Commentaire liturgique - 1er Dimanche de l'Avent
Le mot «avent» signifie «venue». La première venue, c’est la naissance de Jésus à Bethléem il y a un peu plus de 2000 ans. La troisième venue c’est l’attente du retour du Christ dans la gloire. Entre la première et la troisième venue, il y en a une deuxième : ce temps intermédiaire, c’est aujourd’hui.
Pour accueillir la venue du Christ, il faut veiller, être vigilant. Mais que signifie « veiller » ? En hébreu, la racine du mot « veiller » est la même pour désigner l’arbre : «l’amandier». Dans l’hiver du monde où tout semble mort, où tout paraît perdu, voici que l’amandier est le premier à se mettre à fleurir. Le veilleur, c’est celui qui sait déjà ce qui va advenir et donc ose l’annoncer.
Une bonne raison de veiller, c’est que « Dieu est fidèle », nous a rappelé saint Paul. Et c’est probablement la principale qualité de Dieu. Sera-ce la source de notre joie ? Car c’est bien de joie qu’il s’agit en ce temps d’Avent. Si Dieu nous a appelés à vivre en communion avec son Fils, c’est pour que nous y trouvions notre joie. La joie la plus profonde est celle de la fidélité.
Ce temps de l’Avent sera-t-il, pour nous, habité de la même joie que la future mère qui porte déjà en germe son enfant ?
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