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RCF "Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir ..." (Lc 17, 11-19)
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"Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir ..." (Lc 17, 11-19)

Un article rédigé par Père Michel Quesnel (50936) - RCF, le 15 novembre 2023  -  Modifié le 15 novembre 2023
Prière du matin "Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir ..." (Lc 17, 11-19)

"Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu !"

Méditation de l'évangile (Lc 17, 11-19) par le père Michel Quesnel

Chant final: "Il m'a sauvé" par Matt Marvane

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus, marchant vers Jérusalem,
traversait la région située entre la Samarie et la Galilée.
    Comme il entrait dans un village,
dix lépreux vinrent à sa rencontre.
Ils s’arrêtèrent à distance
    et lui crièrent :
« Jésus, maître,
prends pitié de nous. »
    À cette vue, Jésus leur dit :
« Allez vous montrer aux prêtres. »

En cours de route, ils furent purifiés.
    L’un d’eux, voyant qu’il était guéri,
revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
    Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus
en lui rendant grâce.
Or, c’était un Samaritain.
    Alors Jésus prit la parole en disant :
« Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ?
Les neuf autres, où sont-ils ?
    Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger
pour revenir sur ses pas
et rendre gloire à Dieu ! »
    Jésus lui dit :
« Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

Source : AELF

Méditation Père Michel Quesnel

« Rendre gloire à Dieu ». C’est ainsi que Jésus comprend le geste du lépreux samaritain qui est revenu vers lui, s’est jeté face contre terre à ses pieds et lui a rendu grâce.

Il y avait de quoi. Dans le monde oriental du Ier siècle de notre ère, les lépreux étaient des parias, totalement mis au banc de la société, exclus des zones habitées parce que la maladie est particulièrement invalidante. Lorsque les dix malades abordent Jésus, l’évangéliste précise qu’ils se tiennent à distance. Jésus ne prononce au départ pas d’autre parole que : « Allez, vous montrer aux prêtres. » Les prêtres étaient en effet habilités à constater qu’un lépreux était purifié et pouvait réintégrer la vie sociétale.

Il y avait de quoi rendre gloire à Dieu, et pourtant, un seul l’a fait. Or, c’était un Samaritain. Cela interroge les chrétiens : rendons-nous souvent gloire à Dieu ? N’y a-t-il pas des croyants d’autres religions qui le font plus facilement que nous ?

Il est difficile de parler de l’islam en ces jours où le terrorisme du Hamas sème la terreur. Mais, lorsque l’on consulte les réseaux sociaux, il est fréquent de trouver sur les comptes de personnes musulmanes : « Al Hamdou Lilah », que l’on peut traduire : « Louange à Allah. » Et cela, y compris lorsque ces personnes sont affectées par des maladies, des infirmités, ou des situations de pauvreté.

Alors, quand rendons-nous gloire à Dieu ? Plusieurs fois par jour ? Une ou deux fois tout au plus ? Jamais ?

A chacun de donner sa propre réponse, mais il serait dommage que cette page d’évangile ne vivifie pas notre capacité à rendre grâce. En ce début de matinée, nous pouvons déjà dire : « Je te rends grâce, Seigneur, pour ce jour qui commence. »

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin

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