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« Il leur défendit vivement de parler de lui. Ainsi devait...» (Mt 12, 14-21)

« Il leur défendit vivement de parler de lui. Ainsi devait...» (Mt 12, 14-21)

Un article rédigé par Jean-Marie Petitclerc (50913) - le 19 juillet 2025 - Modifié le 19 juillet 2025
Prière du matin« Il leur défendit vivement de parler de lui. Ainsi devait...» (Mt 12, 14-21)

« Il leur défendit vivement de parler de lui. Ainsi devait s’accomplir la parole d’Isaïe » (Mt 12, 14-21)

 

Médiation par le Père Jean-Marie Petitclerc

 

Chant Final : "Qui mange ma chair" de l'Ensemble vocal l'ALLIANCE

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
    une fois sortis de la synagogue,
les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus
pour voir comment le faire périr.
    Jésus, l’ayant appris, se retira de là ;
beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous.
    Mais il leur défendit vivement    
de parler de lui.
    Ainsi devait s’accomplir
la parole prononcée par le prophète Isaïe :
    Voici mon serviteur que j’ai choisi,
mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur.
Je ferai reposer sur lui mon Esprit,
aux nations il fera connaître le jugement.
    Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas,
on n’entendra pas sa voix sur les places publiques.
    Il n’écrasera pas le roseau froissé,
il n’éteindra pas la mèche qui faiblit,
jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement.
    Les nations mettront en son nom leur espérance.

Source : AELF

Méditation Père Jean-Marie Petitclerc 

             «Les nations mettront en son nom leur espérance»                           
Nous voici ce matin invités à placer en Jésus notre espérance. L’espérance … n’est-ce pas     ce dont notre monde tourmenté a le plus besoin aujourd’hui ?  
              Qu’est-ce donc que l’espérance ? Sachons  distinguer cette  notion de celle d’espoir. Car l’espoir a un objet. J’espère être reçu à mon examen. Alors soit je suis reçu, soit je suis collé ! L’espérance, elle, n’a pas d’objet: elle ne se définit pas par son contenu, mais par son mouvement. Elle est ouverture vers l’avenir. Elle ne se définit pas comme un optimisme béat, qui pourrait conduire a l’inaction, mais comme une confiance dans l’avenir. En ce sens, comme le soulignait le pape François, elle ne déçoit pas. Et d’ajouter dans sa bulle d’indiction de l’année jubilaire, : « Ceux qui, en leurs personnes mêmes, représentent l’espérance ont également besoin de signes d’espérance : les jeunes. Malheureusement, ces derniers voient souvent leurs rêves s’effondrer (…) Il est triste de voir des jeunes sans espérance. »
              Être porteur d’espérance, c’est, comme le disait le prophète Isaïe, ne pas éteindre la mèche qui faiblit … Et cela se fait dans la discrétion : « On n’entendra pas sa voix sur les places publiques »
              Je dois vous avouer ma gêne lorsque j’entends parler aujourd’hui, dans les réseaux sociaux, d’influenceurs catholiques. Je comprends la signification de ce mot « influenceur » dans le monde du business… Mais dans le registre de la foi, il ne s’agit pas d’être un influenceur (Jésus a toujours refuser ce rôle lorsque certains voulaient le faire « roi »), mais d’être un témoin.
              Puissions-nous aujourd’hui, dans ce temps de grande inquiétude, où l’avenir ne semble plus être d’abord le lieu d’une promesse, mais plutot  d’un danger, être des témoins d’espérance, en particulier auprès des jeunes qui pour beaucoup se sentent écrasés par cette inquiétude de l’avenir, au moment où la vie devrait s’ouvrir devant eux.
©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
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