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L'édito de la matinale RCF - page 27

Une émission de RCF Bruxelles présentée par Christophe D'Aloisio, Éric de Beukelaer, Vincent Delcorps, Charles Delhez, Pierre-Paul Delvaux, Isabelle Detavernier

Chaque jour, un regard sur l'actualité en Belgique avec nos éditorialistes.

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Episodes

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    17 avril 2023

    Charles Delhez: Racontars ou basculement

    3 min
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    Racontars ou basculement?
    Un tombeau vide, des femmes et des hommes qui, comme des illuminés, parlent d’apparitions. Un événement "hors norme", me disait un paroissien. On pourrait même dire : énorme. Il dépasse notre entendement. Nous serions tentés de ne pas y apporter crédit. Mais si cela est vrai, il est heureux que cela excède nos facultés intellectuelles. En effet, si cela ne débordait pas le compréhensible, si c’était à la portée de notre intelligence raisonnante, si nous pouvions faire le tour de cet événement, il ne serait qu’un fait divers de plus, hors norme peut-être, mais à taille humaine… Si, par contre, il nous dépasse, alors il nous rejoint au plus profond de ce qui fait notre identité. N'y a-t-il pas en nous une soif d’infini, une aspiration à des horizons toujours plus vastes. "L’homme passe infiniment l'homme", disait Blaise Pascal. Et Éric-Emmanuel Schmitt: "La foi, c'est accepter d'être dépassé." Si la résurrection était compréhensible, elle serait décevante.
    Le tombeau ouvert marque une rupture, un basculement. Il y a un avant et un après. Ce vide n'est cependant pas une preuve, puisque invérifiable aujourd’hui. Les expériences scientifiques peuvent être renouvelées. Le tombeau vide, ce fut une fois. On dit qu’on n’a pas retrouvé son cadavre, mais cela ne fait pas une preuve, ni de la vérité de la résurrection ni de sa négation. L’absence de preuve n’est pas une preuve de l’absence, dit-on, mais pas non plus une preuve de la présence.
    Saint Matthieu a d'ailleurs l’honnêteté de le dire : deux versions sont possibles. Soit ce sont les disciples qui disent vrai, soit les soldats. Les premiers diront que les seconds ont été payés ; les seconds, que les premiers ont dérobé le corps. La liberté nous est donc, aujourd’hui encore, laissée. Habitués que nous sommes aux fake news, et aux théories du complot, nous aurons sans doute peine à accorder notre foi à ce qui nous semble de la mythologie, de l’imagination, du mythe. Mais déjà, à l’époque, les racontars de femmes ne faisaient pas le poids face à ceux de soldats.
    Qu’est-ce qui donc me convainc ? Tout simplement, dans un premier temps, le fait que cette bonne nouvelle, d'abord discrète, soit parvenue jusqu’à moi malgré les aléas de l'histoire. Les quatre évangiles, les Actes des Apôtres, et les lettres de ceux-ci pointent vers un même événement. Pâques est ce souffle venu d’un tombeau vide, murmuré au fil des siècles, qui arrive à nos oreilles aujourd'hui encore. C'était improbable.
    Certes, les différences entre les récits sont nombreuses. Mais voilà qui est convaincant. Les fake news sont bien mieux organisées ! Ces textes ont assez en commun et assez de différences pour me convaincre qu’il ne s’agit pas d’une leçon apprise par cœur, d’une conspiration, d’un complot, mais d’une expérience indicible qu'on tente d’exprimer sous forme de récits symboliques. N'en va-t-il pas de même de nos expériences les plus fortes? Les mots ne parviennent pas à les traduire et notre manière de les raconter peut évoluer et varier d'une personne à l'autre, mais on ne peut nier que, ce jour-là, dans notre vie, un changement majeur s'est produit. Il en fut de même pour les disciples.
    Et si nous passions du "oui mais" au "et si"? Et si cela était vrai? Notre aventure humaine est écartelée entre le néant et la plénitude, l’absurde et le mystère. J'ai fait mon choix. Et cela change ma manière de vivre.
    Charles Delhez sj
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    13 avril 2023

    Isabelle Detavernier : les caméras de la faiblesse

    3 min
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    L'Iran installe des caméras dans les lieux publics pour détecter les femmes qui enlèvent leur hijab.

    Une décision qui fait bondir Isabelle Detavernier, pasteure à l'église Bruxelles Botanique et membre de l'ACAT Belgique (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture).
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    12 avril 2023

    Myriam Tonus : Fraternité

    3 min
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    Myriam Tonus, théologienne et laïque dominicaine, revient sur les deux piliers de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (10 décembre 1948) : les mots "égalité" et "fraternité"
    Même s'il reste encore beaucoup à faire, Myriam Tonus mesure le chemin parcouru.
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    12 avril 2023

    L'édito 1RCF - Le problème du scaphoïde

    3 min
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    En réalité, le problème de la démocratie, c'est celui du scaphoïde. Quand elle fonctionne bien, elle ne fait guère de bruit – si peu qu'on en viendrait à oublier ses extraordinaires vertus. N'attendons pas qu'elle vienne à disparaître pour apprendre à la connaitre et à l'apprécier.
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    11 avril 2023

    Eric de Beukelaer : Octave de Paques

    3 min
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    Eric de Beukelaer, vicaire général de Liège, nous rappelle que la fête de Pâques ne s’arrête pas le week-end de Pâques. La résurrection du christ est célébrée pendant huit jours : c’est l’octave pascale.
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    10 avril 2023

    Charles Delhez: Corps Pâques

    3 min
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    Le corps de Jésus et le nôtre

    La modernité a opéré un déplacement de Dieu vers l'homme, observent les sociologues. Le corps est désormais valorisé au détriment de l'âme, alors qu'il fut jadis méprisé en son nom. Ce dualisme corps-âme est hérité de Platon. Celui-ci voyait le corps comme le tombeau de l'âme et pouvait jouer sur les mots grecs soma et sèma.
    Pour la Bible, l'homme est profondément un, mais il peut être approché sous deux angles, celui de sa condition biologique et mortelle, et celui de sa dimension spirituelle et divine. Je suis mon corps bien plus que "j'ai mon corps". Il n'est donc pas un objet que je posséderais, un objet de plaisir, manipulable, transformable par les technosciences, voire dépassé par le Transhumanisme. Il est nous-mêmes, vu sous l'angle de notre fragilité. Mon corps est le lieu de mon devenir, il est ma personne visible, située quelque part, à un moment précis.
    Dans ses lettres, saint Paul parle du corps psychique et du corps spirituel – que l'on traduit parfois par corps périssable et corps impérissable. Et dans son prologue, Jean va jusqu'à dire que le Verbe, la Parole de Dieu, s'est fait chair, il s'est incarné, ce que l'on proclame encore dans le Credo. Le corps humain en acquiert une incroyable noblesse. L'Écriture sainte accorde au corps "une valeur qu'aucune religion n'avait osé lui accorder", insiste Xavier Lacroix. Saint Paul ne dira-t-il pas que ce corps est le temple de l'Esprit ?
    Le christianisme est donc la religion de l'Incarnation. Que Dieu se soit fait homme est en effet grandiose. Mais cette foi a dû s'exprimer dans la culture de son temps marquée par des conceptions négatives du corps. Ainsi le néoplatonisme, le stoïcisme, le manichéisme, la gnose… Le philosophe Celse, par exemple, se moquait des chrétiens, les qualifiant de "peuple qui aime le corps". À l'époque, c'était l'âme qu'il fallait aimer.
    Ce corps, nous le retrouvons tout au long de la passion. Déjà le Jeudi saint, Jésus prend le pain en main, le partage, comme on prend sa vie en main, et le donne en disant : "Ceci est mon corps livré pour vous." Traduisons : Ceci, c'est ma personne, c'est moi-même que j'offre pour vous. Le Vendredi saint, nous voyons ce corps, qui a été crucifié, être déposé dans un tombeau. Quand, au troisième jour, le premier de la semaine, des femmes s'en vont pour embaumer le corps de Jésus, elles ne le trouvent pas. Où est-il ? La réponse sera donnée par les apparitions aux femmes et aux disciples. Les évangélistes soulignent cependant que le corps du Christ ressuscité, s'il est bien réel, n'est plus soumis aux mêmes conditions d'existence. Ce n'est plus un corps périssable, dirait saint Paul, mais un corps de gloire, un corps spirituel.
    L'histoire ne s'arrête pas là. La résurrection se prolonge en nous. Notre corps sera aussi transformé en corps de gloire, spirituel, incorruptible, selon la vision de Paul. Quand on parle de la résurrection de la chair, il ne s'agit en effet pas d'un concept matériel ou biologique. Ce qui traverse la mort, c'est tout ce que nous avons vécu, comme personne, dans la chair. Ainsi, Jésus ressuscité montre ses plaies, traces de son amour, de sa vie offerte jusqu'au bout. Nous pourrons nous présenter à Dieu tels que nous sommes devenus au fil du temps, grâce à tous nos gestes d'amour. "Semé corps périssable, il ressuscite corps spirituel", écrit l'apôtre aux Corinthiens. Quelle espérance !
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    5 avril 2023

    Myriam Tonus : Autorité

    3 min
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    Une récente étude montre qu'une majorité de Belges est tentée par une gouvernance autoritaire.
    L'occasion pour Myriam Tonus, théologienne et laïque dominicaine, de s'interroger sur ce mot, "autorité" et ses dérives.
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    4 avril 2023

    Vincent Delcorps : Fêtons nos prêtres

    3 min
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    Vincent Delcorps, directeur de la rédaction de CathoBel, rend hommage aux prêtres dans le cadre de l'opération "Fêtons nos prêtres"
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    3 avril 2023

    Charles Delhez: Cachez ce péché

    3 min
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    Cachez ce péché !
    Durant la Semaine sainte, le mot péché, "cette adoration qui se trompe d’objet", disait Marguerite Yourcenar, reviendra souvent. C'est un mot mal-aimé. On cherche dès lors à le contourner. Ainsi, l’expression "manquer sa cible", traduction du mot grec hamartia, est souvent évoquée pour nous déculpabiliser. Mais en fait, la terminologie biblique est bien plus riche. Le péché est en effet plus qu’un ratage, une distraction, un manquement. Une cinquantaine d’expressions traduisent l'opposition entre les humains ou entre eux et Dieu. Le but n’est cependant pas de culpabiliser, mais d'inviter à la conversion et à l'accueil du pardon divin. Hélas, écrivait François Varillon, “nous avons mis la culpabilité en lien avec le jugement et non avec la miséricorde”.
    Culpabilité est un mot ambigu. Il désigne le fait d’être coupable, d'être responsable d'un mal, mais aussi ce sentiment de gêne, de honte, cet avertissement envoyé à notre responsabilité. Il peut devenir obsédant et malsain quand on ne parvient pas à en sortir par l'aveu qui ouvre au pardon. Il s'agit alors de culpabilisation morbide. "Ne cherchons pas à bannir la Honte de notre vie intérieure, écrit Christophe André. N'ayons pas peur de la ressentir : elle peut être l'aiguillon qui nous contraint à nous pencher sur nos erreurs. Cherchons juste à ne pas lui permettre de nous dominer durablement, et à ne pas l'infliger à autrui."
    Il nous arrive de manquer notre cible, de nous en tromper, mais pécher c'est en viser – plus ou moins délibérément – une autre que la bonne. Nous sommes hélas capables de vouloir faire le mal — par vengeance, par exemple, ou par jalousie – et d’y arriver. Le péché est alors ce qui compromet le projet de ce Dieu qui, dès la première page de la Bible, proclame que la création est très bonne.
    Selon le mythe biblique de la chute d’Adam et Ève, qui représente le type de tout péché, l’homme est à la fois coupable, mais aussi victime. Ève cède au mensonge du mystérieux serpent, mais elle accepte quand même ce mensonge parce que plus intéressant pour elle que la mise en garde de Dieu.
    La liberté est notre plus grande dignité. Les excuses faciles ou la minimisation de notre responsabilité semblent l’oublier. Or, se dire libre suppose que nous reconnaissions nos errements volontaires, sinon, pouvons-nous nous attribuer le bien que nous faisons ? Le mal existe, c'est une évidence. Si chacun de nous en est innocent, qui donc est coupable des injustices qui défigurent notre humanité ? Les autres, sans doute ! Non. La faute est aussi un choix de ma propre liberté même si, souvent, celle-ci est affaiblie. La tentation est souvent plus forte que nous. La véritable lutte contre le péché est dès lors d’aguerrir notre liberté. Tel était précisément un des objectifs du Carême.
    Aujourd’hui, ce malaise par rapport au péché ne s'explique plus par la croyance en l'enfer d'un Dieu punisseur. Il est plutôt l'envers de cette conviction profondément chrétienne que tout ratage, coupable ou non, n'est jamais aux yeux de Dieu le dernier mot de notre histoire. Dieu n'est-il pas amour et donc pardon ? "Ce sont les bras ouverts de Dieu qui nous révèle notre péché", écrit de belle façon Louis-Marie Chauvet. Et si, grâce à Dieu, le péché pouvait devenir ce fumier où poussent de très belles plantes ?
    Charles Delhez sj
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    31 mars 2023

    Eric de Beukelaer : la Semaine Sainte

    3 min
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    Eric de Beukelaer, vicaire général de Liège, nous rappelle le déroulement de la Semaine Sainte.
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    30 mars 2023

    Isabelle Detavernier : le jour du dépassement

    3 min
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    Petit pays, empreinte carbone énorme!
    La Belgique a déjà atteint son "jour du dépassement" le 26 mars.
    Si tout le monde vivait et consommait ainsi, on aurait besoin de 4,5 planètes!
    Isabelle Detavernier, pasteure à l'église Bruxelles Botanique et membre de l'ACAT Belgique (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture), s'en inquiète.
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    29 mars 2023

    Myriam Tonus : Créer

    3 min
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    Myriam Tonus, théologienne et laïque dominicaine, s'interroge sur le sens du mot "créativité".
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    28 mars 2023

    Vincent Delcorps : Dysphorie

    3 min
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    Vincent Delcorps, directeur de la rédaction de CathoBel, s'interroge sur le cadre, la limite et la norme en société.
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    24 mars 2023

    Eric de Beukelaer : Carême et Ramadan

    3 min
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    Eric de Beukelaer, vicaire général de Liège, le souligne : cette année - et c'est exceptionnel - le Ramadan a lieu en même temps que le Carême.
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    23 mars 2023

    Christophe d'Aloisio : 7ème "anniversaire" des attentats du 22 mars

    3 min
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    Christophe d'Aloisio, théologien orthodoxe et membre de l'ACAT Belgique (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture), revient sur les attentats du 22 mars 2016, qui ont fait 32 morts, il y a 7 ans.
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    22 mars 2023

    Myriam Tonus : Rater

    3 min
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    Pour Myriam Tonus, théologienne et laïque dominicaine, "nous vivons dans un monde rempli" et nous avons peur du vide, du silence, de l'absence, de la solitude, mais encore plus de l'échec.
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    21 mars 2023

    Vincent Delcorps : rappel décisif

    3 min
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    Vincent Delcorps, directeur de la rédaction de CathoBel, valorise le catéchuménat, c'est-à-dire ce temps pour les adultes désireux de devenir chrétiens et de recevoir les sacrements d'initiation chrétienne.
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    20 mars 2023

    Charles Delhez : Habitudes

    3 min
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    Charles Delhez, jésuite, sociologue, journaliste et essayiste, s'interroge sur nos habitudes.
    Il les distingue de nos manies et autres obsessions.
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    17 mars 2023

    Eric de Beukelaer : L'avenir de l'église de Cointe

    3 min
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    Eric de Beukelaer, vicaire général de Liège
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    16 mars 2023

    Isabelle Detavernier : Gingembre et citron

    3 min
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    Pour Isabelle Detavernier, pasteure à l'église Bruxelles Botanique et membre de l'ACAT Belgique (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture) , rien de mieux qu'une cure de gingembre et citron!
    Pour elle, ce temps de Carême est le moment propice à ces
    cures de détox intérieure et spirituelle.

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