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« Celui qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient... » (Lc 14, 25-33)

« Celui qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient... » (Lc 14, 25-33)

Un article rédigé par Père Richard Escudier (63167) - RCF, le 5 novembre 2025 - Modifié le 5 novembre 2025
Prière du matin« Celui qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient... » (Lc 14, 25-33)

« Celui qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple » 

 

Méditation de l'évangile (Lc 14, 25-33) par le père Richard Escudier

 

Chant final : "Si quelqu'un veut marcher à ma suite" par Choeur Cantemus Domino

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    de grandes foules faisaient route avec Jésus ;
il se retourna et leur dit :
    « Si quelqu’un vient à moi
sans me préférer à son père, sa mère, sa femme,
ses enfants, ses frères et sœurs,
et même à sa propre vie,
il ne peut pas être mon disciple.
    Celui qui ne porte pas sa croix
pour marcher à ma suite
ne peut pas être mon disciple.

    Quel est celui d’entre vous
qui, voulant bâtir une tour,
ne commence par s’asseoir
pour calculer la dépense
et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ?
    Car, si jamais il pose les fondations
et n’est pas capable d’achever,
tous ceux qui le verront vont se moquer de lui :
    “Voilà un homme qui a commencé à bâtir
et n’a pas été capable d’achever !”
    Et quel est le roi
qui, partant en guerre contre un autre roi,
ne commence par s’asseoir
pour voir s’il peut, avec dix mille hommes,
affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ?
    S’il ne le peut pas,
il envoie, pendant que l’autre est encore loin,
une délégation pour demander les conditions de paix.

    Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas
à tout ce qui lui appartient
ne peut pas être mon disciple. »

Source : AELF

Méditation Père Richard Escudier     

Sommes-nous prêts à préférer Jésus à tout, et à prendre les risques que cela comporte ? Des hommes ont fait ce choix, et cela a changé le visage de l’histoire.

Autrement dit, se mettre à la suite de Jésus, selon l’expression typique de Jéus « marcher derrière moi », cela signifie bien adopter un certain type d’existence qui nous différencie d’un païen, d’un non-chrétien. 

À quoi cela se voit-il ? Dans un premier temps, ça se voit au fait que je ne fais pas de séparation entre les marques extérieures de mon identité chrétienne et ma vie courante. 

Mais dans un deuxième temps, c’est aussi prendre conscience de ce qu’ont fait les chrétiens des premiers siècles affrontés aux persécutions. Quand il faut choisir entre la fidélité à Jésus et sa propre sécurité, on voit ce que signifie ici : calcul de risque ! 

Les deux paraboles sur l’architecte et le roi qui part en guerre insistent sur un certain calcul de risque : si l’on accepte d’être son disciple, alors pas d’hésitation : il faut prendre les moyens, tels un architecte ou un roi prudent et prévoyant, pour accepter de le suivre jusqu’au bout... 

Quand des croyants sont exposés à un vrai don de soi, il n’y a pas d’échappatoire. Accepter d’être chrétien, c’est engager sa vie. 

Par l’engagement personnel et par l’exemple, quelque chose change dans la manière d’être, pas seulement parce que le disciple suit une opinion attrayante, mais parce qu’il le paie de sa vie.

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
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