Après Ciarán, Emmanuel Macron veut « rétablir au plus vite la vie normale »

Le président de la République s’est rendu à Plougastel-Daoulas, près de Brest. La commune, très agricole et réputée pour ses fraises, a été très touchée par le passage de Ciarán. Vendredi, de nombreux hameaux y étaient encore privés d’électricité ou de téléphone, et des routes restaient inaccessibles.

Emmanuel Macron a dit espérer « rétablir au plus vite la vie normale » après le passage de la tempête, en activant l'état de catastrophe naturelle « partout où on pourra le faire ». Le chef de l'État a aussi appelé les Français à « rester extrêmement vigilants » ces prochains jours. Une nouvelle dépression, baptisée Domingos, est en effet attendue ce week-end, selon Météo-France qui s'attend à « un nouveau fort coup de vent sur la façade atlantique ».

Des systèmes de prévention améliorés

« Par rapport à cette tempête et à sa gravité, le bilan humain est extrêmement réduit », a salué le président de République. « On a appris de 1999, on a amélioré nos systèmes de prévention. Ces dernières années on a beaucoup investi dans Météo-France, sur des supercalculateurs, un appareillage qui permet de prévoir quasiment à la minute près des événements météorologiques. Et on va continuer d’investir. C’est ce qui nous a permis de beaucoup mieux lire cette tempête qui arrivait. »

Pour le Président de la République, le travail de prévention coordonné par le préfet a aussi porté ses fruits, et notamment l’envoi de SMS à toute la population du Finistère pendant l’événement. « Quatre blessés légers seulement c’est assez exceptionnel », a souligné Emmanuel Macron. Il a indiqué qu’une soixantaine de pompiers supplémentaires seraient mis à disposition du département pour les opérations des prochains jours, notamment de bâchage…

Le président de la République est ensuite sorti longuement pour discuter avec les habitants devant la mairie de Plougastel-Daoulas. Puis il est allé rencontrer des agriculteurs dont les serres ont été cassées. « Il y aura catastrophe naturelle et calamité agricole là où c’est possible », leur a assuré Emmanuel Macron.