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Une scène vivante de l’Evangile à contempler : le triptyque d'Arcabas à Cognin
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Une scène vivante de l’Evangile à contempler : le triptyque d'Arcabas à Cognin

Un article rédigé par Anne-Charlotte de Becdelièvre - RCF Savoie, le 3 mars 2023  -  Modifié le 3 mars 2023
Le reportage du jour · RCF en AuRA Une scène vivante de l'Evangile à contempler dans l'église de Cognin

Les disciples d’Emmaüs invitent les fidèles et visiteurs à leur table. Le triptyque d’Arcabas qui orne le choeur de l’église Saint Pierre de Cognin fête cette année ses 25 ans.

Triptyque d’Arcabas ©Hervé Ibanez Triptyque d’Arcabas ©Hervé Ibanez

Nul besoin d’allumer la lumière de l’église de Cognin ce matin de février, le triptyque en pleine lumière, illumine l’édifice. Au fond de l'église, sur un fond vert brun, se détachent trois grands panneaux peints de couleurs vives. Jean Fressoz était maire de Cognin à l’époque, il se souvient bien de cette commande faite lors des travaux dans l’église en 1998. Se posait alors la question d’orner le chœur d’une œuvre nouvelle. L’idée est venue de faire appel à un peintre local, originaire de Chartreuse, Arcabas.

 

La commande est simple. “On a demandé à Arcabas une scène de l’Evangile qui soit vivante, parlante et heureuse. D’emblée il nous a proposé une scène des disciples d’Emmaüs. Cela ne nous a pas surpris puisqu’il a beaucoup travaillé dessus.
Après une imprégnation des lieux, le peintre propose un triptyque. Au final, c’est une œuvre entourée d’or fin de quatre mètres de long sur deux mètres cinquante de haut qui s’installera derrière l’autel. 

 

Cette version des disciples d’Emmaüs a la préférence de l’ancien édile. “Arcabas en a fait plusieurs mais celle-là est parlante. On est tantôt le disciple dans le doute, parfois celui qui est illuminé. Arcabas était imprégné d’une foi chrétienne, il aimait transmettre l’espérance, le bonheur de la foi qu’il avait en lui. Ses œuvres d'art sont un support à notre foi.” Amusé, Jean poursuit, “si le sermon m’ennuie, je regarde le triptyque et ça me suffit.

 

Depuis 25 ans, l'œuvre de celui qu’on appelait le “peintre heureux” attire les visiteurs de passage. Mais aussi des touristes qui viennent parfois de très loin, comme des japonais croisés un jour par le maire honoraire de Cognin. 


*Pour découvrir le triptyque, vous pouvez joindre le presbytère de Cognin. 
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Le reportage du jour · RCF en AuRA
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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