Arsène Lupin RCF - page 2

Le juge découvre que le prétendu reporter qui assiste aux réunions est en fait un élève en rhétorique
du Lycée Janson de Sailly à Paris. Ce garçon affirme avoir résolu l’énigme mais Raymonde de St Véran
semble reconnaître en lui l’un des complices et le Juge décide de le faire garder par un gendarme.
Pendant ce temps, la grange est incendiée, et le blessé est ex-filtré tandis que ses gardiens sont
retrouvés ligotés et bâillonnés.

Le Comte de Gesvres admet devant la démonstration d’Isidore Beautrelet que les tableaux volés sont
des faux et qu’il le savait. Beautrelet apprend au juge qu’il n’y avait pas une seule personne fugitive,
mais plusieurs… et que Jean Daval, la victime, correspondait avec la bande de voleurs. Alors, qui a tué
Jean Daval ? Le récit du Comte n’est-il pas suspect ? Le Comte s’explique. Il donne la raison du vol et la
motivation de ce pauvre Daval. En revanche, nous n’avons pas davantage d’indices au sujet du blessé
que le Dr Delattre a opéré

Chers amis auditeurs de RCF, je vais vous raconter le début d’une extraordinaire aventure survenue au début du siècle dernier, en 1909, à notre ami Arsène Lupin, aventure que lui-même a baptisée « l’Aiguille creuse » . Tout a commencé une nuit, au château d’Ambrumésy près de Dieppe. Ce château qui appartenait au Comte de Gesvres, était célèbre dans toute la Normandie par les ruines d’une ancienne abbaye située au milieu du parc. Or, cette nuit-là, il pouvait être 4h du matin, dans la chambre qu’elle occupait au 2è étage, à côté de sa cousine Suzanne, Raymonde de Saint Véran, nièce du Comte de Gesvres, s’éveilla en sursaut et prêta l’oreille…. Un coup de feu a retenti.