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"Qu’elle avait mal, qu’elle souffrait, ..." (Stabat Mater. Jn 19, 25-27)

"Qu’elle avait mal, qu’elle souffrait, ..." (Stabat Mater. Jn 19, 25-27)

Un article rédigé par Père Jean-Baptiste Arnaud - RCF, le 17 septembre 2025 - Modifié le 17 septembre 2025
Prière du matin"Qu’elle avait mal, qu’elle souffrait, ..." (Stabat Mater. Jn 19, 25-27)

"Qu’elle avait mal, qu’elle souffrait, la tendre Mère, en contemplant son divin Fils tourmenté !"

Méditation de l'évangile (Stabat Mater. Jn 19, 25-27) par le Père Jean-Baptiste Arnaud

Chant Final : "Dis seulement un mot" par le groupe Glorious

© alexandra-seinet© alexandra-seinet

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
et Marie Madeleine.
 Jésus, voyant sa mère,
et près d’elle le disciple qu’il aimait,
dit à sa mère :
« Femme, voici ton fils. »
 Puis il dit au disciple :
« Voici ta mère. »
Et à partir de cette heure-là,
le disciple la prit chez lui.

source AELF


Méditation du Père Jean-Baptiste Arnaud

A partir de cette heure-là, le disciple l'a pris chez lui. Que signifie pour nous prendre Marie chez nous, en ce jour de Notre-Dame des douleurs, où nous recevons cet évangile de Marie au pied de la croix ? Prendre Marie chez nous, c'est d'abord être confié à elle par Jésus. Elle est le plus court chemin que Dieu a voulu prendre pour venir jusqu'à nous.

Elle est le plus court chemin qu'il nous propose d'emprunter pour aller jusqu'à lui. Marie est pour nous le signe de la tendresse de Dieu, de sa proximité, de sa compassion. Et elle nous associe à ce ministère de compassion, de consentement à l'œuvre de Dieu.

Elle est présente au pied de la croix avec le disciple bien-aimé, alors que tous les autres ont fui et ont abandonné Jésus. Prendre Marie chez nous, c'est être confié à elle et lui faire une place dans notre vie pour qu'elle nous conduise toujours davantage à son Fils. Prendre Marie chez nous, c'est aussi prendre l'église chez nous.

L'église comme une mère. Voici ta mère. L'église comme des frères et sœurs.

Il y a Marie, femme de Cléophas, Marie-Madeleine, le disciple. Nul ne peut avoir Dieu pour père s'il n'a l'église pour mère, aimaient dire les premiers chrétiens. Prendre Marie chez nous, c'est aussi prendre chez nous le peuple de Dieu, le peuple de l'ancienne Alliance, le peuple d'Israël, dont Marie est comme la fine fleur.

Reconnaître Jésus qui vient dans cette histoire sainte à laquelle nous nous trouvons associés. Et puis prendre Marie chez nous, c'est aussi prendre toute personne humaine dont Marie est la figure, en particulier en cette heure où elle souffre et où son cœur est transpercé, tous les pauvres et les petits que nous croisons sur notre route.

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
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