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Hamou Bouakkaz revient ce matin sur le conflit au Proche-Orient... Et cette question : parmi les civils, qui pense aux personnes en situation de handicap ? Aux personnes aveugles, sourdes, atteintes de handicap psychique ou physique. 

Dans quarante jours auront lieu les trophées H'up, cérémonie qui récompense les artistes musicaux handicapés. Un art qui réunit tout le monde et invite chacun à s'ambiancer, la musique permet de dépasser les différences telles que le handicap. Hamou Bouakkaz nous présente Romain, handicapé et fondateur de l'entreprise RG Animations 44 qui lui permet de faire fi de ses difficultés personnelles et de vivre de sa passion pour la musique.

Partageant ce matin son ressenti sur "I have a dream", le dernier film de Pascal Plisson, Hamou Bouakkaz croît encore rêver. Véritable "plaidoyer" pour l'inclusion des handicapés, le long-métrage met en avant des parents dont les enfants sont porteurs de handicap et qui ne manquent pas de leur transmettre toute leur affection.

Après la récente polémique lancée par le youtuber Mertel, qui a affirmé frauder l'allocation adulte handicapé, notre chroniqueur Hamou Bouakkaz monte au créneau face à cette nouvelle preuve de fraude sociale. Alors cette aide sociale est estimée chaque année à cinq milliards d'euros, beaucoup d'adultes concernés n'ont pas recours à cette allocation, notamment en raison de la crainte de paraître comme assisté.

Le violent séisme qui s’est produit au Maroc laisse le pays dans une immense tempête de désespoir et de pessimisme. Une catastrophe qui s’assimile, selon Hamou Bouakkaz, à un handicap survenant dans une famille et qui laisse un vide profond. Pourtant, lorsque le moment de la reconstruction vient, c’est une vive énergie qui devient nécessaire à la population pour survoler le traumatisme, dont le Maroc “ressortira plus fort”.

Une étincelle peut vraiment tout changer ! Vous aurez l’occasion de vous en rendre compte cet automne, en regardant le film qui a pour cadre un formidable restaurant parisien où des équipiers autistes travaillent en cuisine et en salle avec des équipiers ordinaires pour le régal de nos papilles ! La vie, il faut la savourer, au propre et au figuré. Et après la belle étincelle au 59, boulevard Pasteur à Paris, je vais vous inviter à vous inscrire pour un très bon dîner, une dégustation d’exception, où le plaisir des sens sera décuplé par la cause qu’il sert. D’une part, parce que ce dîner sera un moment de rencontre, et d’autre part, parce qu’il est au profit d’une association qui me tient à cœur. Il s'agit du dîner de soutien à l’association H'up entrepreneurs, que j'organise le 15 novembre prochain à Paris.

On le dit souvent, "être handicapé c’est un luxe", parce qu’être handicapé, ça coûte cher. Cerise sur le gâteau, vous ne pouvez pas emprunter d’argent. Enfin si, bien sûr vous pouvez faire un crédit, mais c’est théorique, l’assurance du prêt va vous coûter tellement cher, que vous renoncerez à emprunter. C’est à la personne handicapée de payer le risque supposément lié à son handicap.

Philippe Pozzo di Borgo, auquel François Cluzet prête son talent dans le film "Intouchables", nous a quittés et je tenais à saluer sa mémoire. Je n’ai jamais eu l’occasion de rencontrer Philippe et pourtant j’ai l’impression de bien le connaître, tant les leçons qu’il tire de sa vie me touchent et résonnent en moi. 

Je vais dire "chapeau l’artiste" et "bon vent" à un frère d’armes et de cœur, l’humoriste Guillaume Bats. En fidélité à tout ce qu’il fut, cet hommage ne peut pas être triste mais au contraire, joyeux et ébouriffant. D’ailleurs, je suis persuadé qu’il doit déjà avoir commencé à faire marrer tout le monde, là-haut, si toutefois c’est accessible, puisqu’il nous a fait la très mauvaise blague, de nous quitter la semaine dernière.

C’est les vacances dans une partie de la France. Et si on parlait de cette propension des Français à ne rien faire ? C'est en tout cas ce que l’on a voulu nous faire croire : que les Français seraient des milliers à rêver de ne rien faire, ou du moins, à rêver de ne plus travailler...

J’aimerais vous faire partager ce paradoxe vivifiant : l’être humain est profondément altruiste : ce qui nous procure le plus de plaisir, ce n’est pas d’en prendre, mais d’en donner.