Le centre d’accueil Joia au service des malades d’Alzheimer fête ses 30 ans
Créé par l’association France Alzheimer 06, le centre d’accueil La Joia à Nice célèbre trois décennies d’accompagnement des malades et de soutien aux aidants. Un anniversaire empreint d’émotion et de reconnaissance pour cette structure unique dans les Alpes-Maritimes.
Villa Béatrix pour les trente ans de l'accueil de jour - RCFJeudi dernier, les membres et proches de l’association France Alzheimer 06 se sont réunis pour fêter les 30 ans du centre La Joia.
"tout a commencé dans un simple appartement. Le syndicat de l’immeuble n’a pas voulu que cela se poursuive, cette maladie était extrêmement honteuse à l’époque", se remémore Federico Palermiti, président de l’association.
C’est ensuite la Ville de Nice qui a soutenu l’initiative en mettant à disposition la Villa Béatrix, au 5 avenue Béatrix, avant que le centre n’intègre en 2014 l’Institut Claude Pompidou, son site actuel.
Un lieu de soutien essentiel pour les familles
Le centre d’accueil, d’une capacité de 25 places, accueille chaque jour des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Il propose également un accompagnement précieux pour les familles grâce à sa plateforme de répit.
Hélène Pinçon, membre du bureau de l’association et ancienne aidante, témoigne : "L’accueil a été d’une grande aide pour moi et mon mari. Ça fait trente ans que ça existe et que ça se développe, on en a tous besoin. L’événement d’aujourd’hui est très important pour tout le monde et pour la reconnaissance de ce dispositif. "
Vers un accompagnement à domicile renforcé
Aujourd’hui, l’association veut aller plus loin. Son objectif : dépasser le simple accueil de jour, qui peut représenter un frein pour certains aidants réticents à laisser leur proche. Désormais, l’ambition est de proposer un soutien à domicile.
"Cela permet à l’aidant d’avoir à disposition un professionnel de santé chez lui, de se reposer. Et la demande est exponentielle ", souligne Federico Palermiti. Ce dispositif, déjà amorcé en partenariat avec l’Agence régionale de santé, devrait être renforcé dès l’an prochain. Il est gratuit pour les adhérents, aujourd’hui au nombre de 200.



