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"La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux " (Mt 9, 32-38)

"La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux " (Mt 9, 32-38)

Un article rédigé par Girard Magali (Pasteure) (61170) - RCF, le 8 juillet 2025 - Modifié le 8 juillet 2025
Prière du matin"La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux " (Mt 9, 32-38)

"La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux "

Médiation de l'évangile (Mt 9, 32-38) par la Pasteure Magali Girard

Chant Final : "La moisson est abondante" par l'Ensemble vocal Cinq Mars

David-Zawila-UNSPLASHDavid-Zawila-UNSPLASH

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
    voici qu’on présenta à Jésus
un possédé qui était sourd-muet.
    Lorsque le démon eut été expulsé,
le sourd-muet se mit à parler.
Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient :
« Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! »
    Mais les pharisiens disaient :
« C’est par le chef des démons
qu’il expulse les démons. »

    Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages,
enseignant dans leurs synagogues,
proclamant l’Évangile du Royaume
et guérissant toute maladie et toute infirmité.
    Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles
parce qu’elles étaient désemparées et abattues
comme des brebis sans berger.
    Il dit alors à ses disciples :
« La moisson est abondante,
mais les ouvriers sont peu nombreux.
    Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

Source : AELF

Méditation Pasteur Magali Girard 

En ce temps-là, voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! » Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

Les foules sont attirées par la puissance de Jésus. Juste avant notre passage des personnes aveugles, sont venues en groupe lui demander sa pitié. Jésus les a guérit en leur recommandant de ne pas ébruiter la chose. Pourquoi ? Sans doute parce qu’il prévoit ce qui se passe dans le passage de l’Evangile que nous venons d’entendre. Un autre groupe, les pharisiens, qui représente les sceptiques, voit eux, dans les guérisons opérées par Jésus l’œuvre du démon. Rappelons nous que Jésus vient pour nous tous, les pharisiens y compris.

 

Sans doute ne veut il pas les heurter de front par des guérisons qu’ils ne peuvent pas comprendre. D’ailleurs, il enseigne dans les synagogues et prêche auprès de tous, il veut faire comprendre la relation que Dieu attend, il veut être compris et accepté. Jésus connaît le cœur et l’esprit humain qui, bien souvent, même en face de la situation, même devant l’évènement, cherche d’abord à en nier l’existence, à le refuser, à critiquer ceux qui en parlent, pour mieux se protéger des bouleversements que cela engendre dans sa manière de voir le monde. Mais parfois la nécessité de la guérison s’impose à Jésus et il prend le risque de braquer ses détracteurs. On peut imaginer facilement que les présentations de Jésus faites dans les réseaux sociaux de l’époque par le groupe des anciens aveugles ou par celui des pharisiens sont très différentes. Le berger auquel l’Evangile pense est celui qui peut rassembler les brebis et les mettre en marche dans une même direction. Prions le Seigneur de savoir sortir de nos comportements de groupes, portés par nos seuls intérêts communs ou pire, par nos seules peurs. Demandons lui de savoir ouvrir nos cœurs, lever les yeux vers un autre horizon, celui que notre Berger nous demande de regarder, l’horizon du Royaume. Que le Seigneur nous donne ce courage de refuser les algorithmes aveuglants et d’aller à la rencontre les uns des autres.

 

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
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