Saint-Pons-de-Thomières : RCF conclut sa résidence radiophonique au cœur des Hauts Cantons
Dernier jour de résidence radiophonique pour RCF Maguelone Hérault et RCF Pays Tarnais à Saint-Pons-de-Thomières : une journée en deux temps, entre l’effervescence du marché et l’immersion dans les missions du Parc Naturel Régional du Haut Languedoc. Une plongée sensible et vivante dans un territoire qui conjugue histoire, nature et engagement.
RCF à Saint-Pons-de-Thomières © GilPe12-13 près de chez vous : une pause méridienne au cœur du marché
Ce mercredi 19 novembre, il suffisait de suivre les étals colorés du marché de Saint-Pons-de-Thomières pour tomber sur notre studio mobile, installé sur la place du Foirail. La ville, véritable carrefour entre le sud du Tarn et l’Hérault, offre un décor singulier : ses maisons serrées contre la montagne, sa cathédrale massive, et surtout ce passage incontournable qu’est la RD612, qui descend jusqu'à la mer Méditerranée.
Portée par l’accueil chaleureux de la mairie, l’émission de la mi-journée a permis de vivre une heure de radio en plein air, au contact direct des habitants, des commerçants et des curieux venus partager un moment simple et convivial. Un cadre idéal pour clore cette résidence radiophonique menée en partenariat avec l’ARRA et la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée.
Au micro de RCF, Michel Fradin, historien amateur féru d’histoire locale, a déroulé pour nous le fil des siècles. Plus qu’un point de passage, Saint-Pons est une ville dont l’identité s’est construite au rythme des activités humaines, avec son ancien évêché, son marbre réputé et ses traditions.
Le Père Christian Bourdarel, archiprêtre des paroisses des Hauts Cantons, a évoqué la vie spirituelle et communautaire de ce territoire où les liens humains restent essentiels.
Enfin, Nadia Van Hanja, chargée de projets environnement auprès du CPIE du Haut Languedoc, nous a expliqué combien l’éducation au respect de l’environnement fait partie du quotidien, dans un paysage où chaque vallée, chaque cours d’eau, chaque causse invite à la préservation.
Dans cette ambiance de marché, entre bruits de paniers et discussions spontanées, la radio a retrouvé sa vocation première : être au plus près de ceux qui font vivre le territoire.
Une soirée pour comprendre un territoire, raconter ses engagements
Pour notre 18-19 en Occitanie, changement d’atmosphère. Les portes du Parc Naturel Régional du Haut Languedoc se sont ouvertes à nous, offrant un refuge de calme et de réflexion. Ici, les cartes topographiques remplacent les étals du marché, mais la même énergie anime les femmes et les hommes qui œuvrent chaque jour pour faire vivre ce territoire exceptionnel, fondé en 1973 et partagé entre Hérault et Tarn.
Dans ce parc où 80 % des espaces sont classés naturels et où 16 sites bénéficient du label Natura 2000, la mission est multiple : protéger, accompagner, imaginer et transmettre. Au fil de la discussion, la présidente Christine Bernot a rappelé combien le parc est à la fois un espace protégé et une terre habitée, où il faut concilier développement local et respect des milieux.
À ses côtés, Antoine Proença, vice-président en charge du tourisme, a décrit les ambitions du territoire en matière de tourisme vert et d’accueil responsable.
Le responsable du pôle développement territorial, Judicaël Chasseuil, a expliqué le travail de longue haleine mené pour soutenir les communes et les acteurs économiques.
Le vélo, véritable fil conducteur d’une nouvelle manière de parcourir le parc, a trouvé une voix enthousiaste avec Pierre-Franck Luye, représentant du réseau de la Véloccitanie.
La dynamique des activités de pleine nature, présentée par Émilie Dubourg, fait écho à l’appétit croissant des visiteurs pour une expérience plus lente, plus immersive, plus respectueuse.
Les enjeux environnementaux, eux, ont pris chair grâce au témoignage de Victor Meneghin, chargé de mission Natura 2000 sur le Causse de Caucalières, où la biodiversité impose une vigilance constante.
Et pour conclure, Benoît Milhet, vice-président en charge de l’éducation à l’environnement et à la culture, a rappelé combien la transmission reste essentielle : un territoire n’existe vraiment que lorsqu’il est compris et partagé.
Dans ce studio délocalisé, les voix se succédaient, dessinant une mosaïque d’actions et de convictions. Ensemble, elles racontaient un Haut Languedoc vivant, exigeant, et surtout profondément humain.
Une résidence qui s’achève, une présence qui demeure
À Saint-Pons-de-Thomières, cette dernière journée de résidence a condensé ce que RCF aime raconter : la vie des territoires, les personnes qui les habitent, l’histoire qui les façonne. Une immersion riche en rencontres, en récits et en paysages, et une manière de mieux comprendre ce coin des Hauts Cantons.






