Mémoires vivantes RCF - page 4

Notre Dame de Grâce : une ancre dans le ciel, tel est le titre du livre mémoire que Solange Vissac et Anne Dazeau ont écrit pour retracer l'histoire du centre spirituel de Notre Dame de Grâce, un lieu qui ne ressemble à aucun autre, une histoire aussi atypique et attachante comme ses protagonistes.

En 1827, le premier chemin de fer d'Europe continentale naissait ente Saint-Etienne et Andrézieux sur les bords de la Loire. Une seconde ligne suivait reliant notre ville à la Mulatière sur les bords du Rhône. Cette innovation marquante de la Révolution industrielle est quelque peu oubliée aujourd'hui. L'association l'Eclisse entend rappeler cet épisode mémorable pour que soit célébré avec éclat ce bicentenaire mais aussi pour pérenniser ce patrimoine mémoriel. Pour nous en parler, Georges Goubier, son président, et Nadège Niquet, pour Histoire et Patrimoine de Saint-Etienne, sont les invités de Mémoires Vivantes.

Le logement , une préoccupation de tous les temps jusqu'à aujourd'hui. C'est un problème personnel, familial, mais aussi économique, social, moral et politique.
S'il est apparu de façon publique et criante au XIX° siècle, des réponses plus ou moins adaptées vont y être apportées.
Mais c'est sous l'angle de l'accès à la propriété des ouvriers que Maurice Bedoin a traité ce sujet au cours d'une conférence qu'il a donnée en juin dernier lors des 7° rencontres d'histoire ouvrière du Gremmos.
Il revient avec nous en détail sur cette question avec des précisions qui nous aident souvent à dépasser les idées préconçues.

Unieux, commune née de la Révolution, doit son essor à la création de l'entreprise Jacob Holtzer qui s'inscrit dans la Révolution industrielle. Cette famille d'origine alsacienne s'est alliée aux Dorian mais aussi, ce qui est moins connu, aux descendants de Victor Hugo. Pour nous conter cette extraordinaire épopée métallurgique et les personnalités riches en couleurs qui jalonnent cette aventure, Yves Moulinier et Jean Vigouroux, respectivement président et vice-président de la société d'Histoire de Firminy et environs, interviennent au micro de RCF Saint-Etienne.

Une maison de maître à la campagne et la crypte de Notre Dame sous Terre dans l'église Saint jean Baptiste : ce sont les deux bâtiments emblématiques de Saint Jean Soleymieux qui témoignent encore de la vie du village d'il y a quelques 300 ans à aujourd'hui.
Ce sont Marie-Anne SABLE (é) et Marie-Paule SUCHET qui nous guident dans cette visite au coeur du village à l'honneur cette semaine d'été de fin août.

Dans le cadre de notre semaine d'été consacrée à Boën-sur-Lignon, Jean-François Galliffet a rencontré Antoine Cuisinier, ancien instituteur, qui va nous racontait l'histoire de sa commune, avec ses origines, ses hauts et ses bas, entre industrie et vie rurale au coeur d'un magnifique territoire : aujourd'hui elle compte environ 3 300 habitants et regarde l'avenir avec confiance, en s'appuyant sur son histoire mouvementée.

Josianne DARDIER nous accueille chez elle et nous présente son travail de dentellière : une artiste passionnée par la création et la transmission de son savoir, ici à Saint-Romain-les-Atheux mais aussi partout en France. La dentelle, une technique très ancienne et où l'innovation est permanente !

Quant à Thierry MURGUE, c'est aussi chez lui que nous le rencontrons. Il est armurier, monteur sur bois, et, à la suite de son père, il est devenu Meilleur Ouvrier de France (MOF). Un métier exigeant, des techniques d'une précision impressionnante et une grande modestie !

Retrouvez ces reportages sur la page Youtube de RCF Saint-Etienne et sur les réseaux. Une réalisation de Jean-Marc Chazot

l'histoire de la commune de saint cyr les vignes avec un focus sur les commerces d'antan de 1901 à nos jours avec Romain Poncet

Saint-Bonnet les Oules est riche d'une histoire qui remonte au Moyen-Age. Il est question d'un évêque de Clermont, de vieux pots, de vieux parchemins, d'un château aux nombreux propriétaires mais aussi de la transformation d'un village traditionnel en village tourné vers la modernité dont la population a beaucoup changé. Pour démêler l'histoire de la légende, Antoine Robert, président de l'ancienne association du Musée de la Ferme forézienne devenue aujourd'hui Patrimoine et Céramique, nous dit tout ou presque sur le sujet.

Denis Barriol est le maire de Genilac et il enseigne l'histoire ! Il se fait donc un plaisir de nous raconter l'histoire de sa commune, avec en particulier 3 dates clés !

Le Musée d'Art et d'Industrie de Saint-Etienne abrite la deuxième collection publique d'armes de France, héritage d'une histoire ancienne et glorieuse. Elle témoigne à la fois de l'innovation technique et du sens artistique des armuriers stéphanois. Pour nous la présenter, Marie Caroline Janand, directrice du Pôle muséal, était accompagnée du nouveau responsable de la collection, Pierre Fernandez. Ce dernier, très jeune, évoque son parcours original qui mêle des compétences historiques et techniques. Des liens étroits unissent le musée et le lycée Benoît Fourneyron qui possède l'unique école d'armurerie de notre pays, contribuant à maintenir vivant ce savoir-faire d'exception.

Parfois les petites histoires peuvent rejoindre la Grande Histoire ... Par l'étude de biographies de personnages injustement oubliés ou méconnus et par l'étude de faits divers qui ont eu lieu à des périodes troublées, les talents de conteur de Jean Vigouroux font merveille. Si son récit retrace les aléas d'histoires parfois rocambolesques, il nous permet de nous replonger dans une période trouble, complexe, où l'Etat tente de réinstaller des règles de droit pour éviter une justice partisane et expéditive. Et pourtant ...

80 ans exactement après cet évenement, RCF contribue à transmetttre la mémoire vivante du terrible bombardement du 26 mai 1944 sur St-Etienne (plus de 1 000 morts, plus de 20 000 sinistrés).
Vincent Berthet, avec l'appui technique d'Emmanuel Bouissière, a pu échanger avec quatre membres de la famille Lagier, frappée de plein fouet par ce drame, dont Marc Swanson. Canadien d'origine, époux de la petite-fille d'une des victimes, celui-ci est devenu historien pour tenter de comprendre l'ampleur de cette tragédie. D'où son livre, disponible encore en bibliothèques, "Le bombardement de St-Etienne, pourquoi ?"

cette année on commémore les 80 du débarquement en Normandie. Mais aussi le 80 ans du bombardement de Saint-Etienne par les Alliés
pour détruire toutes les infrastructures susceptibles d’être utilisées par l’ennemi pour rejoindre l’ouest de la France
Marcelle Chapelon avait 12 ans. Elle habitait le quartier de Tardy. Elle raconte ses souvenirs au micro d’amv

Une aventure patrimoniale qui a commencé en 1981 sous l'égide de l'écomusée du Roannais et qui se poursuit aujourd'hui avec un réseau de 14 musées accompagnés de nombreuses associations , telle est l'histoire qui nous est contée par Jacques Poisat et Danièle Miguet qui en ont été les acteurs.
Le succès initial , puis les difficultés de ce projet , ont coïncidé avec le déclin d'une industrie textile reposant sur le chanvre, les cotonnades et la bonneterie qui constituaient l'identité de ce territoire.
Les collections soigneusement préservées depuis la fermeture de l'écomusée vont connaître une nouvelle vie au Musée Déchelette.

Dora Rivière (1895-1983) aurait pu se contenter d'être la fille d'un entrepreneur de transport. Mais engagée très tôt dans des mouvements de jeunesse protestants en raison d'une éducation placée sous le signe de l'ouverture et de la tolérance, elle se retrouve très naturellement dans la résistance lors de la seconde guerre mondiale. Animant une filière de passage vers la Suisse, chargée de la propagande, elle est arrêtée sur dénonciation puis déportée à Ravensbrück où elle se met au service de ses compagnes par ses fonctions de médecin à l'infirmerie du camp. De retour, elle poursuit son engagement sous diverses formes.
Cette figure trop longtemps oubliée en raison de sa grande discrétion nous est dévoilée par Marie-France Marcuzzi à l'occasion d'un numéro de la revue Histoire et Mémoire.

Depuis la Belle Epoque, le sport a connu une histoire mouvementée. S'adressant d'abord aux élites sociales, la pratique s'est peu à peu démocratisée sous l'impulsion d'abord des entreprises puis des pouvoirs publics, du sommet de l'Etat jusqu'aux municipalités. Il a marqué de son empreinte le paysage urbain par des équipements dont le stade Geoffroy Guichard reste le bâtiment emblématique. Enjeu politique, élément de prestige et d'image du territoire, il est le reflet des évolutions sociales et idéologiques.
Qui pouvait mieux nous en parler, si ce n'est Stéphane Merle, géographe et spécialiste de l'histoire du sport.

A pied, en vélo ou en covoiturage, partons à la découverte du patrimoine naturel, historique, architectural, industriel et sportif en compagnie de la Maison des Lettres et du Patrimoine plus connue des Stéphanois sous le nom de Maison François 1er : ouverture du mercredi au dimanche de 13 h 30 à 18 h 30.
Le responsable, Grégory Charbonnier, nous en présente les différentes propositions qui vont bien au-delà des visites guidées traditionnelles avec des parcours nature et sportifs, des animations ludiques pour les familles, des conférences sur les thèmes d'actualité comme le sport et une exposition permanente sous forme numérique qui fait découvrir les différents quartiers de la ville au fil du temps.

 

A l'occasion des jeux olympiques et paralympiques 2024, le Musée d'Art et d'Industrie de Saint-Etienne nous propose un parcours singulier à la découverte du patrimoine sportif local en nous présentant plus de 400 pièces dont certaines sont exceptionnelles. Cette exposition aura lieu jusqu'au 24 novembre et sera accompagnée de très nombreuses animations pour toutes et tous, jeunes et moins jeunes, à retrouver sur le site du musée.
Marie-Caroline Janand, directrice du pôle muséal, et Sylvain Bois, commissaire général de l'exposition, nous guident parmi les richesses de cet événement.

Première avocate en titre du barreau de Saint-Etienne, féministe revendiquant avec humour le droit de vote pour les femmes, engagée dans l'action sociale au profit de l'enfance dite "anormale", brillante personnalité de notre ville, Simonne Levaillant ( il n'y a pas de faute d'orthographe, c'est bien comme cela qu'elle souhaitait qu'on écrive son prénom ) connut un destin tragique pendant la seconde guerre mondiale. Christian Sigel, à l'occasion d'une conférence donnée à la Maison des Avocats et dans la perspective d'un numéro de la revue Histoire et Mémoire, trace avec chaleur le portrait de cette femme d'exception.