Bonne récolte pour la lentille verte du Puy-en-Velay
Le mois de septembre est généralement celui du bilan pour la récolte de la lentille verte du Puy-en-Velay. En 2025, les premiers indicateurs sont plutôt encourageants.
La récolte de la lentille verte du Puy-en-Velay a été bonne en 2025 selon Huguette Trescarte, la patronne de l’entreprise éponyme installée à Loudes. ©RCF Haute-LoireDepuis plusieurs années, la production de la lentille verte du Puy-en-Velay est de plus en plus compliquée à cause du changement climatique. Cette année, le temps semble avoir été clément avec les agriculteurs. « On devrait avoisiner les 500 kilos à l’hectare » indique Huguette Trescarte, PDG de l’entreprise éponyme, l’un des fleurons altiligériens du légume sec et de la lentille. Quoi qu’il en soit, le rendement est légèrement inférieur par rapport à 2024. Mais cette baisse est compensée par une hausse des surfaces dédiées à la lentille « plus 23 % cette année, c’est très encourageant ».
Autre bon point : de plus en plus d’agriculteurs produisent de la lentille sur le département. Après plusieurs années de baisse, le nombre est en hausse de 18 %, « Je ne sais pas si on peut parler de miracle, mais on n’en est pas loin » explique Huguette Trescarte.
Reste désormais un enjeu : « reconquérir le consommateur » indique Huguette Trescarte. En effet, les mauvaises récoltes des années passées ont fait fondre les stocks. Conséquence, les distributeurs n’ont pas pu proposer de la lentille verte du Puy-en-Velay pendant de longues périodes. Ainsi, d’autres références sont venues prendre la place. Elles concurrencent directement le trésor de la Haute-Loire. « Le consommateur nous a oubliés » explique Huguette Trescarte. Les bonnes récoltes de 2025 devraient permettre d’en retrouver toute l’année dans les rayons.
Le site Loudes II de Trescarte opérationnel
Dans le sillage de cette récolte 2025, l’entreprise Trescarte continue de prendre ses marques au sein de son nouveau site. Baptisé Loudes II, les équipes ont déménagé dans le courant du mois de juin, les machines « pendant l’été ». Une nécessité pour « continuer à se développer et aller chercher de nouveaux marchés comme celui du hard discount » souligne Huguette Trescarte. Le nouvel outil, ultra-moderne, a été pensé pour faciliter le travail des équipes. Mais aussi « pousser encore plus le curseur de la qualité ».
Sur plusieurs étapes, l’entreprise Trescarte fait mieux, et plus vite. Par exemple, sur la partie triage, les nouvelles machines permettent « de faire face aux conséquences du changement climatique comme des lentilles plus petites en cas de sécheresse » argumente la patronne de l’entreprise. La flexibilité a aussi été améliorée pour répondre aux exigences et aux cahiers des charges des clients de Trescarte.
