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Les précurseurs de l’habitat inclusif osent l’autonomie en colocation

Les précurseurs de l’habitat inclusif osent l’autonomie en colocation

Un article rédigé par Amélie Gazeau - RCF,  -  Modifié le 24 août 2021
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Immersion dans la "colocation des pimpins", un habitat inclusif pour jeunes lourdement handicapés. Un lieu de vie, de rire et de résilience à découvrir au micro de Véronique Macary.

© Adobe Stock par beeboys © Adobe Stock par beeboys

Aider les aidants

 

Vivre avec un membre de sa famille lourdement handicapé demande une attention de chaque minute. Il n'est pas simple de tout porter pour les aidants, qui jour et nuit veillent sur ceux qu'ils aiment. Face à des institutions à bout de souffle faute de moyens, à des familles épuisées par leurs enfants handicapés devenus adultes, peu de solutions sont envisageables. 

 

Pourtant Rozenn Morice n'a pas voulu se résigner. La maman de Gaël Morice, jeune homme porteur de handicap de 20 ans, a décidé d'inventer pour lui un habitat comme tout le monde. Initialement appelait "Ose ta vie" et créée en Bretagne, l'association s'est ralliée à "Famille solidaire" créée en Alsace par Jean Ruch et porteuse du même type de projets.

 

L'objectif est simple : créer des habitats inclusifs adaptées au mode de vie de chacun des adultes porteurs de handicap, soutenir les aidants et créer un lien social fort entre les habitants. 
Pour comprendre le fonctionnement de ces colocations du coeur, Véronique Macary est partie à la rencontre des gens qui les font vivre, dans tous les sens du terme.

 


Baptiste et Gaël en plein atelier réparations

 

 

La colocation des pimpins : une "famille" solidaire

 

Grâce au système de soins adapté, Gaël a droit à six heures d'aide à domicile sur 24h. Par ailleurs, la colocation de Charlène, Kévin, Gaël et Baptiste, mutualise ses aides, ce qui permet aux colocs d'avoir plusieurs personnes 24H sur 24h et aux familles de se reposer.

 

Les handicaps sont lourds dans la colocation des pimpins, mais l'organisation adaptée et la fraternité entre tous les intervenants et les colocataires montrent que cette belle invention a tout son sens. La plupart des personnes travaillants dans la collocation, tout comme les habitants, ont choisi de quitter les institutions médicales afin de retrouver du sens à leur vocation d'accompagnateurs.

 

Un retour à l'humain et au soin plus que nécessaire à une époque où le fonctionnement des institutions montre une défaillance du système de prise en charge des personnes porteuses de handicap.
Les familles de la collocation crées par Rozenn Morice sont formelles, leurs enfants ont progressé, et les familles se sentent libérées.

 

Un reportage teinté d'espoir et de vie réalisé par Véronique Macary. Avec Rozenn Morice, les aidants Vincent, Thomas, Marie Dominique qui supervise l’équipe,Marie Do Brahy, coordinatrice et animatrice et la voisine Marine.

Les musiques sont réalisées avec les voix des collocs et sont à retrouver sur le sound cloud de Thomas Long.

Pour plus d'informations sur les habitats inclusifs

 

 

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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