Cette année, la fête des mères se célèbre le dimanche 4 juin. Qu'est-ce que la maternité en 2023 ? La question se déploie dans les sphères de l'intime, du politique, du social, de l'écologie ou de la vie spirituelle. Dans notre société moderne, marquée par le féminisme et traversée par des courants conservateurs, la maternité est en plein bouleversement.
Qu'est-ce que l'enfantement ? Quel sens donner à cette expérience qui bouleverse la vie des femmes ? D'un point de vue féministe, enfanter peut-il être synonyme d'épanouissement ? Alors que les rôles de père et de mère s'inventent et se réinventent, la période est propice pour sortir des rapports de domination entre homme et femme qui se jouaient autour de l'enfant.
Depuis une dizaine d'années, quelque chose a changé dans la perception de la maternité. Avec les réseaux sociaux, les mères sont très informées mais elles sont aussi très angoissées. Et si la maternité n'est plus autant idéalisée, la pression reste forte sur les épaules des jeunes mamans qui souvent se sentent très seules.
Compostelle avec Santiago, la Via Francigena avec Leandro. C'est une tradition dans la famille de Céline Anaya Gautier de marcher ensemble, mère et fils, quand l'enfant atteint ses sept ans. Marcher avec son enfant c'est le découvrir comme une personne à part entière. Ce qu'elle confie à Vincent Belotti.
Quelle joie la maternité ! Tout le monde est d'accord, en tout cas il serait malvenu de critiquer le statut de mère... Pourtant, en secret, pas évident de rester femme quand on est mère.
Mort à 15 ans, Carlo Acutis va être canonisé le 27 avril 2025 à Rome, à l'occasion du Jubilé des adolescents.
J’ai été très intéressée par un sondage* paru il y a peu dans le magazine Elle. Il m’a ouvert les yeux sur une réalité que j'entrevoyais sans en mesurer l'ampleur : le fait que de nombreuses jeunes femmes aujourd'hui n'envisagent pas de devenir mère un jour.
Sabah Rahmani du magazine Kaizen fait le lien entre l'éco-anxiété et le choix pour certains de ne pas faire d’enfant.
Transformer une cellule de la peau en ovule ou en spermatozoïde, ne plus naître d'un corps de femme mais d'un utérus artificiel... Si l'on en croit les récentes découvertes, ces scénarios ressemblent de moins en moins à de la science-fiction. Pourtant, nous n'avons pas encore mesuré les conséquences éthiques, sociétales, civilisationnelles, de ces nouvelles manières d'enfanter. Il semble urgent que la philosophie, la morale ou la science politique s'en emparent.
Un certain nombre d'adversaires des lois de bioéthiques expliquent qu'on va vers une institutionnalisation de l'absence du père. Ce qui inquiète surtout le jésuite Bruno Saintôt, spécialiste de bioéthique, c'est la façon dont on fait entrer des aspects financiers dans l’engendrement.