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« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 27-40)

« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 27-40)

Un article rédigé par Père Eric Courtois (63181) - RCF, le 22 novembre 2025 - Modifié le 22 novembre 2025
Prière du matin« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 27-40)

« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 27-40)

Méditation par le Père Eric Courtois

Chant Final : "Son nom est Jésus" de OLIVIER Samuel feat OLIVIER Elise

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    quelques sadducéens
– ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection –
s’approchèrent de Jésus
    et l’interrogèrent :
« Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère
qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
    Or, il y avait sept frères :
le premier se maria et mourut sans enfant ;
    de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve,
et ainsi tous les sept :
ils moururent sans laisser d’enfants.
    Finalement la femme mourut aussi.
    Eh bien, à la résurrection,
cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »

    Jésus leur répondit :
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
    Mais ceux qui ont été jugés dignes
d’avoir part au monde à venir
et à la résurrection d’entre les morts
ne prennent ni femme ni mari,
    car ils ne peuvent plus mourir :
ils sont semblables aux anges,
ils sont enfants de Dieu
et enfants de la résurrection.
    Que les morts ressuscitent,
Moïse lui-même le fait comprendre
dans le récit du buisson ardent,
quand il appelle le Seigneur
le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
    Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »
    Alors certains scribes prirent la parole pour dire :
« Maître, tu as bien parlé. »
    Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.

Source : AELF

Méditation Père Eric Courtois

Le cas extravagant présenté par les Sadducéens a pour but de disqualifier la croyance en la résurrection. Si on envisage la vie du ciel comme une simple prolongation de la vie de la terre, la situation est en effet inextricable : les sept frères se retrouvent tous époux de la même femme qui a épousé successivement tous ses beaux-frères ! Mais Jésus met notre relation avec Dieu en premier par rapport à nos relations humaines : « Ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection », et cela compte plus que de savoir si l’on est frères, beaux-frères, mari ou épouse de l’un ou l’autre.

De nos jours, la foi en la résurrection n’est pas attaquée dans les mêmes termes, mais la même erreur que celle des Sadducéens est parfois commise : beaucoup croient que la vie du ciel est un simple prolongement de la vie de la terre, alors qu’il y a une différence essentielle ; tout y est rapporté à Dieu : « Tous en effet vivent pour lui ».

Rien ne devrait nous empêcher, dès maintenant, de vivre pour lui. Non pas par dédain pour les réalités de la terre, que Jésus a honorées, mais pour que Dieu soit premier dans nos intentions. Alors nos relations humaines sur la terre seront toutes éclairées par notre relation à Notre Père du ciel. Nous vivrons en enfants de Dieu !

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
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