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« Dieu a envoyé son Fils dans le monde, pour que, par lui..." (Jn 3, 16-21)
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« Dieu a envoyé son Fils dans le monde, pour que, par lui..." (Jn 3, 16-21)

Un article rédigé par Pasteur Nicole Fabre (50629) - RCF, le 10 avril 2024  -  Modifié le 10 avril 2024
Prière du matin « Dieu a envoyé son Fils dans le monde, pour que, par lui..." (Jn 3, 16-21)

« Dieu a envoyé son Fils dans le monde, pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 16-21)

 

Méditation par le Pasteur Nicole Fabre

 

Chant Final : "Lumière du monde" par Louange Vivante,Sylvain Freymond

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème :
« Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ;
celui qui ne croit pas est déjà jugé,
du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici :
la lumière est venue dans le monde,
et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière,
parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière :
il ne vient pas à la lumière,
de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
mais celui qui fait la vérité vient à la lumière,
pour qu’il soit manifeste
que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

Source : AELF

Méditation    Pasteur Nicole Fabre

Le jugement n’est pas le fait de Dieu : c’est notre propre positionnement qui nous place soit du côté de l’incrédulité, de la non-confiance en tout autre que nous même ou que ceux ou celles que nous connaissons, soit du côté du risque de se laisser aimer par Celui qui nous a tout donné en son Fils. Prendre le risque de nous laisser aimer, de nous laisser sauver de toutes nos violences, nos agressions, nos plaintes pour faire circuler autour de nous cet amour, ce salut. Nous avons le choix d’être un barrage, ou au contraire comme le lit d’un torrent, d’un ruisseau, qui permet à ceux et celles qui vivent autour de nous d’être au bénéfice de ce même amour, de ce même salut, de cette même eau. Ce choix est le nôtre, à chacun, à chacune, mais c’est aussi le choix toujours offert à l’Eglise, aux églises : être fleuve qui assainit la vie sur son passage, qui la fait fructifier, comme le disait un texte d’Ezéchiel lu pendant le carême : que l’eau de la mort à tout ce qui conduit à la mort, l’eau de la vie, de la résurrection, miracle de la tendresse de Dieu pour le monde sourde de la base de toutes nos Eglises, de tous nos temples. Oui Christ est ressuscité. Nous voulons vivre de cette vie nouvelle et la transmettre pour qu’il soit manifeste que nos œuvres sont accomplies grâce à la présence même de Dieu au cœur du monde, au cœur de nos vies.

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin

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