EVANGILE DU 1 FEVRIER REMY SENANT
Ce passage de l’Évangile selon Saint Marc nous rappelle l’existence de tous ces
esprits déchus qui rôdent dans le monde pour la perte des âmes. Croyons-nous encore
à l’existence de Satan et de tous ces êtres spirituels, pourtant créés bons par le
Seigneur, et qui, à la suite de Lucifer, se sont révoltés contre Dieu en disant : « Je ne
servirai pas ! », n’admettant pas d’avoir Dieu pour maître, n’admettant pas de se
référer à son autorité de Créateur. Notre monde, aujourd’hui, ne refuse-t-il pas lui aussi
d’avoir Dieu pour Maître et Créateur quand il se fabrique des lois totalement contraires
à la Loi Naturelle, en complète opposition à la Loi Divine ?
Ce passage nous laisse entendre que le nombre de ces esprits mauvais est
incalculable, et qu’ils disposent d’une force dévastatrice. Ce sont des esprits de mort :
le possédé vit parmi les tombeaux, se blessant en permanence, et personne ne peut le
maîtriser, personne ne peut le raisonner. Les porcs eux-mêmes, sous leur influence,
vont se précipiter dans la mer et périr. L’homme qui se laisse posséder par ces esprits
maléfiques, risque sa vie, et pas seulement sa vie physique, il risque de finir dans la
mort éternelle, ce que l’Église appelle l’Enfer, ce lieu de désolation éternelle, contre
lequel Jésus nous met en garde à longueur d’Évangile.
Les démons reconnaissent, comme il l’est rapporté plusieurs fois dans les
Évangiles, que Jésus est le Fils de Dieu, mais ils le reconnaissent comme un
adversaire, et non comme Celui qui vient pour sauver l’humanité. Celui qui reconnaît
Jésus comme Sauveur, s’empresse de le suivre, en respectant amoureusement et
intégralement le Décalogue, sans omettre un seul des commandements.
Nous voyons ici, comme dans bien d’autres passages, que Jésus est plus fort que les
esprits impurs, il délivre le possédé qui revient à la raison. Mais les gens préfèrent
leurs porcs à la délivrance du possédé. Notre monde n’est-il à l’image de ces gens ? Le
Fils de Dieu, le tout Amour dérange tous ceux qui se prennent pour des dieux en
prétendant, au nom de je ne sais quelle liberté, avoir doit de vie et droit de mort sur les
enfants à naître. En considérant comme un progrès l’union de deux personnes du
même sexe. En imposant les lois contre nature, à l’opposé de la volonté de Dieu, qui se
votent ces derniers temps.
À l’image du possédé délivré, laissons-nous ramener à la raison, et, comme lui,
demandons la Grâce de demeurer chaque instant de notre vie en compagnie de Jésus,
afin qu’il puisse faire de chacune et chacun d’entre nous un témoin intrépide de la
Bonne Nouvelle de l’Évangile, illuminant de la lumière du Ressuscité les ténèbres
intenses qui recouvrent notre monde aujourd’hui. Amen.
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