Monseigneur Bozo réagit à l'élection du pape Léon XIV

Il aura fallu 4 votes au 133 cardinaux pour élire le nouveau pape : Robert Francis Prevost.  Avant cela, il avait été évêque de Chiclayo, au Pérou, puis Cardinal-diacre de Santa Monica, à Los-Angeles (USA). A 69 ans, le 267ème pape de l'Eglise catholique prend le nom de Léon XIV.  Monseigneur Bozo, évêque de Limoges, revient avec nous sur cette élection et la personnalité de cette nouvelle figure à la tête de l'Eglise catholique.

Une communion assez rapidement trouvée

Monseigneur Bozo le souligne, nous nous attendions à un long conclave, mais "la communion [a été] assez rapidement trouvée". Les cardinaux ont désigné un Robert Francis Prevost en tant que successeur du pape François. Grand voyageur, Léon XIV a la double nationalité américano-péruvienne. 

Rerum Novarum

Comme le rappelle Mgr Bozo, le nouveau pape reprend le nom de Léon XIII, connu pour être le pape de la première encyclique sociale de l'église. Il s'agit, en 1891, de prendre en compte la dignité de tous, en particulier de ceux qui ont les travaux les plus difficiles. "Peut-être le nouveau pape s'en réfère à cela", nous explique Monseigneur Bozo.

Il faut des hommes providentiels

Par ailleurs, le Pape Léon XIV a appelé à la paix, ce jeudi 8 mai depuis le balcon de la Basilique Saint-Pierre. En fidélité à la mission conférée à l'Eglise catholique, un appel qui résonne dans l'esprit de l'évêque de Limoges, qui est allé à la rencontre des chrétiens d'orient lors d'un récent pèlerinage en Terre-Sainte.  Face à la détresse des protagonistes rencontrés sur place, Monseigneur Bozo souligne le besoin de "prophète de la paix". Il ajoute : "Il faut des hommes providentiels" pour les peuples en proie à de tels conflits.