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RCF "Un prophète n’est méprisé que dans son pays" (Mc 6, 1-6)
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"Un prophète n’est méprisé que dans son pays" (Mc 6, 1-6)

Un article rédigé par Pasteur Nicole Fabre (50629) - RCF, le 1 février 2023  -  Modifié le 1 février 2023
Prière du matin "Un prophète n’est méprisé que dans son pays" (Mc 6, 1-6)

"Un prophète n’est méprisé que dans son pays"

Méditation de l'évangile (Mc 6, 1-6) par la pasteur Nicole Fabre

Chant final: "Amour parfait" par le groupe Glorious

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Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,

Jésus se rendit dans son lieu d’origine,
et ses disciples le suivirent.
Le jour du sabbat,
il se mit à enseigner dans la synagogue.
De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient :
« D’où cela lui vient-il ?
Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée,
et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie,
et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? »
Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
Jésus leur disait :
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays,
sa parenté et sa maison. »
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ;
il guérit seulement quelques malades
en leur imposant les mains.
Et il s’étonna de leur manque de foi.
Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.

Source : AELF

Méditation Pasteur Nicole FABRE

Que représente la patrie de Jésus aujourd’hui, son lieu d’origine ? Permettez-moi de proposer une lecture pour aujourd’hui : sa patrie n’est-elle pas l’Eglise, nos Eglises ? Ce texte vient alors nous interpeller, nous, parmi les auditeurs et auditrices de ce matin qui sommes des membres d’Eglise. Car l’interrogation de ceux et celles qui le connaissent, ceux et celles de son village est très juste : d’où cela lui vient-il ? Les disciples, régulièrement dans l’évangile, se posent cette question. Ils pensent avoir compris et sont à nouveau profondément bouleversés par ce qu’ils ne soupçonnaient pas encore. La différence entre les gens de Nazareth qui l’ont vu grandir et le connaisse, connaisse sa famille et les disciples, c’est que les seconds, forts de leur étonnement, se remettent à écouter et continuent de se convertir sans cesse. Mais les premiers referment aussitôt leur questionnement : ils savent qui est Jésus.

Qu’en est-il de nous ? Savons-nous par avance comment Jésus doit être présent aujourd’hui, quelle serait à coup sûr ses paroles, ses gestes ? En sommes-nous si sûrs ? Sommes-nous si sûrs de nos gestes liturgiques, sûrs de nos théologies, au point de ne plus nous laisser bousculés par sa présence ? Et il ne pouvait faire là aucun miracle ; pourtant il guérit quelques malades en leur imposant les mains. Qu’en est-il de nos communautés ?

Jésus, gardes-nous des certitudes qui nous rendent mal voyants et durs d’oreilles. Que tout ce que nous connaissons de toi nous stimulent au contraire à ouvrir les yeux et les mains, nos oreilles aussi pour t’accueillir tel que tu te rends présent aujourd’hui dans le monde.

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin

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