Isère Classique RCF - page 3

Cette année, le Palais des dégustateurs réédite les Complies, Offices de Prime de Joachim Havard de la Montagne, avec Claire Louchet (soprano), Danielle Michèle (alto), Jean-Louis Serre (baryton), Philippe Brandeis (orgue), le chœur et l'ensemble de l’église de la Madeleine.

Le nom du Quatuor Béla est un hommage à Béla Bartok, mais les musiciens ont souhaité commencer par honorer un autre compositeur hongrois.

Depuis quelques années, les musiciens et les musicologues s’efforcent de remettre à l’honneur les compositrices du passé. La pratique musicale féminine était souvent très importante aux XVIIe et XVIIIe, et certaines femmes avaient de réels talents pour la composition. Si certaines ont eu une carrière reconnue, Nombre d’entres elles exerçaient leur art dans un cadre non professionnel : dans les couvents, les salons. Et peu ont finalement eu l’occasion de faire publier leurs œuvres (et donc de les conserver pour la postérité). Ceci et le fait que dans l’imaginaire collectif occidental, la profession de compositeur fut longtemps associée aux hommes, a conduit une forme d’invisibilisation des compositrices, dans les travaux des historiens de la musique comme dans les concerts. Plusieurs entreprises récentes ont permis de redécouvrir des œuvres de grande qualité composées par des femmes. Cette émission et les prochaines y seront consacrées.
Aujourd’hui, nous partons en Italie, pour découvrir deux compositrices du XVIIe siècle.

Le 14 mars prochain, à 12h30 à l’auditorium du musée de Grenoble, Musée en Musique vous invite à un voyage à travers l’Europe baroque. Avec l’aide de compositeurs comme Bach, Corelli ou de Visée et bien d’autres, vous voyagerez musicalement de l’Angleterre à l’Italie en passant par la France et l’Allemagne.
Le jeudi 4 avril, ensuite, à 19h30, grâce au philosophe Arnaud Sorosina et avec l’aide de la pianiste Laurence Garcin, vous pourrez faire connaissance avec la pensée de Friedrich Nietzsche. Profondément amoureux de la musique, cette sensibilité a profondément marqué ses écrits. Au cours de cette soirée, vous pourrez découvrir à quel point et bien sûr écouter sa propre musique.
Pascale Galliard, directrice artistique de Musée en Musique, vous propose dans cette émission un avant goût de ces deux prochain rendez-vous à l'auditorium du Musée de grenoble.

Carlos Païta l'un des plus grands chefs du XXème siècle dans une interprétation de référence

Alors que les agriculteurs sont au centre de l’actualité, Marie Demeillez a eu envie de consacrer cette émission aux musiques que ces hommes et femmes qui nous nourrissent ont pu inspirer à l’époque baroque.

Dimanche 11 février, Musée en musique propose sa Journée au Musée pour faire écho à « Une histoire d’images » donation Antoine de Galbert.
Pascale Galliard rencontre aussi Jean-François Zygel pour présenter ses "Portrait à emporter" le 17 février prochain à l'auditorium du Musée de Grenoble.

Eric Rouyer, du label Le Palais des Dégustateurs, nous invite cette semaine à découvrir un compositeur humblement ambitieux, victime des effets secondaires de la musique sérielle.

A l’instar de La Folle Journée de Nantes, qui se déroule traditionnellement entre fin janvier et début février, Musée en Musique propose, à peu près à la même époque sa Folle Nuit.
Ce samedi 20 janvier, ce sont pas moins de 6 concerts et une conférence qui vont se succéder au Musée de Grenoble dès 11h00 avec comme thème pour cette 10ème édition, la danse.

Il y a 350 ans, en janvier 1674, décédait à Rome Giacomo Carissimi, l’un des plus importants compositeurs italiens de musique baroque.

Carissimi était né en 1605 à Marino, une petite ville non loin de Rome. C’est là qu’il vécut sa jeunesse et apprit la musique. On sait peu de choses sur sa vie jusqu’à son recrutement en 1623 dans le chœur de la cathédrale de Tivoli, dont il devient ensuite l’organiste. Après un passage par la cathédrale San Rufino d’Assise, il est recruté à l’âge de 23 ans, par le Collegio Germanico e Hungarico de Rome. Il y sera maître de chapelle, de 1629 jusqu’à sa mort, refusant plusieurs offres d’emploi venues d’autres villes d’Italie ou de l’étranger, à mesure que sa réputation grandissait. Le Collegio germanico e Hungarico était un séminaire jésuite qui formait de jeunes gens de langue germanique destinés à la prêtrise. Leurs célébrations religieuses se tenaient dans l’église Saint Apollinaire, elles étaient célèbres pour leur qualité musicale.

En ce temps de l'avent, Marie Demeilliez vous propose d'écouter quelques belles page de musique française baroque pour le temps de Noël.

Éric Rouyer, du label le Palais des Dégustateurs, nous fait découvrir ou redécouvrir l'œuvre de Darius Milhaud, sous la direction de Désiré-Émile Inghelbrecht.

Noël c’est le moment que choisissent les programmateurs des salles de concert pour faire un petit pas de côté et sortir des sentiers battus.

C’est ainsi que Musée en musique, jeudi 7 décembre prochain, à 12h30, vous proposera une nonette: une formation de 9 chanteurs et ou instrumentistes. On vous fait entendre une sonate pour cor, trompette et trombone de 1922 un juste milieu au regard du programme de cette "nonette".

Dimanche 10 décembre à 14h30 Musée en musique projettera le film animé des studios Disney « Coco », qui raconte l’histoire d’un jeune garçon mexicain qui rêve de jouer de la guitare et de chanter comme ses ancêtres. Pour vous donner un petit aperçu de l’ambiance musicale de ce film, on vous en propose quelques chansons originales du film.

Et enfin, c'est à l’auditorium du Musée de Grenoble le samedi 16 décembre à 14h30 que trois artiste: comédien et musiciens se réuniront pour vous raconter l’histoire de « Joséphine », jeune orpheline londonienne. On vous donne un aperçu musical de ce concert avec le Domine Deus (Seigneur Dieu), extrait du Gloria RV 589 de Vivaldi puis un extrait de « L’apprenti sorcier » de Paul Dukas dans une version pour violon et harpe de l’Orchestre National de France dirigé par Mikko Franck .

Ces Préludes seraient-ils une façon détournée de se rapprocher de Frédéric Chopin sans prendre le risque de rentrer en collision directement avec lui ?

Eric Rouyer, du label Le Palais des Dégustateurs, nous présente cette artiste française du XXe siècle d'un rare talent et pourtant oubliée aujourd'hui

Dimanche 19 novembre prochain, à 17h30 à l'auditorium du Musée de Grenoble, le flûtiste Pierre Nazarian et la harpiste Martine Blot, se proposent de nous faire visiter par un rapide survol l’Arménie en Musique. À l’occasion des 40 ans de La maison de la culture arménienne de Grenoble, c’est le moment idéal de se souvenir que ce petit pays, trop souvent sujet d’actualités pour des raisons dramatiques, est aussi riche d’une immense culture musicale.

Jean-Claude Vanden Eynden enregistre les 3 Chorals pour orgue de Cesar Franck transcrits au piano par Blanche Selva.

Dans le cadre du cycle consacré aux pays qui assurent la Présidence tournante du Conseil de l’Union Européenne, Musée en musique propose une balade Européenne en Espagne qui préside à notre destinée depuis le 1er juillet et c’est à ce pays et aussi un peu à l’Amérique du Sud que la musique du concert de jeudi 19 octobre à 12h30 empruntera son accent. La violoniste Christine Antoine et le pianiste Bernard Commandeur illustreront les textes de Fabrice Vigne à propos de la peinture de Francisco de Goya.

Le grand pianiste Belge nous parle de ses derniers enregistrements, en solo, ou avec le violoniste Gérard Poulet.