Inondations du 17 octobre : un an après, la Haute-Loire se reconstruit toujours
Il y a un an, le 17 octobre 2024, plusieurs communes de Haute-Loire ont été victimes d’importantes inondations. Douze mois plus tard, la reconstruction avance. Elle n’est pas encore terminée.
Il y a un an, la Haute-Loire a subi une crue d’ampleur, les inondations ont fait de nombreux dégâts. © RCF Haute-Loire.Le 17 octobre 2024, la Haute-Loire a connu une journée historique. De fortes pluies ont entraîné une crue d’une ampleur exceptionnelle. À Brives-Charensac, à Tence, au Chambon-sur-Lignon, à Aurec-sur-Loire, l’eau est montée de plusieurs mètres. C’est le cas aussi dans le petit village des Vastres. Les dégâts sont très importants. Un pont où circulaient des voitures a été fragilisé, des routes abîmées et des chemins détruits. Le montant des travaux dépasse le million d’euros. « On doit être à 1,2 million d’euros TTC », explique le maire Jean-Luc Chambon.
Problème de taille : le montant des dégâts dépasse celui du budget de la commune. Dans ces conditions, pas facile de remettre en état. En attendant les aides « qui n’arrivent toujours pas », les Vastres viennent de faire un emprunt. « On a dû emprunter ce que les aides doivent nous rembourser, à savoir 320 000 euros », poursuit l’édile. Cet argent doit permettre de payer les entreprises. Certains travaux sont achevés. Par exemple, le pont a été remis en état. Jean-Luc Chambon met en avant « le gros travail de la préfecture pour faire avancer le dossier ». Mais concède : « Ça commence à être long ».
Le système D pour s’en sortir
Face à ce constat budgétaire, le maire tente de maintenir les finances à flot. Mais plusieurs projets comme la rénovation de l’église ou la toiture de la mairie devront attendre. « De toute façon, nous sommes contraints à faire des choix ». L’élu espère tout de même pouvoir avancer sur ces dossiers en 2026.
Malgré tout, les Vastres tentent d’avancer. Le maire indique que le chantier continue. « Avec des agriculteurs de la commune, on essaie de remettre en place les chemins nous-mêmes, c’est un peu le système D, mais ça nous fait toujours économiser quelques euros ». Malgré tout, ici comme dans les autres communes touchées par ces inondations, il reste encore beaucoup de travail. Le plus urgent semble avoir été réalisé partout. Mais, par exemple, aux Vastres, Jean-Luc Chambon estime qu’il « faudra encore un an de travaux pour tourner définitivement la page ».
