L'invité de Pour bien comprendre · RCF en AuRA RCF - page 3

Elles sont présentes quasiment dans tous les secteurs d’activités : l’accès aux soins, le sport, la culture, l’éducation ou encore l'aide à la personne. En France, 1,5 million d’associations sont encore actives. Elles emploient 1,8 million de salariés et mobilisent surtout 20 millions de bénévoles. Essentielles pour notre société, elles sont aussi en grande difficultés économiques. Le monde associatif se mobilise samedi 11 octobre autour d’une formule : « ça ne tient plus », manière d’alerter sur la crise sans précédent que sont en train de vivre les associations. Inflation, baisse des budgets, raréfaction des subventions, il y a danger pour la pérennité de certaines d’entre elles.

Arnaud Thenoz, vice-président du Mouvement associatif en Auvergne-Rhône-Alpes, est au micro de Grégoire Gindre.

La France s’enfonce encore un peu plus dans la crise. L’image du pays en est une nouvelle fois écorchée à l’étranger :  « une farce française, théâtre de l’absurde, crépuscule douloureux de la présidence Macron », titre la presse internationale ce mardi 7 octobre. Avec la démission surprise du désormais ex-Premier ministre Sébastien Lecornu, le bateau France n’a plus de cap, navigue vers l’inconnu, et est peut-être en train de sombrer. Mais alors où est le capitaine ? Comment redresser la barre ? Faut-il désormais parler de crise institutionnelle plutôt que de crise politique ? Atteint on cette fois-ci vraiment les limites de notre 5e République ?

Également dans cette émission :

- En direct des Territoires : Le week-end prochain à Saint-Etienne se tiendra la 39ème fête du livre. Depuis 1986 Saint-Etienne est une des premières villes à accueillir cet évènement dont l’objectif est de ramener les auteurs vers le public : démocratiser et désacraliser le livre pour qu’il gagne du terrain. Ce type d’évènement est-il suffisant pour enrayer la chute de la lecture en France, en particulier chez les jeunes ? On en parle avec Edouard Vandeventer.

- Une question à la Foi : Figure spirituelle, autorité suprême de l’Église catholique, le pape interroge par sa parole et ses décisions. Mais les fidèles doivent-ils lui obéir en tout ? Jusqu’où va son autorité ? Et qu’en est-il de la liberté de conscience ? Le père Daniel Moulinet, prêtre et vicaire général du diocèse de Moulins, enseignant en histoire à la faculté de théologie de l’Université catholique de Lyon nous éclaire.

Il y a les belles scènes, les lumières, la musique, et souvent des shows exceptionnels, millimétrés. Les festivals attirent des milliers de visiteurs chaque année en région. Cependant, derrière les bains de foules et la venue d’artistes parfois mondialement connus, se cache une réalité bien plus préoccupante. La région Auvergne-Rhône-Alpes dénombre pas moins de 900 festivals sur son territoire, dont la moitié d’entre eux sont déficitaires. Explosion des coûts : sécurité, mise aux normes, cachets d’artistes, tout augmente. Alors même que les subventions publiques sont en chute libre. Comment fonctionne un festival ? Florian Auvinet, directeur de Grand Bureau, le réseau Auvergne Rhône Alpes des acteurs de musiques actuelles et Maxime Noly, directeur général du festival Woodstower sont les invités de Grégoire Gindre. 

Ils traînent chez vous, dans une armoire, sur une étagère, sans grande utilité. Puis un jour, c’est le grand ménage : vous les jeter à la poubelle ou vous les emmenez à la déchetterie. Des jouets, des vêtements, de la vaisselle, tous les types d’objets, cassés ou non, et susceptibles pourtant d’être recyclés. Mieux encore : réutilisé. À la découverte du réemploi solidaire. Son objectif : allonger la durée de vie des objets dans une logique non lucrative. C’est quoi le réemploi solidaire ? En quoi consiste vraiment l'économie sociale et solidaire ? Pourquoi est-elle essentielle ? Anne-Sophie Berthelon, du groupe GEIM, qui agit en faveur de l’insertion sociale et professionnelle et Christophe Diaz, directeur du groupe GEIM, et vice-président de Coorace, la fédération nationale de l’économie sociale et solidaire sont les invités de Pour bien comprendre.

750 000 personnes âgées sont aujourd’hui en situation de mort sociale. Si rien n’est fait, ce chiffre pourrait dépasser le million d’ici cinq ans. Une urgence sociale et politique qui doit alerter indiquent Les Petits Frères des Pauvres dans leur dernier baromètre de l'isolement des personnes âgées en France, publié mardi 30 septembre. L’Organisation mondiale de la Santé parle même d’épidémie de solitude. Pourtant, l’isolement social n'est pas une fatalité et des solutions existent. Elles ne viennent pas seulement de la solidarité ou de la famille, mais aussi de la manière dont on conçoit nos villes et nos quartiers. Madeline Malhaire, cogérante de l’agence Passagers des Villes et David Meynard, président de Réciprocité sont les invités de Pour bien comprendre.

Pour certains, c’est un passe-temps, pour d'autres une addiction. D'autres encore les perçoivent comme un business, ou tout simplement un divertissement à part entière. Les réseaux sociaux se sont imposés dans nos vies. Plus de 50 millions de Français sont utilisateurs réguliers. Une commission parlementaire a notamment mis en lumière les effets psychologiques de TikTok chez les mineurs : « Quand le divertissement vire au cauchemar : sortir nos enfants du piège algorithmique de TikTok ». À l’ère du numérique, comment garder la main et avoir une utilisation raisonnée et raisonnable des réseaux sociaux ? Sihem Amer Yahia, directrice de recherche au CNRS, au laboratoire d’informatique de Grenoble, et Silviu Maniu, professeur d'informatique à l'université Grenoble Alpes, spécialiste de la diffusion de l’information sur les réseaux sociaux sont les invités de Grégoire Gindre.

« Un jour historique » et  « un nouveau chapitre pour la paix et la sécurité dans toute la région ». Donald Trump et Benyamin Netanyahu se sont entendus cette nuit pour un plan de paix « sous conditions ». Si le Hamas doit encore approuver l’accord, la feuille de route émise par le président américain est perçue comme une véritable avancée dans la désescalade souhaitée au Moyen-Orient. En pleine quinzaine de la paix et la non violence qui court jusqu’au 2 octobre, cet accord à l’architecture fragile pourrait bien être le point de départ d’une paix durable à Gaza. Pour autant, les choix politiques et diplomatiques des États se tournent vers un réarmement général : le concert des nations ne semble pas encore prêt à instaurer une paix durable. Espoir légitime ou mirage de la paix ? Comment lutter contre un réarmement général des États ? Éléments de réponses avec nos deux invités : Serge Perrin, militant du MAN, le mouvement pour une alternative non-violente et Jean-Marie Collin, directeur de la branche française de ICAN, la campagne internationale pour abolir les armes nucléaires.

Depuis mars 2023, le président russe Vladimir Poutine est visé par un mandat d’arrêt de la cour pénale internationale. En novembre 2024, c'est au tour du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu d'être visé - à son tour - par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale. Cependant, bien qu’en fuite, ils restent peu inquiétés par la plus haute juridiction pénale. Que ce soit à Gaza ou en Ukraine, on observe également les droits de la guerre et humanitaires bafoués depuis plusieurs années, de quoi peut être réinterroger l’utilité et la place du droit international. Pourtant, des espoirs demeurent et l'utilité du droit international ne soit sûrement pas être remis en cause. Mathilde Philipp-Gay, professeure de droit à l’Université Jean Moulin Lyon 3 et auteure du livre publié aux éditions Albin Michel « Peut-on juger Poutine ? » et Roger Koudé, professeur de droit international à l’université catholique de Lyon sont les deux invités de Grégoire Gindre, dans cette émission Pour bien comprendre. 

C’est un dispositif expérimental dans plusieurs villes de la région, qui pourraient bientôt être pérennisé et même étendu : l’encadrement des loyers. Une mesure qui doit répondre à un double objectif : protéger les locataires d’appartements de loyers trop élevés et d'abus, mais aussi réguler le marché locatif. Une mission parlementaire publiée cette semaine juge le dispositif vertueux. À l'inverse, les propriétaires, eux, assurent que c’est contre-productif. Cet encadrement des loyers est-il vraiment efficace ? Protège-t-il réellement les locataires sans décourager les propriétaires ? Quelles sont ses limites ? Virginie Pezzella,  avocate, maître de conférences à l'Université Lyon 3 en location et gestion locative et Gilles Corbet, responsable de l’Observatoire indépendant des loyers formés d’un complément sont les invités de Grégoire Gindre.

Elles font partie de ces dossiers brûlants, qui polarisent aussi bien les parlementaires que l’opinion publique : quelles politiques énergétiques pour la France ces prochaines années ? La troisième Programmation pluriannuelle de l’énergie, la PPE, doit permettre à la France de sortir des énergies fossiles. Objectif : la neutralité carbone en 2050. Problème : le gouvernement s'était engagé à publier ce document avant la fin de l’été. Mais le sujet déchire la classe politique : des divergences profondes persistent sur la place du nucléaire, la place aussi des énergies renouvelables dans le mix énergétique de la France. La filière est donc dans l’attente. Olga Givernet, députée de l'Ain, et ancienne ministre déléguée de l'énergie est au micro de Grégoire Gindre.

Des rassemblements devant les préfectures, des actions contre les supermarchés, ou encore des blocages. Vendredi 26 septembre se tiendra un nouvelle mobilisation agricole en France. Objectif : dénoncer, entre autres, l’accord de libre échange entre le Mercosur et l’Union européenne. En cause : une concurrence déloyale dénoncée par les agriculteurs et un risque de déforestation en Amazonie, conséquence d’une agriculture intensive. Alors, quel est le contenu de cet accord ? Que prévoit-il ? Quelles en sont les conséquences ? Et surtout, pourquoi suscite-t-il autant d’émotions ? Le vice-président des Jeunes Agriculteurs de Savoie est l'invité de Grégoire Gindre.

En février 2030, dans moins de cinq ans, la France accueillera les Jeux olympiques d’hiver. Six ans après l’édition estivale, à Paris, c’est au tour des Alpes françaises de devenir le théâtre d’épreuves olympiques. « La fête sera belle », promettent les présidents des deux régions organisatrices, la Provence Alpes Côte d’Azur et l'Auvergne Rhône Alpes. Des Jeux annoncés comme « sobres, durables, écologiques », mais qui soulèvent bien des questions : est-il raisonnable d’organiser un tel événement financé par de l'argent public, à l’heure où dette et déficit font la Une de l’actualité ? Les budgets ne sont pas encore bouclés, et le spectre du dérapage inquiète. Des Jeux durables et écologiques, en pleine crise climatique ? Promesse crédible ou simple vitrine ? Delphine Larat, juriste, fondatrice du collectif Citoyens JOP 2030 et Guillaume Desmurs, auteur du livre Le Crépuscule des Jeux, paru aux éditions Paulsen, sont nos invités. 

On l’appelle la pollution invisible : les alkyls perfluorés et poly fluorés, que vous connaissez certainement mieux sous le nom de PFAS. Ces polluants éternels, création de l’homme, qui peuvent rester dans l’environnement, dans l’eau, pendant des décennies voire des siècles. Depuis plusieurs années, les prises de conscience s'enchainent, et le monde scientifique s’empare d’un sujet en quête de reconnaissance. Le fleuve le Rhône fait partie de ces cours d’eau touchés par la présence de perfluorés. Rémi Camus a décidé de se lancer dans un projet un peu fou : descendre le Rhône de sa source jusqu’à son embouchure pour effectuer des prélèvements scientifiques. 800 km d’aventure, de découvertes, et de sensibilisation, au micro de Grégoire Gindre. 

Ce weekend s’ouvre la 42e édition des Journées européennes du patrimoine. Deux jours, parfois un peu plus - pour pousser les portes de monuments, de musées, d’églises, de préfectures, et redécouvrir toute la richesse de l’architecture française. Un rendez-vous annuel qui inspire de belles idées de sorties, partout en région. Mais derrière la curiosité, il y a aussi un enjeu : si ce patrimoine existe encore, c’est parce qu’on a su le protéger, le conserver, le restaurer. Pourquoi cette sauvegarde est-elle si essentielle ? Réponse avec Marie-Sophie Frignet, déléguée régionale de la Fondation du patrimoine en Rhône-Alpes. 

Huit jours après le mouvement citoyens Bloquons tout, c’est au tour de l’intersyndicale d’appeler à la grève en ce jeudi 18 septembre. Des centaines de milliers de manifestants défilent dans les rues des grandes villes de la région. Depuis début septembre,  la rentrée sociale est chargée, alimentée par un climat politique aussi instable que délétère. Cependant, à la différence du mouvement spontané de la semaine dernière, né sur les réseaux sociaux, c’est bien l’intersyndicale qui, cette fois, prend les rênes et appelle à faire entendre sa voix. Pouvoir d’achat, justice sociale et fiscale, rejet du budget 2026 : au cœur des revendications, une convergence des luttes qui ne dit pas vraiment son nom. À force de multiplier les revendications et d’élargir leurs fronts, les syndicats ne risquent ils pas de se brûler les ailes ? Jean-Marie Pernot, ancien enseignant à l'Université Lumière Lyon 2 est au micro de Grégoire Gindre. 

Elles s’appellent Fitch, Moody’s ou encore Standard and Poor’s. Devenues incontournable dans les milieux financiers, ces agences de notation américaines évaluent la capacité des États, des collectivités locales, mais aussi des entreprises à rembourser leur dette. Pour la France, le couperet est tombé vendredi 12 septembre aux alentours de 23 heures : l’agence de notation Fitch Ratings a abaissé d’un cran la note de la dette française, passant alors de AA- à A+. Derrière cette décision - qui semble abstraite aux premiers abord - c’est le coût de notre dette qui risque de grimper, et avec lui, celui de notre modèle social. Alors, qui sont vraiment ces agences de notation ? Sont-elles vraiment légitimes ? Quels sont leurs critères de notation ? Quelles sont leurs limites ? Kathie Werquin Wattebled, directrice régionale de la Banque de France en Auvergne-Rhône-Alpes et Philippe Dupuy, professeur de Finance à Grenoble Ecole de Management et président du conseil scientifique du Cercle des Epargnants sont les invités de l'émission Pour bien comprendre. 

« Une victoire historique », salue un collectif d’associations environnementales : l'État condamné pour préjudice écologique lié aux pesticides. Début septembre, la Cour administrative d’appel de Paris a ordonné au gouvernement de revoir les protocoles d’évaluation et d'autorisation des produits phytosanitaires. En d’autres termes, la justice oblige l’Etat à revoir sa manière d’autoriser ou non les pesticides, après avoir reconnu leur impact écologique. Une petite révolution dans le monde environnemental à l’heure où le débat sur les pesticides s'enflamme. Mais de quoi parle-t-on vraiment ? Comment étaient évalués les pesticides jusqu'à maintenant ? Quelles conséquences sur les sols, sur la biodiversité ? Mathilde Lacaze Masmonteil, avocate en droit de l'environnement et Jeanne FleuryM, membre du collectif Notre Affaire à tous sont nos deux invitées. 

85 000 détenus pour 62 000 places. La surpopulation carcérale a de nouveau atteint des records cet été. Une densité qui atteint des sommets : 135 % d’occupation en moyenne. Des conditions insalubres, un accueil indigne, et une tension de plus en plus vive dans les lieux de détention, la prison française est malade et au bord de l’explosion. Cinq mois après des attaques coordonnées de prison, que se passe-t-il vraiment entre les quatre murs d’un établissement pénitentiaire ? Comment la France, pays des droits de l’homme, en est-il arrivé à entasser des détenus dans une seule et même cellule ? Comment fonctionne cette justice ? Du jugement à la condamnation, que devient la promesse de réinsertion ? Dominique Verrière, membre du bureau régional de l’UFAP Justice Auvergne Rhône Alpes, et Elise Yamani, membre de l’Union syndicale de la magistrature sont nos invités. 

Il y a à peine plus d’un an, les Jeux Paralympiques de Paris 2024 s'achevaient au terme d’un mois de performances sportives, de compétitions, de festivités, et surtout de ferveur populaire. De la cérémonie d’ouverture des JO, le 26 juillet 2024, au clap de fin des paralympiques, le 8 septembre, le monde sportif vivait au rythme de Paris. Un élan olympique, qui devait, et qui doit aboutir à un véritable soutien pour la pratique sportive. Ce que les décideurs ont décidé d’appeler : l’héritage olympique de Paris 2024. La France fière de ses médaillés, mais incapable de promouvoir les disciplines sportives, auprès des nouvelles génération ? C’est ce que redoutent certains acteurs du sport français. Un an après, où se trouve concrètement, l’héritage des Jeux Olympiques ? Existe-t-il ? Qui en a la responsabilité ? Thierry Braillard, ancienc secrétaire d'Etat chargé au sport, et président de la Fondation du Sport Français est l'invité de Pour bien comprendre. 

« Après le pain, l’éducation est le premier besoin d’un peuple ». Lorsque Danton prononce ces mots dans son discours sur l’éducation en 1793, il est loin d’imaginer qu’ils auraient encore une résonance aujourd’hui, au lendemain du mouvement citoyen Bloquons tout. Réformes à répétition, groupes de niveaux, choc des savoirs,  et programme bouleversé : l'instabilité des politiques éducatives empêche de traiter tous les maux de l’éducation nationale en profondeur. Pourtant, le ministère de l’Education nationale reste le premier budget de l’Etat avec 87 milliards d’euros en 2024. Comment expliquer ce déclassement de l’école française d’année en année ? Le niveau scolaire de nos élèves est-il vraiment en chute libre, comme l’assure une vieille rengaine politique ? Pascal Bressoux, professeur en science de l’éducation à l’université Grenoble Alpes, membre du conseil scientifique de l'Éducation nationale et de l'institut universitaire de France, et Xavier Pons, directeur de l'Institut Français de l'Education, rattaché à l’ENS de Lyon, sont nos invités pour en discuter.