Promenade du Paillon: Nice prolonge pour le plus grand bonheur des promeneurs

Se faire une idée par soi-même et prendre du recul par rapport au week-end d'inauguration surmédiatisé par la Ville de Nice et les médias. Tel était l'objectif de la balade des niçois ce mardi 21 octobre. Mais il faut dire qu'il y avait tout de même du monde sur la dalle qui recouvre le Paillon. Le bâtiment accueillant le Théâtre National de Nice, vite oublié par Serge et Patricia qui se promènent sur l'esplanade de La Bourgada face au Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de Nice, pour l'instant fermé. "C'est une belle réalisation, cela apporte un côté agréable avec cette verdure, c'est vraiment un excellent projet" nous dit Serge, appuyé par Patricia qui va désormais "faire la balade du bord de mer jusqu'au Palais des Expositions". 

Sur cette première partie du prolongement, nous ne constatons que peu d'arbres. En revanche, la végétation est là, surtout sur les côtés, pour laisser un espace central vaste fait de bois. Les promeneurs ont adopté les bordures des espaces végétalisés pour s'y asseoir. 

Changement de décor une fois passé sous le musée. C'est la forêt... de cactus. 

Attention aux passages piétons. Aucun barriérage et des automobilises qui forcent le passage. Certains parents se font la réflexion et discutent avec nous: "il va falloir repenser la sécurité au niveau de la traversée entre Barla et Carabacel". Même exigence à la sortie de la Voie Mathis. 

Pour la partie "forêt urbaine" de la Promenade du Paillon, le lieu est pensé avec une allée centrale et des allées latérales. Sur la droite, une partie végétale dense et... un morceau d'Acropolis repeint en beige qui résiste encore.

Sur la gauche, les jeux d'enfants, déjà adoptés. 

D'autres animations: jeux d'eaux, terrain de pétanque, potager: "j'ai fait visiter à ma petite fille de 3 ans, elle aime beaucoup le potager" explique Michael qui trouve beaucoup d'avantages à ce lieu "en plein centre de la ville". Pour lui, "c'est bien mieux que les anciens bâtiments".

Cette opinion est désormais majoritaire chez ceux qui viennent visiter les espaces. Francine était "contre la destruction d'Acropolis". Désormais, la niçoise se dit "émue par la beauté du lieu".