David Lisnard: "il faut censurer" Sébastien Lecornu
Dans une série de messages publiés sur le réseau social X, David Lisnard, président de Nouvelle Energie, fait part de sa colère après la promesse de suspension de la réforme des retraites et l'accord de non censure. Sébastien Lecornu devrait être, en effet, sauvé par le Parti Socialiste et Les Républicains.
David Lisnard - RCFLe discours du Premier ministre Sébastien Lecornu et le spectacle politique du moment ne manque pas de faire réagir le maire de Cannes et président de Nouvelle Energie. Sur le réseau social X, David Lisnard en est persuadé, "TOUS les partis politiques cachent la vérité, nient la réalité, NOUS TROMPENT en laissant croire que nous pouvons continuer comme dans les 30 glorieuses, retrouver le mode d’organisation économique et sociale du siècle dernier" dit-il. "Il serait inacceptable que les Républicains valident et entérinent cette trahison politique, qui serait une trahison de nos électeurs et de l’intérêt du pays. Il faut censurer".
"L'Etat Providence est mort"
Mais David Lisnard repère des alertes qui disent le contraire: "Effondrement des naissances, vieillissement, atonie économique, immigration massive pauvre et de peuplement, et non de travail, baisse de la productivité : L’ÉTAT PROVIDENCE EST MORT. Un autre modèle, fondé sur la responsabilité individuelle et sur l’innovation, est urgent, vital". Pour le maire de Cannes "ils sacrifient l’avenir de la nation".
"Le pillage des actifs et des futures générations"
le président de Nouvelle Energie exprime sa colère: "sans aucune honte, par l’abandon claironné de la réforme des retraites, ils amplifient le pillage des actifs et des futures générations, qu’ils affichent leur « responsabilité » quand ils sont arc-boutés sur leurs avantages personnels sans souci des conséquences, qu’ils se pensent « progressistes » tout en votant la régression du pays, l’enfermant socialement dans le siècle passé en attendant l’effondrement, qu’ils vantent la « stabilité » quand ils se vendent aux facilités immédiates qui détruisent la France". David Lisnard a fini avec deux mots: "En finir".

