Du vent dans les voiles - page 9

Si nous sommes partie intégrante de l'environnement, tout ce qui lui est fait - en bien ou en mal - retentit sur notre être profond. Lécopsychologie et l'écospiritualité est devenu, depuis quelques années, un champ de recherches tout à fait passionnant. Michel-Maxime EGGER, écothéologien en est certainement le représentant le plus connu. Dans la foulée de l'encyclique Laudato sì, il en partage dans cette émissions quelques principes fondateurs.

Dieu créa l'humain mâle et femelle, à son image, et il vit que c'était très bon ! D'emblée, la Bible confère à l'homme et à la femme une dignité intrinsèque et égale. A rebours de lectures orientées que l'on a faites du texte de la Genèse, homme et femme sont appelés à vivre en partenaires. Dans les évangiles, Jésus manifeste, par son attitude pleine de sollicitude et de proximité avec les femmes, combien les inégalités entre les genres ne sont pas conformes au projet divin. .

Etre homme ou femme est l'une des répartitions fondatrices de l'humanité. La différence sexuelle a structuré les sociétés. Mais cette différence physique crée-t-elle une différence de nature ? D'autres facteurs interviennent, peut-être plus influents. parmi ceux-ci, l'éducation, le langage, le rgard social. A l'écoute des neurosciences mais aussi de la sociologie et de la psychologie, jnous essaierons de faire le point - de quoi éclaircir la distinction entre sexe et genre.

La Bible s'ouvre sur la grande fresque de la Création. C'est dire si la question du rapport de l'humain à Dieu, à ses semblables et à la terre où il vit est importante ! Ce rapport est précisé d'emblée : la maîtrise ne peut être confondue avec la convoitise et l'humain, co-créateur, est appelé à répéter le geste d'amour et de bienveillance qui préside à l'apparition de la vie. L'encyclique du pape François, Laudato sì, en est un vigoureux rappel.

L'environnement est désormais au centre de bien des préoccupations. Mais de quoi parle-t-on au juste quand on parle d'environnement ? Quelle est la place de l'être humain par rapport à lui ? Quatre émissions pour aller plus loin pour les discours tout faits mille fois entendus... La première est consacrée au rapport que nous entretenons avec l'environnement : ce dernier nous est-il extérieur, ou bien en faisons-nous partie ?

Le Fr. Dominique Collin a fait paraître, durant le confinement un livre consacré à l'épître de Jacques, au titre évocateur : "Croire dans le monde à venir. Lettre de Jacques à nos contemporains". A travers des mots forts adressés, il y a 2000 ans, à des communautés en crise, le dominicain donne à entendre l'actualité inouïe du message du Christ. De quoi secouer une foi trop souvent "inactivée", c'est-à-dire davantage portée par des discours que par un désir fort de changer le monde.

La crise sanitaire que nous traversons a, comme toute crise, un effet révélateur particulièrement fort. Le meilleur comme le pire s'y font jour. Surtout, nos sociétés doivent intégrer un principe d'incertitude qui cadre mal avec leur volonté de toute-puissance et de maîtrise. Comment ne pas sombrer dans la peur ou l'hystérie ? Le sociologue et philosophe Edgar Morin, penseur de la complexité, propose de sortir d'une pensée binaire pour sortir "par le haut" de cette crise qui en préfigure peut-être d'autres...

Le genre apocalyptique est un genre littéraire dans la Bible. On songe bien sûr au dernier livre du N.T. Mais dans la mesure où le mot lui-même ne désigne pas une catastrophe, mais bien un dévoilement, il renvoie le croyant à sa propre attitude. En ce sens, le livre de l'Apocalypse entre particulièrement en résonance avec notre monde traversé de soubresauts.

Notre monde sent peser sur lui de graves menaces : économiques, sociales, écologiques, sanitaires aussi désormais.

Le Souffle ne connaît pas les frontière de temps ni d'espace. Parfois, se produisent des rencontres inattendues, des "cross-over" entre deux textes, deux musiques qui entre-tissent et créent du neuf. Exemples qui devraient nous inspirer, car ils se jouent de tous les replis identitaires et religieux

RENCONTRE : Peut-on rencontrer Dieu ? Présentations d'épisodes bibliques du premier et du Second Testament. Présentation de la nouvelle saison de l'émission. Ce mois-ci, le thème est celui de la RENCONTRE.

Dans le 1er Testament, la croissance s'exprime à travers la fécondité. Etre fécond c'est produire du fruit, c'est réaliser la promesse que le Seigneur ne cesse de renouveler. La parabole du semeur, dans le Nouveau Testament exprime bien cette générosité de Dieu semant dans tous les coeurs une semence de vie et d'amour. A nous de la rendre féconde !

VIVRE, C'EST APPRENDRE A SE SEPARER La vie humaine est ponctuée de déparations successives: naître, entrer à l'école, fonder une famille, mourir ... Si la séparation est souvent lourde de sentiments négatifs, elle témoigne aussi de la vitalité d'un être toujours en marche.

​Le mot "spiritualité" évoque le plus souvent quelque chose d'immatériel, à l'opposé de la matière.

Dieu est un mot particulièrement chargé de sens, au point qu'il ne peut, dans certaines traditions, être prononcé. Quel rapport entretiennent les religions monothéistes avec ce mot ?

Deuxième volet consacré à Maurice Bellet : sa foi en un Dieu insaisissable.

Maurice Bellet est décédé le 5 avril 2018. Il laisse une oeuvre considérable (plus de 56 livres !), mais surtout il a ouvert des chemins de pensée et de spiritualité qui ont donné et rendu à beaucoup le goût de vivre et de croire. Ce jeune hiomme de 94 ans avait, chevillée au coeur, une foi égale en l'humain et en Dieu. Il entendait les sauver tous les deux de la destruction et de la défigurtion.