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« Quel malheur pour vous, pharisiens ! Vous aussi...» (Lc 11, 42-46)

« Quel malheur pour vous, pharisiens ! Vous aussi...» (Lc 11, 42-46)

RCF, le 6 octobre 2025 - Modifié le 6 octobre 2025
Prière du matin« Quel malheur pour vous, pharisiens ! Vous aussi...» (Lc 11, 42-46)

« Quel malheur pour vous, pharisiens ! Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous ! » (Lc 11, 42-46)

Méditation par le Père Michel Quesnel

Chant Final : "Prière du matin" de Hervé Huet

© michal bielejewski - UNSPLASH© michal bielejewski - UNSPLASH

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait :
   « Quel malheur pour vous, pharisiens,
parce que vous payez la dîme
sur toutes les plantes du jardin,
comme la menthe et la rue
et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu.
Ceci, il fallait l’observer,
sans abandonner cela.
   Quel malheur pour vous, pharisiens,
parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues,
et les salutations sur les places publiques.
   Quel malheur pour vous,
parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas
et sur lesquels on marche sans le savoir. »

   Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit :
« Maître, en parlant ainsi,
c’est nous aussi que tu insultes. »
   Jésus reprit :
« Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous,
parce que vous chargez les gens
de fardeaux impossibles à porter,
et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux
d’un seul doigt. »


Méditation Père Michel Quesnel 

Jésus ne maudit pas les pharisiens. C’étaient des gens exigeants, et ils s’efforçaient d’être fidèles à la Loi de Moïse. Il constate simplement le malheur de certains d’entre eux, et il se permet de le leur déclarer, dans l’espoir qu’ils pourront peut-être changer leur façon de vivre.

Jésus n’insulte pas les docteurs de la Loi, malgré ce qu’en pense l’un de ses interlocuteurs. Il constate également leur malheur, parce qu’ils édictent des règles quasiment impossibles à respecter tant elles sont détaillées et multiples. 

Jésus ne condamne pas les pratiques extérieures. Il les remet simplement à leur place, qui est secondaire par rapport à l’amour du prochain et à la justice.

Toutes les religions comportent des règles à respecter. Mais elles n’ont pas toutes la même importance. 

Quand un pénitent vient se confesser, et qu’il met sur le même plan le fait de ne pas avoir fait maigre un vendredi de Carême, et le fait d’éprouver une rancune tenace à envers un de ses parents ou un de ses enfants, il mélange tout, et ce mélange lui est nuisible.

Jésus a privilégié deux commandements extraits de la Loi de Moïse, à savoir l’amour de Dieu et l’amour du prochain, et, selon Matthieu, il a même déclaré qu’ils étaient semblables. 

Dans les questions religieuses comme en tout domaine, nous devons faire la part de qui est important et de ce qui est secondaire. Nous avons à discerner comment nous comporter quand aucun commandement ni aucune loi ne vient éclairer ce que nous avons à faire. Invoquons alors l’Esprit saint ; qu’il éclaire les décisions que nous avons à prendre.

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
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