Santé : bientôt des vacations de médecins dans le sud de la Haute-Loire
Face aux déserts médicaux, la riposte s’organise. Deux territoires du sud de la Haute-Loire vont bénéficier de vacations de médecins généralistes dans les prochains mois.
L’une des priorités du plan France Ruralités reste l’accès à la santé. Deux territoires vont en bénéficier sur la Haute-Loire. ©PixabayDans les territoires ruraux, comme la Haute-Loire, la présence des médecins généralistes recule au fil des années. Malgré tout, Yvan Cordier, le préfet, explique que « le taux est supérieur à la moyenne nationale ». Cependant, deux territoires sont aujourd’hui en manque. Il s’agit de la communauté de communes de Cayres-Pradelles et de celle des Rives du Haut-Allier. En clair, le Sud et le Sud-Ouest du département. Sur ces territoires, la situation est beaucoup plus tendue.
Les deux territoires viennent d’être reconnus au niveau national « comme des territoires sous-dotés ». En tout, ils sont 150 répartis partout en France. Au sein de ces territoires, « dès septembre, les médecins généralistes seront incités à venir ponctuellement dans ces deux zones », explique Yvan Cordier. Il s’agit de médecins généralistes qui exercent dans un territoire bien doté et « sur la base du volontariat ».
Attention, il s’agit de « renforts ponctuels », précise le préfet. Aucune installation définitive n’est donc envisagée. En parallèle, la préfecture indique suivre de près le projet porté par la Région, concernant le GIP Santé de Landos.
D’autres dossiers avancent sur la Haute-Loire
L’accès à la santé est l’une des priorités du plan France Ruralités. Parmi les autres : la revitalisation des commerces en milieu rural. À ce stade, une dizaine de commerces a été accompagnée par l’État pour redonner vie à des centres-bourgs. Les projets concernent les communes de Saint-Georges-d’Aurac, Siaugues-Sainte-Marie, Mercoeur ou encore Chanteuges. De nouveaux pourraient bientôt voir le jour.
Le plan France Ruralités doit aussi permettre de préserver des classes en milieu rural. Sur ce point, difficile pour l’État de faire passer son message après les différentes fermetures de classes successives en Haute-Loire. Le préfet Yvan Cordier affirme cependant « que les retraits de postes sont inférieurs à ce qui est demandé si on regarde uniquement les seuils, car la démographie scolaire baisse ».
Enfin, d’autres dossiers d’accompagnement des communes rurales sont toujours actifs. Par exemple, l’aide à la mobilité. Cette dernière permet aux communes d’acquérir des minibus électriques ou de monter des services d’autopartage. Pour améliorer l’accès aux services publics, une 22ème maison France Service va ouvrir « à Loudes », précise le préfet. Mais sa date d’ouverture n’est pas encore connue.
