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"Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits ..." (Lc 14, 1-6)
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"Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits ..." (Lc 14, 1-6)

Un article rédigé par Nicolas de Boccard (50553) - RCF,  -  Modifié le 29 octobre 2021
Prière du matin "Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits ..." (Lc 14, 1-6)

"Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ?"

Méditation de l'évangile  (Lc 14, 1-6) par le père Nicolas de Boccard

Chant final: "Magnifique est ton nom" par la Worship Academy

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Un jour de sabbat,
Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens
pour y prendre son repas,
et ces derniers l’observaient.
    Or voici qu’il y avait devant lui
un homme atteint d’hydropisie.
    Prenant la parole,
Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens
pour leur demander :
« Est-il permis, oui ou non,
de faire une guérison le jour du sabbat ? »
    Ils gardèrent le silence.
Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller.
    Puis il leur dit :
« Si l’un de vous a un fils ou un bœuf
qui tombe dans un puits,
ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer,
même le jour du sabbat ? »
    Et ils furent incapables de trouver une réponse

 

Source : AELF

Méditation Père Nicolas de Boccard

Jésus va plus loin dans la provocation. Il ne va pas seulement guérir un malade le jour du sabbat – ce qui enflamme et révolte les observateurs rigoureux de la loi de l’époque – il va leur demander de se positionner explicitement : « est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » C’est un procédé que Jésus emploie souvent.

« De quoi discutiez-vous en chemin ? » demande-t-il aux disciples qui se battaient pour la première place. Ou encore : « Pour vous, qui-suis-je ? » à ses proches qui rapportaient ce que les gens disaient de lui. Et encore : « Dis-tu cela de toi-même, ou d’autres te l’ont dit de moi ? » à Pilate qui l’interrogeait sur son identité.

Le Christ a un art consommé pour obliger chacun à se dévoiler. Il nous démasque pour mettre à nu notre cœur et nous obliger à répondre en vérité. Ces pharisiens qui n’osent même pas répondre par l’affirmative au cas où un de leurs enfants serait en danger le jour du sabbat… Leur cœur est endurci. Ils ne voient plus les priorités, ils ont perdu le sens du bien. L’observance rigoureuse et obtuse de la loi est devenue une prison qui entrave l’exercice du bien, alors qu’elle devrait en être le pédagogue !

Jésus, vient nous guérir de nos cécités, de nos aveuglements qui ne nous permettent plus d’agir pour le bien.

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