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Pour Aurélien Pradié, nous sommes face à "une crise de dignité"
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Pour Aurélien Pradié, nous sommes face à "une crise de dignité"

Un article rédigé par Pierre-Hugues Dubois - RCF, le 10 novembre 2022  -  Modifié le 10 novembre 2022
L'Invité de la Matinale Aurélien Pradié, député du Lot et candidat à la présidence des Républicains

Nouvelle journée de mobilisation ce jeudi 10 novembre. La CGT invite de nouveau à faire grève et manifester pour les salaires et les retraites. Au niveau national, le syndicat prévoit une mobilisation au moins équivalente à celle du 18 octobre, au plus fort de la grève des raffineries. La police avait alors compté plus de 100 000 manifestants. Réaction avec notre invité, Aurélien Pradié, député du Lot et candidat à la présidence des Républicains.

Photo Nicolas Messyasz. Photo Nicolas Messyasz.

Alors que la CGT réclame un coup de pouce au SMIC, et une indexation des salaires sur l'inflation, pour Aurélien Pradié la réponse à la crise doit être trouvée par un travail profond sur les salaires. "Nous avons besoin de faire en sorte que ceux qui travaillent le plus durement, qui souvent ont des salaires les plus faibles, soient mieux récompensés" souligne-t-il. Pour lui, la crise en cours est plus qu'une crise de pouvoir d'achat, c'est "une crise de dignité". 

 

La fraternité, le parent pauvre du triptyque républicain ? 

Alors que la société française semble se diviser, le député du Lot est préoccupé par une "fracturation de la société". "Dans la vie politique, on a souvent oublié que ce qui était peut être le plus silencieux, mais le plus difficile et le plus nécessaire, c'était de faire en sorte que les Français vivent les uns avec les autres" poursuit-il. Pour lui, la faute incombe à Emmanuel Macron, qui a divisé la société. "Il a une grande part de responsabilité" pour le candidat à la présidence des Républicains. 

 

Je refuse de laisser aux écologistes politisés extrémistes le soin de parler seul d'écologie.

 

Quelques jours après l'ouverture de la COP 27 à Charm el-Cheikh, en Egypte, Aurélien Pradié reconnait que la droite a parfois été muette sur les sujets écologiques. "C'est vrai qu'on ne nous a pas entendus depuis des années et pourtant la droite a beaucoup fait" confie-t-il à RCF. Pour lui, il y a beaucoup à faire, en particulier sur la question de l'eau. "Dans notre pays, on réutilise très très peu de l'eau usée pour notre agriculture. Là ou d'autres pays du monde le font beaucoup. Eh bien oui, cette question de l'eau, je souhaite que la droite y revienne, qu'elle y retravaille. Parce que cette question de l'eau, elle, est bien plus importante que l'interdiction des barbecues, des piscines ou des sapins de Noël sur nos places de village." tacle le député. 

 

La situation de l'école

Aurélien Pradié a aussi fait de l'école un axe fort de sa campagne à la présidence du parti, avec des mesures clivantes, comme le port de l'uniforme. L'école qui serait, selon lui, "le lieu de toutes les incursions et de toutes les attaques communautaristes, islamistes et parfois même sociales". 

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
L'Invité de la Matinale

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