larvaire en consommant le reste des réserves déposées par l’abeille.
Voilà qui ne redore pas le blasoDroits image: ©SeanGentle_pixabay
10 mai 2025Les mécoptères dans l'Orne : mouches-scorpions et puces des neiges.
Mécoptères, mécoptères, est-ce que j’ai une gueule de mécoptères ?
Et bien non, force est de le constater, pour le coup, qu’aucun autre insecte ne leur ressemble. Les mécoptères sont un ordre d’insectes à part entière : au même titre que les lépidoptères (les papillons), les diptères (les mouches) ou les hyménoptères (les abeilles, les bourdons et autres
guêpes).
Chez les insectes, on compte en tout une trentaine d’ordres différents que je serai probablement amené à vous présenter dans de futures chroniques.
Les mécoptères sont donc l’un d’eux. En Europe, ils sont représentés par trois familles mais dans notre département de l’Orne, seulement deux sont présentes : l’une d’elle est représentée par quelques espèces de mouches-scorpions, l’autre par la puce des neiges.Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
3 mai 2025Les coccinelles, tout un monde !
Aujourd’hui, pour la première fois, la chronique nature de l’Association faune et flore de l’Orne s’intéresse au petit monde des insectes, en présence de Matthieu Le Goïc, entomologiste amateur. Avec un premier sujet aujourd'hui autour de notre charmante coccinelle, surnommée aussi la bête à bon Dieu.Droits image: ©Myriams-Fotos_pixabay
26 avril 2025L'amnésie écologique 4/4
Selon la personne, son âge, son expérience dans l'enfance, etc, on ne perçoit pas de la même manière les évolutions de nos milieux naturels. Nous n'avons pas la même mémoire "écologique". Eléménts de réflexion avec notre ingénieur agronome, Joseph Pousset.Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
19 avril 2025L'amnésie écologique 3/4
Selon la personne, son âge, son expérience dans l'enfance, etc, on ne perçoit pas de la même manière les évolutions de nos milieux naturels. Nous n'avons pas la même mémoire "écologique". Eléménts de réflexion avec notre ingénieur agronome, Joseph Pousset.Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
12 avril 2025L'amnésie écologique 2/4
Selon la personne, son âge, son expérience dans l'enfance, etc, on ne perçoit pas de la même manière les évolutions de nos milieux naturels. Nous n'avons pas la même mémoire "écologique". Eléménts de réflexion avec notre ingénieur agronome, Joseph Pousset.Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
5 avril 2025L'amnésie écologique 1/4
Selon la personne, son âge, son expérience dans l'enfance, etc, on ne perçoit pas de la même manière les évolutions de nos milieux naturels. Nous n'avons pas la même mémoire "écologique". Eléménts de réflexion avec notre ingénieur agronome, Joseph Pousset.Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
22 mars 2025L'énergie nucléaire en question 2/2
Quelle est l'évolution du nucléaire en France ? Quels sont ses atouts, et ses principaux défauts ? Ne faut-il pas plutôt, comme de nombreux autres pays européens, se pencher sur les énergies renouvelables ? Les réponses de Joseph Pousset, ornais et ingénieur agronome. 2/2Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
15 mars 2025L'énergie nucléaire en question 1/2
Quelle est l'évolution du nucléaire en France ? Quels sont ses atouts, et ses principaux défauts ? Ne faut-il pas plutôt, comme de nombreux autres pays européens, se pencher sur les énergies renouvelables ? Les réponses de Joseph Pousset, ornais et ingénieur agronome. 1/2Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
8 mars 2025Les saisons et le rythme du soleil
Oui mais ce sont aussi les plus paradoxales, car l’hiver commence au solstice d’hiver quand le jour est le plus court, donc le début de l’hiver, c’est le début des jours qui rallongent. L’hiver est donc une saison de lumière croissante, alors qu’inversement, l’été est une saison de lumière décroissante. Et on semble vivre l’inverse de ce que nous dit le soleil. Le printemps et l’automne sont moins marquantes et prennent souvent le nom de demi-saisons, tout simplement parce qu’elles commencent aux équinoxes, lorsque la durée du jour est égale à la durée de la nuit.Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
1 mars 2025Les plantes invasives
Une espèce exotique envahissante dans un territoire est une espèce animale ou végétale qui a été introduite par l’homme et qui menace les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes avec des conséquences écologiques, économiques et sanitaires négatives. Ces espèces accaparent une part trop importante des ressources dont nos espèces locales ont besoin pour vivre et parfois même elles se nourrissent directement des espèces indigènes, comme le frelon asiatique qui se nourrit d’abeilles.Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
22 février 2025Les plantes venues d’ailleurs et naturalisées
On pourrait intituler cette rubrique Orne terre d’accueil. L’idée est amusante : si l’on regarde la liste des espèces de plantes présentes dans notre département, on remarque un nombre important de noms qui évoquent des contrées lointaines : Himalaya, Buenos Aires, Japon, Canada, Alexandrie, Canaries… Et si on se réfère au récent atlas des plantes sauvages que l’AFFO a publié en 2024, l’Orne compte environ 1400 espèces de plantes dont environ 1100 sont indigènes.Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
15 février 2025La nature en ville
Aujourd’hui, on redécouvre l’importance de la nature en ville pour préserver la qualité de l’air, de l’eau et des sols pour le confort des habitants, mais les générations avant nous y pensaient aussi. Depuis que les villes existent, on a besoin d’avoir accès à un espace de nature pour des raisons de simple bien-être. C’était d’ailleurs l’intuition du baron Hausmann lorsqu’il a entrepris de reconstruire Paris, il a dessiné ses bâtiments denses en imposant que chaque habitant puisse avoir accès à un parc ou jardin à moins de 300 mètres de son habitation.Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
8 février 2025Le sol source de vie
C’est passé plutôt inaperçu, mais cette année, la Normandie accueillait les journées mondiales des sols, selon un calendrier défini par la FAO, car le 5 décembre leur est consacré. C'est un sujet qui peut sembler étonnant tellement il est évident, mais c'est un grand problème mondial aujourd'hui. Partout, le sol en tant qu’organisme vivant est affaibli par de nombreuses agressions, en ville comme aux champs.Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
1 février 2025Les légumineuses, source de biodiversité
Ce sont les légumes secs, ou encore les graines comestibles contenues dans les gousses, comme le haricot, la lentille, le pois, la fève, le lupin, le soja… Pour l’agriculteur, ce sont les légumineuses prairiales ou fourragères comme la luzerne, le trèfle, le sainfoin… Ces plantes présentent la caractéristique d’être en symbiose avec une bactérie qui leur permet de fixer l’azote de l’air.
Bonjour Anne-Sophie, dans la ligne de la chronique de la semaine passée, vous avez décidé de nous
parler des légumineuses, on n’est moins dans la nature que dans la cuisine avec ce sujet…
C’est à moitié vrai, car il faut les cultiver et puis ce sont des plantes qui ont des choses à nous dire sur
la biodiversité et pas seulement sur notre santé, alors avec cette chronique, on va naviguer entre le
jardin, le champ et la cuisine. J’ai pensé à ce sujet car nous avons parlé la semaine dernière de la loi
EGALIM selon laquelle toute cantine doit proposer au moins un menu végétarien par semaine, ce qui
met les protéines végétales en avant. Et ces protéines végétales sont bien représentées dans les
légumineuses justement.
Peut-être qu’une petite définition s’impose… Qu’est-ce qu’une légumineuse ?
En terme botanique, ce sont les plantes de la famille des fabacées, le latin faba signifiant fève. Pour la
cuisine, ce sont les légumes secs, ou encore les graines comestibles contenues dans les gousses,
comme le haricot, la lentille, le pois, la fève, le lupin, le soja… Pour l’agriculteur, ce sont les
légumineuses prairiales ou fourragères comme la luzerne, le trèfle, le sainfoin… Ces plantes présentent
la caractéristique d’être en symbiose avec une bactérie qui leur permet de fixer l’azote de l’air. Non
seulement ces cultures n’ont pas besoin d’engrais azotés, mais en plus elles en apportent au sol et
sont donc naturellement très riches en protéines.
Traditionnellement, dans tous les régimes alimentaires du monde, on a compris que l’homme avait à la
fois besoin d’énergie et de protéines, ce qui explique l’alliance entre céréales et légumineuses. Riz-soja
en Chine, riz-lentilles en Inde, semoule de blé-pois chiche en Afrique du Nord, mil-arachide au Sénégal,
maïs-haricot rouge au Mexique, pain-mogettes en Vendée…etc.
Depuis l’invention de l’agriculture, dans la majorité des populations, la viande était mangée à
l’occasion de fêtes mais non quotidiennement. Notre civilisation a développé les produits carnés avec
tous les dégâts que l’on sait sur la santé mais aussi sur les écosystèmes avec les perturbations de la
biodiversité, des cycles de l’eau et de l’azote notamment. Nous en avons parlé la semaine dernière.
La fameuse loi Egalim dont on a beaucoup parlé ces derniers mois remet ces plantes à l’honneur à la
fois pour rééquilibrer notre santé mise à mal par les maladies cardiovasculaires, mais aussi pour
rééquilibrer les écosystèmes car leur introduction dans les systèmes de culture évite les pollutions et
devient un pilier essentiel de la diversité dont nous avons tant besoin.
Ce double avantage dans les champs et dans l’assiette est-il lié ?
Oui, il procède du même type de raisonnement qui est celui de la mondialisation, à savoir la
massification de la production et la maximisation de la consommation. Une protéine animale nécessite
en moyenne (évidemment cela dépend des animaux) sept fois plus d’eau et sept fois plus d’espace
qu’une protéine végétale. Et comme on a déséquilibré les sols avec les apports chimiques, on s’est
affranchi de cette complémentarité ancestrale entre céréales et légumineuses. De façon
malheureusement très cohérente, on a donc altéré la santé des sols autant que notre santé humaine.
Aujourd’hui, cultiver plus de légumineuse ne met pas en péril l’élevage traditionnel des animaux sur
prairies, mais permet d’éviter les élevages intensifs des animaux qui sont élevés en batterie. La majorité de la viande de mauvaise qualité provient de ces élevages qui, en raison de la promiscuité,
consomDroits image: La Chronique nature @RCF Orne
25 janvier 2025La « théorie des signatures »
La théorie des signatures, aussi appelé principe de signature repose sur le principe ou la croyance que l’apparence, l’allure, mais aussi parfois l’écologie des plantes est censée traduire leur fonction. En résumé la forme d’une plante doit nous indiquer l’usage que l’on doit en faire.Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
18 janvier 2025Comment les plantes passent elles l’hiver ?
Dès l’automne, quand les températures et la luminosité commencent à baisser, les plantes se préparent à entrer dans une période de repos saisonnier. Période pendant laquelle ils vont ralentir leur métabolisme et arrêter leur croissance. Dans ce processus, les différentes espèces ne réagissent pas de la même façon.
Suite au raccourcissement de la durée du jour, à la baisse des températures, la plupart des plantes pérennes ou vivaces entrent progressivement en dormance. Elles vont momentanément arrêter leur croissance, enclencher une modification hormonale et génétique permettant la protection contre le gel.Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
11 janvier 2025Le coquelicot, une plante pleine de paradoxes
Notre coquelicot est utilisé en phytothérapie (essentiellement les fleurs) et en cuisine sauvage : pétales, graines et même jeunes feuilles. Pourtant certains diront qu’il est toxique du fait de ses alcaloïdes) mais les quantités consommées étant très faibles, cela n’a pas d’incidence.Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
21 décembre 2024La vannerie sauvage
La vannerie désigne l’art de tresser des fibres végétales comme l’osier, le bambou et le rotin, ainsi que les objets réalisés par cette technique, par exemple les paniers et les meubles en vannerie. Elle est pratiquée depuis au moins 10 000 ans. Les savoir-faire de la vannerie sont divers et sont continuellement développés par des sociétés du monde entier.
Depuis la préhistoire, l’homme a eu l’idée de tresser ou tisser des fibres souples et solides pour faire des contenants pour stocker la nourriture ou l transporter…Droits image: La Chronique nature @RCF Orne
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