Rentrée 2023 : l'Eglise veut porter un message d'espérance
L’Eglise, aussi, fait sa rentrée, et face à un monde en crise, elle veut apporter de l’espoir aux fidèles. Le Père Hugues de Woillemont, secrétaire général de la conférence des évêques est l’invité de la matinale.
En cette rentrée 2023, l’Eglise doit faire face à un monde en crise, avec de nombreux sujets. Pour le père Hugues de Woillemont, il est essentiel que, face à tous ces défis, l'Eglise “tienne sa vocation et fasse passer un message d’espérance”.
Des JMJ pleines d’espérance
Le secrétaire général de la conférence des évêques salue notamment les beaux moments passés aux Journées Mondiales de la Jeunesse, à Lisbonne. “ Nous avons rencontré plus de 45 000 jeunes lors de cet événement très joyeux et nous avons vu chez cette génération marquée par le Covid, beaucoup d’espérance”, se réjouit Hugues de Woillemont. “ J’ai notamment un très bon souvenir de la veillée au parc du Tage, c’était un grand moment de communion.”
Poursuite du synode sur l'avenir de l'Eglise
Cette nouvelle année scolaire sera également marquée par la poursuite du synode, cette réflexion sur l’avenir de l’Eglise. “Je pense qu’il faut qu’on marche ensemble, que ça soit vraiment un dialogue et que l’Eglise soit davantage missionnaire”, note le secrétaire général. “Il y a toujours des progrès d’ouverture à faire, il faut être dans l’accueil et essayer de s’adresser au plus grand nombre.”
Il y a toujours des progrès d’ouverture à faire, il faut être dans l’accueil et essayer de s’adresser au plus grand nombre
De nombreux sujets pour l’année à venir
Un des autres grands thèmes qui sera abordé est la gouvernance de l’Eglise, pointée du doigt notamment après les affaires d’abus sexuels. Pour le père de Woillemont, l'Eglise continuera à être dans l’action sur ce sujet. “ Il faut évidemment écouter les victimes, et faire de l'Église, une maison plus sûre.”
Au cours de l’année, l’Eglise aura également un grand nombre d'événements et sujets politiques à suivre: le débat sur la fin de vie, la visite du pape à Marseille ou encore la rénovation de Notre Dame.
Il faut évidemment écouter les victimes, et faire de l'Église, une maison plus sûre.
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