La Chronique nature @RCF Orne

La chronique nature

présentée par Boisgallais, Vandenberghe

Toutes les semaines, l'A.F.F.O. (Association Faune et Flore de l'Orne) nous parle de notre département à travers une chronique nature.
 

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Episodes

  • La Chronique nature @RCF Orne
    4 décembre 2025

    La décroissance en agriculture 1/3

    9 min
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    C'est un phénomène assez complexe quoe nous explique Joseph Pousset, ingénieur agronome et membre de l'AFFO, Association Faune et Flore de l'Orne.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    28 novembre 2025

    Faire soi-même son bois de chauffage

    12 min
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    La chronique de Joseph Pousset, ingénieur agronome et membre de l'AFFO, Association Faune et Flore de l'Orne.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    14 novembre 2025

    Le chauffage au bois, quelques aspects pratiques (séchage, essences..)

    11 min
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    La chronique de Joseph Pousset, ingénieur agronome et membre de l'AFFO, Association Faune et Flore de l'Orne.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    7 novembre 2025

    Se chauffer au bois, une démarche vertueuse envers la nature

    11 min
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    La chronique de Joseph Pousset, ingénieur agronome et membre de l'AFFO, Association Faune et Flore de l'Orne.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    31 octobre 2025

    Les menaces qui pèsent sur les sols

    12 min
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    Nous allons faire le tour des menaces sur les sols et des solutions qui sont à notre portée pour garder la bonne santé d’un sol. Vous vous souvenez, tout commence avec une roche, exposée à l’air, au vent, à la pluie. Ces roches se fragmentent peu à peu en sable, en argile, en limon. Les lichens s’installent en premier, grignotant la pierre. Puis viennent les mousses, les microbes, les champignons, les vers de terre.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    23 octobre 2025

    Sol et changement climatique

    8 min
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    Quand on parle de lutte contre le changement climatique, on pense souvent aux forêts, aux énergies renouvelables ou aux voitures électriques. Mais un acteur discret joue un rôle fondamental : le sol. Le sol n’est pas une simple couche de terre inerte. On l’a vu les semaines précédentes, c’est un écosystème vivant, riche en micro-organismes, racines, matières organiques…
  • La Chronique nature @RCF Orne
    17 octobre 2025

    L'histoire de nos sols

    10 min
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    Nous allons faire de l’archéologie ! Nous allons regarder le sol comme un récit de nos paysages, passés et présents, parce que le sol, c’est un peu comme un vieux grimoire. Chaque couche, chaque nuance de couleur, chaque caillou, raconte une histoire. C’est une mémoire vivante, un livre ouvert sur l’histoire très longue de nos paysages, de forêts anciennes, de marécages et de cultures oubliées.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    10 octobre 2025

    Les différentes couleurs et nuances du sol

    8 min
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    Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur la couleur du sol. Pas seulement pour voir s’il est sec ou humide… mais pour lire ce qu’il raconte. Car oui, le sol a des couleurs. Et ces couleurs sont des indices, des messages, des souvenirs. Chaque nuance a son origine, chaque teinte a son histoire. Un sol peut être noir, brun, rouge, jaune, gris, parfois même bleuté ou blanc. La couleur du sol est le reflet de sa composition, de son histoire et de son fonctionnement. Les couleurs du sol permettent d’identifier en particulier la teneur en matière organique (sols foncés = riches).
  • La Chronique nature @RCF Orne
    3 octobre 2025

    Les organismes vivants du sol

    9 min
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    L’automne est une saison essentielle car les feuilles tombent, elles se décomposent lentement, nourrissant le sol. La nature que nous voyons s’endort, mais ce n’est pas le cas des sols qui sont en pleine activité. Pour se glisser dans un sol, il faut imaginer un monde sans lumière, sans ciel, sans horizon.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    26 septembre 2025

    La pédogenèse, naissance et formation d'un sol

    8 min
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    Pour ce mois de rentrée, après l’approche agricole de Joseph Pousset au cours des dernières semaines, l’AFFO (Association Faune et Flore de l'Orne) nous emmène en exploration dans un espace naturel souvent négligé voire oublié tant il est évident, le sol. Il est vrai qu’il y a de la vie sous nos pieds mais comment s’intéresser à ce qu’on ne voit pas ?
  • La Chronique nature @RCF Orne
    20 septembre 2025

    L'histoire des sols fertiles 3/3

    9 min
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    La chronique de l'AFFO ( Association Faune et Flore de l'Orne), avec Joseph Pousset, ingénieur agronome.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    13 septembre 2025

    L'histoire des sols fertiles 2/3

    9 min
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    La chronique de l'AFFO ( Association Faune et Flore de l'Orne), avec Joseph Pousset, ingénieur agronome.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    6 septembre 2025

    L'histoire des sols fertiles 1/3

    10 min
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    La chronique de l'AFFO ( Association Faune et Flore de l'Orne), avec Joseph Pousset, ingénieur agronome.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    28 juin 2025

    Le Phosphore 3/3

    9 min
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    Au programme : l'utilité de l'élément Phosphore, avec Joseph Pousset, ingénieur agronome et membre de l'AFFO , Association Faune et flore de l'Orne.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    21 juin 2025

    Le Phosphore 2/3

    9 min
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    Au programme : l'utilité de l'élément Phosphore, avec Joseph Pousset, ingénieur agronome et membre de l'AFFO , Association Faune et flore de l'Orne.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    14 juin 2025

    Le Phosphore 1/3

    8 min
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    Au programme : l'utilité de l'élément Phosphore, avec Joseph Pousset, ingénieur agronome et membre de l'AFFO , Association Faune et flore de l'Orne.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    8 juin 2025

    La collapsologie 2/2

    11 min
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    Au programme : la chute de nos sociétés industrielles, avec Joseph Pousset, ingénieur agronome et membre de l'AFFO , Association Faune et flore de l'Orne.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    1 juin 2025

    La collapsologie 1/2

    9 min
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    Au programme : la chute de nos sociétés industrielles, avec Joseph Pousset, ingénieur agronome et membre de l'AFFO , Association Faune et flore de l'Orne.
  • La Chronique nature @RCF Orne
    24 mai 2025

    Les papillons

    10 min
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    Aujourd’hui, dans la chronique nature de l’Association faune et flore de l’Orne, nous retrouvons Matthieu Le Goïc qui va nous parler d’un insecte bien connu de tous, le papillon !
    Alors évidemment, nous avons tous des souvenirs personnels avec le papillon, c’est l’insecte qui passionne le plus les entomologistes, à n’en pas douter, parce que c’est l’un des plus beaux. On peut évidemment avoir en tête des espèces exotiques aux couleurs chatoyantes mais sous nos latitudes, nous retrouvons également des espèces intéressantes, et notamment dans l’Orne.
    Je dis bien des espèces parce qu’il en existe un nombre considérable sur notre planète : mais seulement 8% d’entre sont diurnes. Ceux que l’on appelait jusqu’à il n’y pas si longtemps les rhopalocères vivent de jour, et ce sont eux qui nous sont les plus familiers.
    Alors dans l’Orne, vous diriez qu’il existe combien d’espèces de papillons de jour ?
    Je vous laisse proposer le chiffre que vous m’auriez donné sans avoir lu la suite…
    Et bien en 2016, l’Orne comptait 90 espèces. Aujourd’hui, c’est une de plus avec le Brun des pelargoniums, découvert en 2020. Ce n’est qu’une petite de ceux que l’on peut trouver en France (environ 250), en Europe (un peu plus de 400) et surtout dans le Monde (environ 16000 espèces) !
    Les premiers travaux concernant les papillons ornais remontent au milieu du XIXe siècle. Mais c’est un travail assez récent qui a mis à jour nos connaissances sur le sujet. Il s’agit d’un ouvrage collectif de l’Association faune et flore de l’Orne, coordonné par François Radigue et illustré par Yves Doux, L’atlas des papillons de l’Orne, paru en 2016 aux éditions du Tilleul.
    Cet atlas, c’est donc un ouvrage de référence pour notre département ?
    Oui, c’est un peu la bible du lépidoptériste ornais. Pour chaque espèce, nous avons une représentation : un dessin aquarellé très précis de la femelle et du mâle (parce qu’il existe un important dimorphisme sexuel chez les papillons), une carte de répartition à l’échelle de la commune avec des explications concernant celle-ci. Et puis la description du papillon, de son habitat, des plantes dont il se nourrit, de sa biologie et de son comportement, mais aussi de son statut (autrement dit une indication sur le fait qu’il soit commun, rare ou très rare) et éventuellement sur les mesures de protection qui le concerne.
    Aux premiers abords, le grand public a l’impression de connaître assez bien les papillons. Pourquoi fallait-il donc un ouvrage si scientifique ?
    Et bien quelques exemples parleront d’eux même. Parce qu’il n’existe finalement que peu de papillons que l’on puisse facilement identifier sans trop les connaître : l’Aurore, le Paon-du-jour, le Robert-le-Diable, le Demi-deuil ou encore le Vulcain sont des papillons inconfondables. Mais ce n’est pas le cas de tous :
    prenez le Citron, ce papillon un peu jaune fluo, il faut savoir que la femelle n’est pas de la même couleur. Elle est blanche, et des papillons blancs, il en existe d’autres ! Le Gazé par exemple qui se démarque tout de même avec des veines noires sur les ailes, mais ça devient plus compliqué du côté des piérides : celles du chou, du navet ou de la rave !
    si l’on évoque le Myrtyl, un papillon qui s’observe en très grand nombre, lorsqu’il a les ailes repliées, peu de choses le distingue de l’Amaryllis, si ce n’est qu’il n’a qu’un seul petit point dans son ocelle noire, là où le second en a deux. C’est la même pour le Satyre (dont la femelle se nomme différement, on l’appelle la Mégère) et le Némusien (dont la femelle s’appelle aussi différemment, à savoir l’Ariane)
    Effectivement ça se complique un peu votre affaire !
    Et je pourrais encore longtemps multiplier les exemples. Pour distinguer l’Hespérie de la Houque de celle du Dactyle, c’est de le dessous des antennes qui sont de couleurs différentes. Le Souci, lui ressemble à s’y méprendre au Fluoré et au Souffré.
    Mais la famille qui reste sûrement la plus compliquée, ce sont les lycènes de la sous-famille d
  • ©SeanGentle_pixabay
    17 mai 2025

    Les méloés

    8 min
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    Dans la chronique nature de l’Association faune et flore de l’Orne, nous allons à nouveau parler d’insectes en compagnie de Matthieu Le Goïc et aborder aujourd’hui une famille de coléoptères surprenante, les inconnus. Mais comment en parler alors ?
    Effectivement, curieux ce nom ! Les inconnus. En fait, il s’agit d’une des formes vernaculaires avec laquelle on nomme les méloés, des insectes de l’ordre des coléoptères et de la famille des méloïdés. C’est Jean-Henri Fabre qui fut le premier a popularisé cet insecte en France : il y consacre deux articles dans ses célèbres souvenirs entomologiques publiés de 1879 à 1907. Il les décrit ainsi :
    « Pour parler des méloés, disgracieux scarabées, à lourde bedaine, dont les élytres mous baillent largement sur le dos comme les basques d’un habit trop étroit pour la corpulence de celui qui le porte. Déplaisant de coloration, le noir où parfois se marie le bleu, plus déplaisant encore de formes et d’allures, l’insecte, par son dégoûtant système de défense, ajoute à la répugnance qu’il nous inspire. S’il se juge en danger, le méloé a recours à des hémorragies spontanées. De ses articulations suinte un liquide jaunâtre, huileux, qui tache et empuantit les doigts. Les Anglais, pour rappeler ces hémorragies huileuses de l’insecte en défense, appellent le méloé Oil beetle, le scarabée à huile. Ce coléoptère serait donc sans grand intérêt si ce n’était ses métamorphoses et les pérégrinations de sa larve. Sous leur première forme, les méloés sont des parasites des anthophores ; l’animalcule, tel qu’il sort de l’œuf, se fait porter dans la cellule par l’hyménoptère dont les provisions doivent le nourrir… »
    Le portrait n’est pas très élogieux ! Pourquoi donc s’y intéresser ?
    Probablement parce que les méloés sont des insectes qui sortent un peu de l’ordinaire. N’est pas Méloé qui veut, aussi je vous propose de commencer cette chronique en évoquant ses particularités.
    Tout d’abord, il s’agit de cleptoparasites (des insectes un peu voleurs donc, comme le laisse à penser la racine grecque du mot). Ce processus mérite d’être expliqué : après leur éclosion, les larves des méloés gagnent le cœur d’une fleur, souvent une ficaire ou une pâquerettes, des petites fleurs jaune assez commune des allées forestières et des talus. On nomme ces larves, qui mesurent seulement quelques millimètres, les triongulins en raison de trois griffes qui sont présentes à l’extrémité de leurs pattes. Historiquement, ils ont d’ailleurs été décrits comme des espèces spécifiques avant que la vérité ne soit rétablie et que l’on comprenne qu’il s’agissait de la larve de cet insecte.
    Dans le courant du mois de mai, on peut les observer par plusieurs dizaines sur une même fleur !
    Qu’y font-ils ? Se nourrissent-ils de cette fleur ?
    Non, en fait ils patientent, au besoin, des jours durant. Ils attendent que l’insecte qu’ils vont parasiter vienne butiner cette fleur. Et dès que l’occasion se présente, ils s’y agrippent. Dans l’idéal, cet insecte doit être un hyménoptère, une abeille sauvage, dans la mesure du possible du genre Andrena. Et nécessairement une femelle !
    Bien des triongulins ne parviendront pas à réunir toutes ces opportunités et en conséquence, ne connaîtront jamais l’âge adulte. Mais pour ceux qui y parviennent, commence alors un long voyage !
    Incroyable cette histoire, voilà donc nos larves de méloés accrochés sur le dos d’une abeille. Mais pour aller où ?
    Et bien, la suite de l’histoire se déroule dans l’obscurité du terrier creusé par cette abeille sauvage. Arrivé dans son nid, le triongulain va s’y cacher alors que l’abeille elle va poursuivre son travail : stocker de la nourriture pour sa progéniture, pondre un œuf et refermer la cellule dans laquelle elle l’a déposé.
    La larve de méloé dispose ainsi de tout ce qu’il lui faut pour se développer, elle va manger l’œuf puis continuer son propre développement larvaire en consommant le reste des réserves déposées par l’abeille.
    Voilà qui ne redore pas le blaso

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